18 avril 2021 8:01

Société à capital de risque de travailleurs (LSVCC)

Qu’est-ce qu’une société à capital de risque de travailleurs (LSVCC)?

Le terme société à capital de risque de travailleurs (SCRT) fait référence à une société créée par un syndicat canadien qui fournit exclusivement du capital de risque aux entreprises nationales. Les investisseurs peuvent acheter des parts de ces fonds comme ils le feraient pour des parts de fonds communs de placement.

Les CSLT comptent parmi les plus importants fournisseurs de capital de risque et sont assujettis aux règlements des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.

Points clés à retenir

  • Une société à capital de risque de travailleurs est une société créée par un syndicat canadien qui fournit exclusivement du capital de risque aux entreprises nationales.
  • Les investisseurs peuvent acheter des actions dans les SCRT tout comme ils le feraient avec des fonds communs de placement.
  • Ils comptent parmi les plus importants fournisseurs de capital de risque aux petites et moyennes entreprises canadiennes.
  • Les CSLT ont été créés pour stimuler la croissance et stimuler l’économie canadienne en investissant dans des startups et d’autres entreprises canadiennes.

Comment fonctionnent les sociétés à capital de risque de travailleurs (SCRT)

Capital de risque de travailleurs des sociétés sont parrainés par des syndicats ou d’ autres organisations syndicales. L’idée d’un CSLV a été proposée pour la première fois en 1982 au Québec, alors en récession. La province avait besoin de capitaux dans les petites et moyennes entreprises, dont bon nombre faisaient faillite.

La Fédération du travail du Québec a suggéré de créer le Fonds de solidarité pour attirer le capital de risque afin qu’il puisse être investi dans certaines petites entreprises de la province. Les SCRT se sont répandues dans tout le pays, devenant des véhicules d’investissement viables dans les années 1990, principalement en raison des allégements fiscaux et des crédits d’impôt que les investisseurs ont reçus du gouvernement.

Les sponsors de ces sociétés doivent être des syndicats, comme son nom l’indique. Les SCRT sont similaires aux sociétés de fonds communs de placement, ce qui signifie qu’elles collectent de l’argent auprès de plusieurs investisseurs. Mis en commun, ce capital est ensuite investi dans les petites et moyennes entreprises canadiennes, en particulier celles qui sont jugées à haut risque et à forte croissance. Comme indiqué ci-dessus, ces entités comptent parmi les plus importants investisseurs en capital-risque du pays.

Les CSLT ont été créés pour stimuler la croissance et stimuler l’ économie canadienne en investissant dans des startups et d’autres entreprises canadiennes, dont la plupart ne sont pas encore des sociétés ouvertes. Ils comptent parmi les plus importants fournisseurs de capital-risque du pays. Les SCRT sont également appelés fonds d’investissement de travailleurs, bien que différentes provinces et territoires puissent s’y référer par d’autres noms en fonction de leur propre législation.

Les CSLV comportent leurs propres risques et avantages et ne conviennent pas à tous les investisseurs. Une chose à considérer est la période de détention, qui pour chacun de ces fonds est de huit ans. S’il est vendu avant cette date, l’investisseur doit payer des impôts et / ou des pénalités.

De même, toute personne intéressée à acheter des actions dans un CSLV doit tenir compte de sa tolérance au risque ainsi que de ses objectifs d’investissement globaux, comme elle le ferait lors de l’achat d’ actions ou de fonds communs de placement d’une société. Un investisseur doit également peser les avantages fiscaux par rapport au taux de rendement global.

Considérations particulières

Il existe deux types de SCRT: les fonds sous réglementation fédérale et ceux qui sont réglementés par des provinces ou des territoires individuels. Ces derniers sont chacun soumis aux règles et règlements de la juridiction dans laquelle ils sont enregistrés. C’est à cause des avantages fiscaux et des crédits accordés aux investisseurs. Mais il y a eu des changements au programme de crédit d’impôt concernant ces investissements.

À compter de l’année d’imposition 2017, les investisseurs ne reçoivent plus de crédit pour les investissements dans les SCRT qui sont enregistrés au fédéral. Pour les années d’imposition antérieures à cette période, les investisseurs reçoivent un crédit d’impôt de 5% pour les actions achetées dans des SCRT fédérales. Les investisseurs peuvent également recevoir un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 15% pour certains SCRT provincial enregistrés sur leur revenu fédéral des déclarations de revenus.

Ces crédits étaient plafonnés à des investissements allant jusqu’à 5 000 $ chaque année, avec un maximum de 750 $ d’allégement fiscal. Les particuliers ont également pu détenir des actions de SCRT dans leurs régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), qui offrent également un allégement fiscal. Plusieurs provinces et territoires canadiens offrent également leurs propres crédits d’impôt. L’Ontario, cependant, a supprimé son crédit pour l’année d’imposition 2012 et au-delà.



Les investisseurs canadiens ne peuvent plus recevoir de crédits d’impôt pour les SCRT enregistrées au fédéral pour les années d’imposition 2017 ou futures.

Critique des sociétés à capital de risque de travailleurs (SCRT)

De nombreux universitaires et experts financiers ont critiqué les CSLT, affirmant qu’ils étaient un moyen inefficace de stimuler un secteur du capital-risque sain. Et les rendements de bon nombre de ces investissements ont été moins qu’impressionnants après la bulle Internet. Certaines des raisons de ces faibles rendements comprennent les entreprises à haut risque, les gestionnaires inexpérimentés et l’intervention du gouvernement.