Risques liés aux marchés financiers
Le risque est un terme souvent entendu dans le monde de l’investissement, mais il n’est pas toujours clairement défini. Il peut varier selon la classe d’actifs ou le marché financier et la liste des risques comprend les risques de défaut, les risques de contrepartie et les risques de taux d’intérêt. La volatilité est parfois utilisée de manière interchangeable avec le risque, mais les deux termes ont des significations très différentes. En outre, si certains risques concernent une seule entreprise, d’autres concernent des industries, des secteurs ou même des économies entières.
Risque systémique et non systémique
Les risques sont généralement de deux types: systémiques ou non systémiques. Un risque systémique est un risque qui survient au sein d’une entreprise ou d’un groupe d’entreprises et qui peut créer des ravages dans toute une industrie, un secteur ou une économie. La crise financière de 2007-2008 en est un exemple, car une poignée de grandes institutions ont menacé l’ensemble du système financier. Cela a donné lieu à l’adage « trop gros pour faire faillite » parce que de nombreuses grandes banques étaient jugées trop importantes et avaient donc besoin d’un renflouement du gouvernement américain.
Points clés à retenir
- Le risque représente le potentiel de pertes sur investissement et variera en fonction de l’actif ou du marché financier.
- Le risque de contrepartie, le risque de taux d’intérêt et le risque de défaut sont des exemples de risques dans le monde financier.
- Le risque systémique fait référence au risque que des problèmes dans une ou quelques entreprises affectent l’ensemble du secteur ou de l’économie.
- La diversification atténue le risque non systémique ou non systémique.
- La volatilité fait référence à la vitesse de mouvement des prix et n’est pas spécifiquement une source de risque.
Le risque non systémique concerne une partie ou une entreprise et est également appelé risque non systémique ou diversifiable. Par exemple, une entreprise peut faire face à des risques de pertes substantielles en raison de poursuites judiciaires. Si tel est le cas, les actions pourraient être vulnérables si la société perd beaucoup d’argent en raison d’une décision judiciaire défavorable. Ce risque n’affectera probablement qu’une seule entreprise et non une industrie entière. On dit que la diversification d’un portefeuille est le meilleur moyen d’atténuer le risque non systémique.
Volatilité
La volatilité est la vitesse de mouvement du prix d’un actif. Un niveau de volatilité plus élevé indique des mouvements plus importants et des changements plus larges de la valeur d’un actif. La volatilité est une valeur non directionnelle – un actif à volatilité plus élevée a autant de chances de faire un mouvement à la hausse qu’à la baisse, ce qui signifie qu’il a un impact plus important sur la valeur d’un portefeuille. Certains investisseurs aiment la volatilité, tandis que d’autres essaient de l’éviter autant que possible. Quoi qu’il en soit, un instrument à forte volatilité comporte un plus grand risque dans les marchés baissiers, car il subit des pertes plus importantes que l’actif à faible volatilité.
Risque de contrepartie
Le risque de contrepartie est la possibilité qu’une partie d’un contrat ne respecte pas un accord. C’est un risque, par exemple, dans un instrument de swap sur défaillance de crédit. Les swaps de crédit représentent l’échange de flux de trésorerie entre deux parties et sont généralement basés sur les variations des taux d’intérêt sous-jacents. Les défauts de contrepartie sur les accords de swap ont été l’une des principales causes de la crise financière de 2008.
Le risque de contrepartie peut également être un facteur lors du traitement d’autres dérivés tels que des options et des contrats à terme, mais la chambre de compensation veillera à ce que les termes d’un contrat soient respectés si l’une des parties rencontre des problèmes financiers. Le risque de contrepartie peut affecter les obligations, les transactions commerciales ou tout instrument dans lequel une partie dépend d’une autre pour s’acquitter de ses obligations financières.
Risque de défaut et risque de taux d’intérêt
Le risque de défaut est le plus souvent associé aux marchés obligataires et obligataires. Il s’agit du risque qu’un emprunteur manque à ses obligations de prêt et ne paie pas les montants impayés au prêteur. En règle générale, une possibilité de défaut plus élevée se traduit par un montant d’intérêt plus élevé payé sur une obligation. Ainsi, les investisseurs doivent tenir compte d’un compromis risque / rendement lorsqu’ils examinent les rendements des obligations.
Le risque de taux d’intérêt fait référence aux pertes potentielles d’investissement dues à la hausse des taux d’intérêt. Cela est particulièrement notable lorsque l’on investit avec des obligations, car le prix d’une obligation baisse généralement à mesure que les taux d’intérêt augmentent. En effet, les obligations paient un taux de pourcentage fixe et, à mesure que les taux d’intérêt augmentent, les obligations existantes doivent concurrencer les obligations plus récentes qui seront émises à des taux plus élevés. Pour ce faire, le prix de l’ancienne obligation doit baisser, et c’est le risque de détenir des obligations à mesure que les taux augmentent.