UDAAP - KamilTaylan.blog
18 avril 2021 14:32

UDAAP

Qu’est-ce que UDAAP?

UDAAP est un acronyme faisant référence aux actes ou pratiques déloyaux, trompeurs ou abusifs de ceux qui offrent des produits ou services financiers aux consommateurs. Les UDAAP sont illégaux, selon le Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act  de 2010.

Le Bureau de la protection financière des consommateurs (CFPB) établit des règles sur les UDAAP et la Federal Trade Commission  (FTC) aide à les appliquer.

Comprendre UDAAP

Après la crise financière de 2008, les régulateurs ont créé de nouvelles lois pour protéger les consommateurs et pour accroître la confiance des consommateurs dans les transactions financières. La définition et l’interdiction des UDAAP figuraient parmi les nombreuses étapes de ce processus.



La loi ne couvre généralement pas les préjudices émotionnels, sauf éventuellement en cas de harcèlement excessif.

Le gouvernement ne détermine pas quels produits et services financiers conviennent le mieux aux consommateurs, mais il exige que les consommateurs aient accès à des informations qui leur permettent de choisir les meilleures options pour leur situation. Les consommateurs ne devraient avoir à prendre que des mesures raisonnables – et non des mesures peu pratiques ou coûteuses – pour déterminer si l’achat de certains produits ou services financiers est dans leur meilleur intérêt.

Dodd-Frank définit une pratique déloyale comme une pratique qui nuit financièrement aux consommateurs et que les consommateurs ne peuvent raisonnablement éviter. Le préjudice ne doit pas nécessairement impliquer une grande somme d’argent.

Points clés à retenir

  • L’acronyme UDAAP fait référence aux actes ou pratiques déloyaux, trompeurs ou abusifs de ceux qui offrent des produits ou services financiers aux consommateurs.
  • À la suite de la crise financière de 2008, les régulateurs ont créé de nouvelles lois pour protéger les consommateurs; la définition et l’interdiction des UDAAP figuraient parmi les nombreuses étapes de ce processus.
  • Les fournisseurs de produits et de services financiers ne sont pas autorisés à contraindre ou à tromper les consommateurs pour qu’ils effectuent des achats non désirés, ni à les induire en erreur par des déclarations spécifiques ou par un manque de divulgation claire et complète.

En vertu de la loi, les pratiques déloyales n’ont pas d’avantages pour les consommateurs ou pour la concurrence sur le marché qui feraient du potentiel de préjudice un compromis valable. La loi ne couvre généralement pas les préjudices émotionnels, sauf éventuellement en cas de harcèlement excessif. Les fournisseurs de produits et de services financiers ne sont pas autorisés à contraindre ou à tromper les consommateurs pour qu’ils effectuent des achats non désirés, ni à les induire en erreur par des déclarations spécifiques ou par un manque de divulgation claire et complète.

Exemples UDAAP

Voici des exemples de pratiques déloyales ou trompeuses:

  • Un prêteur conservant un privilège sur une maison pour laquelle un consommateur a entièrement payé
  • Une société de cartes de crédit émettant des chèques de dépannage aux consommateurs, puis refusant d’honorer les chèques sans en informer ces consommateurs
  • Une banque entretenant une relation avec un client qui a commis une fraude à plusieurs reprises
  • Un concessionnaire automobile annonce un acompte de 0 $ pour la location d’une voiture sans divulguer clairement les frais associés
  • Un prêteur hypothécaire annonçant des prêts hypothécaires à taux fixe, mais ne vendant que des prêts hypothécaires à taux variable

Les régulateurs évaluent régulièrement les produits et services financiers à la recherche de sources potentielles de préjudice pour les consommateurs.

En octobre 2012, le CFPB a ordonné à trois filiales d’ American Express de rembourser environ 85 millions de dollars à environ 250 000 clients. Le CFPB a déterminé que les filiales avaient nui aux consommateurs dans des interactions allant de la publicité des cartes de crédit à l’acceptation de paiements en passant par le recouvrement des dettes. Le bureau a constaté que les consommateurs étaient trompés sur les remises sur les cartes de crédit et sur les avantages du remboursement d’anciennes dettes. Le CFPB a également constaté que certains demandeurs avaient été traités illégalement différemment en fonction de leur âge, entre autres chefs d’accusation.