Super-couverture
Qu’est-ce que la super-couverture?
La super-couverture est une stratégie qui couvre les positions avec un plan de négociation autofinancé. Il utilise le prix le plus bas pouvant être payé pour un portefeuille couvert de sorte que sa valeur soit supérieure ou égale au portefeuille initial à un moment futur défini.
La super-couverture oblige l’investisseur à créer un portefeuille de réplication compensatoire pour un actif ou une série de flux de trésorerie donnés. La super-couverture est une stratégie de gestion des risques qui, en théorie, aidera les investisseurs à construire un portefeuille qui reste rentable indépendamment des fluctuations du marché.
Points clés à retenir
- La super-couverture est une stratégie de gestion des risques que les traders utilisent pour couvrir leurs positions.
- La super-couverture oblige le trader à construire un portefeuille de réplication compensatoire pour l’actif ou la série de flux de trésorerie qu’il tente de couvrir.
- Les stratégies de super-couverture sont autofinancées, ce qui signifie que le trader finance l’achat d’un nouvel actif avec la vente d’un ancien.
- La mise en place d’une super-couverture optimale peut être difficile car la réplication des portefeuilles est rarement une réplique exacte de l’original.
- Les coûts de transaction pour construire et entretenir la couverture peuvent également s’additionner, réduisant ainsi le potentiel de profit global.
Comment fonctionne la super-couverture
Les traders peuvent utiliser une opération de couverture pour limiter le risque d’investissement d’un actif sous-jacent. Pour ce faire, ils peuvent acheter des options ou des contrats à terme. Ceux-ci sont achetés dans des positions opposées à l’actif sous-jacent afin de bloquer un certain montant de gain. Le prix de super-couverture du portefeuille A équivaut au plus petit montant qui doit être payé pour un portefeuille B admissible à l’heure actuelle, de sorte qu’à un moment précis dans le futur, la valeur du portefeuille B soit au moins aussi élevée que celle du portefeuille A.
Dans un marché complet, le prix de super-couverture équivaut au prix de couverture du portefeuille initial. Dans un marché incomplet, comme les options, le coût d’une telle stratégie peut s’avérer trop élevé. L’idée de super-couverture a été étudiée par des universitaires. Cependant, il s’agit d’un idéal théorique et il est difficile à mettre en œuvre dans le monde réel.
Super-couverture vs sous-couverture
Le prix de sous-couverture est la valeur la plus élevée qui puisse être payée de sorte que dans toute situation possible à un moment précis dans le futur, vous ayez un deuxième portefeuille d’une valeur inférieure ou égale à celle initiale. Les limites supérieure et inférieure créées par les prix de sous-couverture et de super-couverture sont les limites de non-arbitrage, qui précisent les limites du prix du portefeuille.
Les limites de prix sans arbitrage sont un exemple de ce que les traders appellent des limites de bonnes affaires, qui représentent la fourchette de prix qu’un commerçant estime qu’il obtiendra une bonne affaire en fonction de ses préférences individuelles.
Certains traders tentent d’établir des limites optimales de super-couverture et de sous-couverture dans le cadre d’une stratégie de négociation d’options exotiques, telles que les options quanto, les options de panier et les options knock-out.
Portefeuilles de super-couverture et d’autofinancement
Un portefeuille autofinancé est un concept important en mathématiques financières. Un portefeuille s’autofinance s’il n’y a pas d’infusion externe ou de retrait d’argent. En d’autres termes, l’achat d’un nouvel actif doit être financé par la vente d’un ancien.
Un portefeuille autofinancé est un portefeuille répliquant. En finance mathématique, un portefeuille de réplication pour un actif donné ou une série de flux de trésorerie est un portefeuille d’actifs ayant les mêmes propriétés.
Couverture et réplication de portefeuilles
Étant donné un actif ou un passif, un portefeuille de réplication de compensation est appelé une couverture. Cela peut être statique ou dynamique. Dans la plupart des cas, une couverture statique n’oblige pas le trader à rééquilibrer le portefeuille lorsque le prix ou la volatilité des titres qu’il couvre fluctue. En effet, la couverture statique se compose d’actifs qui reflètent les flux de trésorerie de l’actif sous-jacent et n’obligent pas le trader à effectuer des ajustements pour maintenir la couverture.
Cela contraste avec une couverture dynamique, qui oblige le trader à ajuster fréquemment la couverture lorsque le prix de l’actif sous-jacent évolue. Les couvertures dynamiques sont construites en achetant des options qui ont des « Grecs » qui sont similaires à ceux de l’actif sous-jacent.
La création du portefeuille de réplication optimal peut obliger le trader à s’engager dans une approche plus active de la gestion de portefeuille. Dans certains cas, cela peut devenir une activité longue et complexe qui convient le mieux aux traders plus avancés.
En pratique, la réplication de portefeuilles est rarement, voire jamais, des réplications exactes. La réplication dynamique est imparfaite car les mouvements de prix réels ne sont pas infinitésimales. Étant donné que les coûts de transaction pour modifier la couverture ne sont pas nuls, le trader doit tenir compte de ces coûts potentiels lorsqu’il décide de poursuivre une stratégie de super-couverture.