Article non monétaire
Qu’est-ce qu’un article non monétaire?
Un élément non monétaire a deux significations différentes. Dans le secteur bancaire, le terme est utilisé pour décrire un instrument négociable, tel qu’un chèque ou une traite bancaire, qui est déposé mais qui ne peut être crédité tant qu’il n’a pas liquidé le compte de l’émetteur.
Alternativement, en comptabilité, un élément hors caisse se réfère à une dépense inscrite dans un compte de résultat, telle que la dépréciation du capital, les gains ou pertes d’investissement, qui n’implique pas de paiement en espèces.
Points clés à retenir
- Dans le secteur bancaire, un effet autre qu’en espèces est un instrument négociable – comme un chèque ou une traite bancaire – qui est déposé mais qui ne peut être crédité tant qu’il n’a pas été apuré sur le compte de l’émetteur.
- En comptabilité, un élément hors caisse se réfère à une dépense inscrite dans un compte de résultat, telle que la dépréciation du capital, les gains ou pertes d’investissement, qui n’implique pas de paiement en espèces.
Comprendre les éléments non monétaires
Comptabilité
Les déclarations de revenus, un outil utilisé par les entreprises dans les états financiers pour indiquer aux investisseurs combien d’argent elles ont gagné et perdu, peuvent inclure plusieurs éléments qui affectent les bénéfices mais pas les flux de trésorerie. En effet, dans la comptabilité d’exercice, les entreprises mesurent leurs revenus en incluant également les transactions qui n’impliquent pas de paiement en espèces pour donner une image plus précise de leur situation financière actuelle.
Des exemples d’éléments hors trésorerie comprennent les impôts différés sur le revenu, les dépréciations de la valeur des sociétés acquises, la rémunération à base d’actions des salariés, ainsi que les amortissements.
Bancaire
Les banques mettent souvent plusieurs jours en attente sur un gros élément non monétaire, tel qu’un chèque, en fonction de l’historique du compte du client et de ce que l’on sait du payeur (par exemple, si l’organisation émettrice a les moyens financiers de chèque présenté).
La courte période pendant laquelle les deux banques ont les fonds à leur disposition – entre le moment où le chèque est présenté et le retrait de l’argent du compte du payeur – s’appelle le flottant.
Exemple d’amortissement et d’amortissement
La dépréciation et l’amortissement sont peut-être les deux exemples les plus courants de dépenses qui réduisent le revenu imposable sans affecter les flux de trésorerie. Facteur d’entreprises de la valeur détérioration de leurs actifs au fil du temps dans un processus connu sous le nom Amort i ation pour les actifs corporels et amortissement des actifs incorporels.
Par exemple, supposons qu’une entreprise de fabrication appelée société A investisse 200 000 $ pour un nouvel équipement de haute technologie afin de stimuler la production. La nouvelle machinerie devrait durer 10 ans, c’est pourquoi les comptables de la société A conseillent de répartir le coût sur toute la période de sa vie utile, plutôt que de tout dépenser en un seul coup. Ils tiennent également compte du fait que l’équipement a une valeur de récupération, le montant qu’il vaudra après 10 ans, de 30 000 $.
L’amortissement cherche à faire correspondre les revenus avec ses dépenses associées. Diviser 170 000 $ par 10 signifie que l’équipement acheté sera présenté comme une dépense hors caisse de 17 000 $ par an au cours de la prochaine décennie. Cependant, aucun montant n’a été effectivement versé lorsque ces dépenses annuelles ont été enregistrées, de sorte qu’elles apparaissent dans les états des résultats comme une charge hors caisse.
Considérations particulières
Les éléments non monétaires apparaissent fréquemment dans les états financiers, mais les investisseurs les négligent souvent et supposent que tout est au-dessus du tableau. Comme tous les domaines de la comptabilité financière, il est parfois avantageux d’adopter une approche plus sceptique.
L’un des plus grands risques associés aux articles non monétaires est qu’ils sont souvent basés sur des hypothèses, influencées par des expériences passées. Les utilisateurs de la comptabilité d’exercice ont régulièrement été reconnus coupables, innocemment ou non, de ne pas avoir estimé avec précision les revenus et les dépenses.
Par exemple, l’équipement de l’entreprise A peut devoir être amorti avant 10 ans, ou peut-être s’avérer utile plus longtemps que prévu. Sa valeur de récupération estimée peut également être erronée. Finalement, les entreprises sont tenues de mettre à jour et de déclarer les dépenses réelles, ce qui peut entraîner de grandes surprises.