17 avril 2021 18:51

Compte de dividende en capital (CDA)

Qu’est-ce qu’un compte de dividende en capital (CDC)?

Le compte de dividendes en capital (CDC) est un compte spécial d’impôt sur les sociétés qui donne aux actionnaires des dividendes en capital désignés, non imposables. Ce compte est généralement utilisé au Canada et n’est pas enregistré dans les écritures comptables imposables ou les états financiers de la société.

Points clés à retenir

  • Le compte de dividendes en capital (CDC) est un compte spécial d’impôt sur les sociétés qui donne aux actionnaires des dividendes en capital désignés, non imposables.
  • Lorsqu’une entreprise génère une plus-value de la vente ou de la cession d’un actif, 50% de la plus-value est soumise à un impôt sur les plus-values. La partie non imposable du gain total réalisé par la société est ensuite ajoutée au compte de dividende en capital (CDC), qui est ensuite distribué aux actionnaires.
  • Le solde du CDC augmente de 50% de tout gain en capital réalisé par une entreprise et diminue de 50% de toute perte en capital subie par l’entreprise.
  • Les comptes de dividendes en capital sont plus couramment utilisés au Canada.

Comprendre les comptes de dividendes en capital (CDA)

Un dividende en capital est un type de paiement qu’une entreprise effectue à ses actionnaires. Le paiement est prélevé sur le capital versé et non sur les bénéfices non répartis de la société comme c’est le cas pour les dividendes ordinaires. Lorsque les dividendes en capital sont versés aux actionnaires, ils ne sont pas imposables parce que les dividendes sont considérés comme un remboursement du capital versé par les investisseurs.

Lorsqu’une entreprise génère une plus-value par la vente ou la cession d’un actif, 50% de la plus-value est soumise à un impôt sur les plus-values. La partie non imposable du gain total réalisé par la société est ajoutée au compte de dividende en capital (CDC). Le compte de dividende en capital fait partie d’une disposition fiscale dont le but est de permettre la remise à ses actionnaires de l’argent non imposable reçu par une société à ses actionnaires, en franchise d’impôt. Par conséquent, les actionnaires ne sont pas tenus de payer des impôts sur ces distributions. Tant que la société dispose de ce compte théorique, elle peut désigner un montant approprié de dividendes comme dividende en capital.

Le solde du CDC augmente de 50% de tout gain en capital réalisé par une entreprise et diminue de 50% de toute perte en capital subie par l’entreprise. Le CDA d’une entreprise augmente également lorsque d’autres sociétés versent des dividendes en capital à l’entreprise. Une société qui reçoit un produit d’ assurance-vie supérieur au coût de base de l’assurance-vie verra le montant excédentaire ajouté au solde du CDC. Enfin, certaines distributions faites par une fiducie à une société à la fin de l’année d’imposition de la fiducie augmentent le solde du compte de dividendes en capital d’une entreprise.

Un dividende en capital ne peut être déclaré que si le solde du CDC est positif. Une société qui verse des dividendes aux actionnaires d’un montant supérieur à ce qui est disponible dans le CDC sera soumise à une forte pénalité fiscale de 60% de l’excédent de dividende. Le solde du CDC ne se trouve pas dans les états financiers d’une entreprise, mais peut être déclaré dans les notes aux états financiers à titre informatif seulement.

Le compte de dividendes en capital est plus couramment utilisé au Canada. Un actionnaire qui est un non-résident du Canada doit payer une retenue d’impôt forfaitaire de 25% sur tout dividende en capital reçu. Le taux de retenue d’impôt peut être réduit si le dividende est versé à un actionnaire qui a sa résidence dans un pays qui a conclu une convention fiscale avec le Canada. Par exemple, un actionnaire américain qui reçoit un dividende en capital d’une société canadienne sera assujetti à une retenue d’impôt de seulement 5% (25% moins 20% d’impôt américain dû sur les dividendes qualifiés ). En outre, les investisseurs non résidents seraient très probablement imposés en vertu des lois fiscales de leur pays de résidence.