Comment les spéculateurs profitent-ils des options?
En résumé, les options sont des dérivés financiers qui donnent à leurs détenteurs le droit d’acheter ou de vendre un actif spécifique à un moment précis à un prix donné ( prix d’exercice ). Il existe deux types d’options: les appels et les put. Les options d’achat font référence aux options qui permettent au détenteur de l’option d’acheter un actif tandis que les options de vente permettent au détenteur de vendre un actif.
La spéculation, par définition, oblige un commerçant à prendre position sur un marché, pariant que le prix d’un titre ou d’un actif augmentera ou diminuera. Les spéculateurs essaient de faire de gros profits, et une façon d’y parvenir consiste à utiliser des produits dérivés qui utilisent de grandes quantités de levier. C’est là que les options entrent en jeu.
Options en fonctionnement
Les options fournissent une source de levier, car elles peuvent être un peu moins chères à l’achat par rapport au stock réel. Cela permet à un trader de contrôler une position plus importante en options, par rapport à la possession de l’ action sous-jacente. Par exemple, supposons qu’un trader ait 2 000 $ à investir, qu’une action XYZ coûte 50 $ et une option d’achat XYZ (avec un prix d’exercice de 70 $ qui expire dans un mois) coûte 0,20 $ chacune. La prime est donc de 2 $ par contrat puisque chaque contrat d’options est basé sur 100 actions.
Si le commerçant n’achète que des actions, il y aura simplement une position longue de 40 actions (2 000 $ / 50 $). Mais, si une position est prise en utilisant uniquement des options (2 000 $ / 2 $), ils contrôleraient effectivement une position de 1 000 actions. Dans ce cas, les gains et les pertes seraient amplifiés par l’effet de levier tiré de l’utilisation des options. Dans cet exemple, si l’action XYZ tombe à 49 $ en six mois, dans le scénario tout en actions, la position du trader vaut 1 960 $ (une perte de 40 $), alors que dans la situation toutes options, la valeur totale serait de 0 $ à expiration puisque les options expireraient sans valeur parce que personne n’accepterait d’acheter des actions à un prix supérieur à la valeur marchande actuelle.
L’anticipation du spéculateur sur l’orientation future de l’actif déterminera le type de stratégie d’options à adopter. Si le spéculateur estime qu’un actif augmentera en valeur, il devrait acheter des options d’achat dont le prix d’exercice est inférieur au niveau de prix prévu ou visé. Dans le cas où la croyance du spéculateur est correcte et que le prix de l’actif augmente effectivement substantiellement, il pourra clôturer la position et réaliser un gain (en vendant l’option d’achat au prix qui sera égal à la différence entre le prix d’exercice et la valeur marchande).
En revanche, si le spéculateur estime qu’un actif va perdre de la valeur, il achètera plutôt des options de vente avec un prix d’exercice supérieur au niveau de prix anticipé. Si le prix de l’actif tombe en dessous du prix d’exercice de l’ option de vente, le spéculateur peut vendre les options de vente à un prix égal à la différence entre le prix d’exercice et le prix du marché afin de réaliser les gains applicables.