Flowback
Qu’est-ce que Flowback?
Flowback décrit la forte augmentation de la pression à la vente que les investisseurs exercent sur les actions d’une société cotée en bourse dans le pays d’émission en raison d’une fusion ou d’une acquisition transfrontalière imminente. Dans certaines situations, les investisseurs étrangers n’ont d’autre choix que de vendre leurs actions lorsque la fusion aboutit à un investissement qui ne répond plus à leurs objectifs d’investissement.
Flowback peut également faire référence au droit d’un investisseur de convertir un American Depositary Receipt (ADR) en son action représentative.
Points clés à retenir
- Le flowback est une pression de vente accrue en raison d’une fusion ou d’une acquisition transfrontalière.
- La vente se produit parce que les investisseurs peuvent ne pas vouloir détenir un nouvel investissement étranger ou que la nouvelle société peut ne plus répondre aux critères d’investissement de l’investisseur ou du gestionnaire de fonds.
- Des retours en arrière dans les ADR peuvent également se produire en raison d’écarts de prix lorsqu’une entreprise est cotée sur plus d’une bourse mondiale. Les arbitragistes vendront les actions surévaluées et achèteront celles sous-évaluées.
Comprendre Flowback
Le reflux se produit lorsqu’un titre subit une pression de vente accrue à la suite d’une fusion transfrontalière imminente. Cela se produit parce que la société nouvellement fusionnée ne sera plus domiciliée dans l’un des pays. Les investisseurs dans le pays dans lequel la société ne résidera plus peuvent vendre leurs actions car les actions représenteront bientôt un investissement étranger, au lieu d’un investissement national. Les gestionnaires de fonds peuvent être contraints de vendre leurs actions car la société étrangère issue de la fusion peut ne plus répondre aux critères de portefeuille du fonds.
Par exemple, le fonds d’indice technologique du pays A ne traite que des actions technologiques du pays A. La principale société technologique du pays A, ABC, décide de fusionner avec la société leader du pays B, DEF, et incorpore la nouvelle société, ABEF, dans le pays B.
L’effet net de cette action obligerait le fonds indiciel mentionné précédemment à vendre toutes ses parts dans ABC, car la société ne rentrera plus dans la thèse d’investissement du fonds. Dans de tels cas, les entreprises devraient examiner les retours en arrière qui se produisent à la suite d’opérations sur titres pour éviter que les cours des actions ne chutent.
Le flowback dans les ADR se produit lorsque le prix de l’ADR est supérieur au cours de l’action des actions ordinaires de la société qui se négocient sur une bourse cotée sur leur marché d’origine. Les arbitragistes peuvent profiter en vendant les actions surévaluées et en achetant simultanément les actions sous-évaluées.
Pertinence du flowback
Les fusions et acquisitions transfrontalières sont à la hausse alors que les marchés mondiaux deviennent de plus en plus interconnectés et que les entreprises voient des Mylan et Medtronic ainsi que la société industrielle Johnson Controls.
Ces transactions n’ont pas entraîné de reflux sérieux, mais elles ont touché les actionnaires de la société qui déménagent son domicile fiscal dans un pays étranger. En vertu des règles de l’IRS au plus fort de la frénésie d’inversion entre 2012-2016, les investisseurs de ces sociétés étaient imposés comme s’ils avaient vendu toutes leurs actions.
Les ADR et les certificats de dépôt pour les actions étrangères à négocier sur les marchés où elles ne sont pas domiciliées ont gagné en influence, créant davantage de possibilités de retour. Il existe plus de 2 000 ADR disponibles à l’achat.
Exemple de flowback dans le monde réel
En 2004, la banque espagnole Santander a acheté la banque britannique Abbey National pour 8,5 milliards de livres sterling en espèces et en actions. Pendant que l’appel d’offres pour la société se poursuivait, 14 des 20 plus grands actionnaires d’Abbey ont réduit leurs positions de 56%, selon le Financial Times. Il s’agit d’une pression de vente importante à la suite de l’acquisition, appelée flowback.
Pour éviter d’autres retours, Santander a tenté d’apaiser les actionnaires britanniques en leur permettant de recevoir des dividendes en livres sterling. Cela a permis aux détenteurs britanniques d’éviter les coûts de conversion des dividendes en euros en livres sterling de leur pays d’origine. L’ acquisition a été finalisée fin 2004.