Fonds d’échange
Qu’est-ce qu’un fonds d’échange?
Un fonds d’échange, également connu sous le nom de fonds d’échange, est un arrangement entre des actionnaires concentrés de différentes sociétés qui regroupe des actions et permet à un investisseur d’échanger sa grande participation d’une seule action contre des unités de l’ensemble du portefeuille du pool. Les fonds d’échange offrent aux investisseurs un moyen facile de diversifier leurs avoirs tout en reportant les impôts sur les gains en capital.
Les fonds d’échange ne doivent pas être confondus avec les fonds négociés en bourse (ETF), qui sont des titres de type fonds commun de placement qui se négocient en bourse.
Points clés à retenir
- Les fonds d’échange regroupent de grandes quantités d’actionnaires concentrés de différentes sociétés dans un seul pool d’investissement.
- Le but est de permettre aux grands actionnaires d’une même société d’échanger leur participation concentrée en échange d’une part du portefeuille plus diversifié du pool.
- Les fonds d’échange sont particulièrement attrayants pour les actionnaires concentrés qui souhaitent diversifier leurs avoirs autrement restreints.
- Ils attirent également les grands investisseurs qui ont des actions très appréciées qui seraient soumises à un énorme impôt sur les plus-values s’ils cherchaient à se diversifier en vendant ces actions pour en acheter d’autres sur le marché.
Comment fonctionnent les fonds d’échange
Le fonds d’échange profite du fait qu’il existe un certain nombre d’investisseurs dans une position similaire avec une position d’actions concentrée qui souhaitent se diversifier. Ainsi, dans ce type de fonds, plusieurs investisseurs mettent en commun leurs actions dans un partenariat, et chaque investisseur reçoit une part au prorata du fonds d’échange. Désormais, l’investisseur détient une part d’un fonds qui contient un portefeuille de différentes actions, ce qui permet une certaine diversification. Cette approche permet non seulement d’obtenir une mesure de diversification pour l’investisseur, mais elle permet également le report des impôts.
Étant donné qu’un investisseur échange des actions avec le fonds, aucune vente n’a lieu réellement. Cela permet à l’investisseur de différer le paiement de l’impôt sur les gains en capital jusqu’à ce qu’il vende les parts du fonds. Il existe à la fois des fonds d’échange privés et publics. Le premier traite avec des sociétés qui ne sont pas cotées en bourse, offrant aux investisseurs un moyen de diversifier leurs avoirs en capital investissement. Les fonds publics offrent aux investisseurs des actions de portefeuille contenant des sociétés cotées en bourse.
Les fonds d’échange sont conçus pour attirer principalement les investisseurs qui se concentraient auparavant sur la construction de positions concentrées sur des actions restreintes ou très appréciées, mais qui cherchent maintenant à se diversifier. En règle générale, une grande banque, une société d’investissement ou une autre institution financière créera un fonds qui aura une certaine taille et un mélange qu’il vise en termes de stock qui est apporté.
Les participants à un fonds d’échange apporteront une partie des actions qu’ils détiennent, qui seront ensuite regroupées avec les actions d’autres investisseurs. Avec chaque actionnaire qui cotise, le portefeuille se diversifie de plus en plus. Un fonds d’échange peut être commercialisé auprès des dirigeants et des propriétaires d’entreprise, qui ont accumulé des positions qui sont généralement centrées sur une ou une poignée d’entreprises. La participation au fonds leur permet de diversifier ces positions fortement concentrées sur les actions.
Exigences du fonds d’échange
Les fonds échangés peuvent exiger que les participants potentiels disposent d’une liquidité minimale de 5 millions de dollars en espèces pour adhérer et contribuer. Les fonds d’échange auront également généralement une période de blocage de sept ans pour satisfaire aux exigences de report d’impôt, ce qui pourrait poser un problème pour certains investisseurs.
Au fur et à mesure de la croissance du fonds et lorsque suffisamment d’actions ont été apportées, le fonds se ferme aux nouvelles actions. Ensuite, chaque investisseur se voit attribuer un intérêt dans les actions collectives en fonction de leur part des apports d’origine. Les actions du fonds transférées au fonds d’échange ne sont pas immédiatement soumises à l’impôt sur les plus-values.
Si un investisseur décide de quitter un fonds d’échange, il recevra des actions tirées du fonds plutôt que des liquidités. Ces parts dépendront de ce qui a été apporté au fonds et sont toujours disponibles. Jusqu’à 80% des actifs d’un fonds d’échange peuvent être des actions, mais le reste doit être constitué d’investissements illiquides, tels que des investissements immobiliers.