17 avril 2021 17:09

Gravité moyenne

Qu’est-ce que la gravité moyenne?

La gravité moyenne est le montant de la perte associée à une réclamation d’assurance moyenne . Il est calculé en divisant le montant total des pertes qu’une compagnie d’assurance reçoit par le nombre de réclamations faites contre des polices qu’elle souscrit.

Points clés à retenir

  • La gravité moyenne est le montant de la perte associée à une réclamation d’assurance moyenne.
  • Il est calculé en divisant le montant total des pertes qu’une compagnie d’assurance reçoit par le nombre de réclamations faites contre les polices qu’elle souscrit.
  • Les compagnies d’assurance s’appuient sur les actuaires et les modèles qu’ils créent pour prévoir les réclamations futures, ainsi que les pertes que ces réclamations pourraient entraîner.
  • Les assureurs utilisent ces informations pour déterminer les primes qu’ils doivent facturer pour atteindre le seuil de rentabilité.

Comprendre la gravité moyenne

Les compagnies d’assurance gagnent de l’argent en facturant des  primes  en échange d’une couverture contre les pertes, puis en réinvestissant ces paiements périodiques dans des actifs générateurs d’intérêts . Afin de générer le plus de profit possible, les assureurs doivent avoir une compréhension de leurs engagements et limiter le nombre de sinistres qu’ils versent.

La gravité, ou le coût des sinistres, est étroitement surveillé pendant le processus de souscription pour chaque type de police. Les données antérieures sont examinées pour montrer le montant de la perte observée pour la réclamation moyenne, ou pour estimer le montant de la perte qu’un assureur devrait attendre de la réclamation moyenne à l’avenir.

Les compagnies d’assurance utilisent ces informations pour déterminer les primes qu’elles doivent facturer pour atteindre le seuil de rentabilité. L’assureur ajoutera ensuite un pourcentage à cette prime afin de pouvoir réaliser un profit.

La prime pure, calculée en multipliant la fréquence par la gravité, représente le montant d’argent que l’assureur devra payer en pertes estimées sur la durée de vie de la police.

Méthodes de gravité moyenne

Les compagnies d’assurance s’appuient sur les actuaires et les modèles qu’ils créent pour prévoir les réclamations futures, ainsi que les pertes que ces réclamations pourraient entraîner. Ces modèles dépendent d’un certain nombre de facteurs, notamment le type de risque assuré, les informations démographiques et géographiques de l’individu ou l’entreprise qui a acheté une police et le nombre de réclamations qui sont faites.

Les actuaires examinent les données antérieures pour déterminer s’il existe des modèles, puis les comparent à l’ industrie dans son ensemble. Ils accordent également une attention particulière aux dynamiques externes, telles que l’environnement, la législation gouvernementale et l’ économie.

Exemple de gravité moyenne

Réclamations d’assurance automobile

À mesure que l’économie se renforce, de plus en plus de voitures neuves sont vendues. Pendant les années de prospérité, la gravité moyenne des sinistres augmente également, en raison du plus grand nombre de voitures sur la route, des personnes conduisant généralement plus loin et des coûts plus élevés associés à la réparation de la technologie la plus moderne.

Important

Le coût moyen des réparations après collision a tendance à augmenter à mesure que les véhicules deviennent plus complexes et comportent plus de matériaux spéciaux.

Entre 2007 et 2011, alors que moins de véhicules neufs étaient vendus en raison de l’impact de la Grande Récession, la gravité annuelle moyenne de la couverture automobile n’a augmenté que de 0,27%. Ensuite, alors que de plus en plus de véhicules neufs ont pris les routes entre 2011 et 2015, la gravité annuelle moyenne a grimpé à 3,10%.

Les réclamations pour dommages corporels, quant à elles, se sont révélées relativement stables avant et après la récession. Si les dommages corporels ont eu un impact significatif sur la rentabilité pendant des années, c’est l’augmentation de la fréquence et de la gravité du côté des dommages physiques qui a pesé sur les marges dans le secteur de l’assurance. Les modèles plus sûrs et plus économiques exigés par les régulateurs étaient plus coûteux à réparer. Cette situation, associée à des conditions météorologiques de plus en plus défavorables, a nui aux assureurs et a contribué à une hausse des primes automobiles.