18 avril 2021 15:00

La variance est-elle bonne ou mauvaise pour les investisseurs en actions?

La variance n’est ni bonne ni mauvaise pour les investisseurs en soi. Cependant, une variance élevée dans un stock est associée à un risque plus élevé, ainsi qu’à un rendement plus élevé. Une faible variance est associée à un risque plus faible et à un rendement inférieur. Les actions à forte variance ont tendance à être bonnes pour les investisseurs agressifs qui sont moins averses au risque, tandis que les actions à faible variance ont tendance à être bonnes pour les investisseurs prudents qui ont moins de tolérance au risque.

La variance est une mesure du degré de risque d’un investissement. Le risque reflète la probabilité que le rendement réel d’un investissement, ou son gain ou sa perte sur une période donnée, soit supérieur ou inférieur aux prévisions. Il est possible qu’une partie ou la totalité de l’investissement soit perdue.

Un cadre de 30 ans, qui gravit les échelons des entreprises avec un revenu en hausse, peut généralement se permettre d’être plus agressif et moins aversion au risque dans la sélection des actions. Les investisseurs de ce type souhaitent généralement avoir des actions à forte variance dans leurs portefeuilles. En revanche, une personne de 68 ans à revenu fixe est susceptible de faire un autre type de compromis risque / rendement, se concentrant plutôt sur les actions à faible variance.

Cependant, selon la théorie moderne du portefeuille (MPT), il est possible de réduire la variance sans compromettre le rendement attendu en combinant plusieurs types d’actifs grâce à l’allocation d’actifs. Dans le cadre de cette approche, un investisseur construit un portefeuille diversifié qui comprend non seulement des actions, mais des types d’actifs tels que des obligations, des matières premières, des fiducies de placement immobilier ou des FPI, des produits d’assurance et des dérivés. Un portefeuille diversifié peut également inclure de la trésorerie ou des équivalents de trésorerie, des devises et du capital-risque, par exemple.

Les professionnels de la finance déterminent la variance en calculant la moyenne des écarts au carré du taux de rendement moyen. L’écart type peut alors être trouvé en calculant la racine carrée de la variance. Au cours d’une année donnée, un investisseur peut s’attendre à ce que le rendement d’une action soit un écart-type inférieur ou supérieur au taux de rendement standard.