Pourquoi les gens disent que septembre est le pire mois pour investir
Pourquoi les gens disent-ils que septembre est le pire mois pour investir?
Souvent, dans les médias financiers, vous entendrez les gens faire référence à des moments spécifiques de la semaine, du mois ou de l’année qui offrent généralement des conditions haussières ou baissières.
L’une des réalités historiques du marché boursier est qu’il a généralement le moins performé au cours du mois de septembre. Le « Stock Trader’s Almanac » rapporte qu’en moyenne, septembre est le mois où les trois principaux indices boursiers sont généralement les plus pauvres. Certains ont surnommé cette baisse annuelle «l’effet de septembre».
Points clés à retenir
- Depuis 1950, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a enregistré une baisse moyenne de 0,8%, tandis que le S&P 500 a enregistré une baisse moyenne de 0,5% au cours du mois de septembre.
- L’effet de septembre est une anomalie du marché, sans rapport avec un événement ou une nouvelle du marché en particulier.
- L’effet de septembre est un phénomène mondial; cela n’affecte pas seulement les marchés américains.
- Certains analystes estiment que l’effet de marché négatif peut être attribuable à un biais comportemental saisonnier, les investisseurs effectuant des changements de portefeuille pour encaisser à la fin de l’été.
Comprendre l’effet de septembre
Depuis 1950, le mois de septembre a connu une baisse moyenne du Dow Jones Industrial Average (DJIA) de 0,8%, tandis que le S&P 500 a enregistré une baisse moyenne de 0,5% en septembre.
Depuis la création du Nasdaq en 1971, son indice composite a chuté en moyenne de 0,5% en septembre. Il s’agit d’une moyenne affichée sur de nombreuses années, et septembre n’est certainement pas le pire mois de négociation boursière chaque année.
L’effet de septembre est une anomalie du marché et n’est pas liée à un événement ou à une nouvelle du marché en particulier. Ces dernières années, l’effet s’est dissipé. Au cours des 25 dernières années, pour le S&P 500, le rendement mensuel moyen pour septembre est d’environ -0,4%, tandis que le rendement mensuel médian est positif.
En outre, des baisses importantes et fréquentes ne se sont pas produites en septembre aussi souvent qu’avant 1990. Une explication est que les investisseurs ont réagi par «pré-positionnement», c’est-à-dire en vendant des actions en août.
Explications de l’effet de septembre
L’effet de septembre ne se limite pas aux actions américaines mais est associé à la plupart des marchés mondiaux. Certains analystes considèrent que l’effet négatif sur les marchés est attribuable à un biais comportemental saisonnier, les investisseurs changeant leurs portefeuilles à la fin de l’été pour encaisser.
Une autre raison pourrait être que la plupart des fonds communs de placement encaissent leurs avoirs pour récolter des pertes fiscales. Une autre théorie particulière souligne le fait que les mois d’été ont généralement des volumes légèrement négociés, car un bon nombre d’investisseurs prennent généralement des vacances et s’abstiennent de négocier activement leurs portefeuilles pendant cette période d’indisponibilité.
Une fois que la saison d’automne commence et que ces investisseurs en vacances retournent au travail, ils quittent les positions qu’ils avaient prévu de vendre. Lorsque cela se produit, le marché subit une pression de vente accrue et, par conséquent, une baisse globale.
De plus, de nombreux fonds communs de placement voient leur exercice se terminer en septembre. Les gestionnaires de fonds communs de placement vendent en moyenne des positions perdantes avant la fin de l’année, et cette tendance est une autre explication possible de la mauvaise performance du marché en septembre.