Arbitrage inversé de trésorerie et de portage
Qu’est-ce qu’un arbitrage de cash and carry inversé?
L’arbitrage reverse cash-and-carry est une stratégie neutre au marché combinant une position courte sur un actif et une position longue à terme sur ce même actif. Son objectif est d’exploiter les inefficacités de tarification entre le prix au comptant ou au comptant de cet actif et le prix futur correspondant pour générer des profits sans risque.
Points clés à retenir
- L’arbitrage reverse cash-and-carry est une stratégie neutre au marché combinant une position courte sur un actif et une position longue à terme sur ce même actif.
- L’arbitrage reverse cash-and-carry cherche à exploiter les inefficacités de tarification entre le prix au comptant de cet actif et le prix à terme correspondant pour générer des profits sans risque.
- Une stratégie d’arbitrage reverse cash-and-carry ne vaut la peine que si le prix à terme est bon marché par rapport au prix au comptant de l’actif.
Comprendre l’arbitrage Cash-and-Carry
Comme son nom l’indique, l’arbitrage cash-and-carry inversé est l’image miroir d’un arbitrage cash-and-carry régulier. Dans ce dernier cas, l’ arbitrageur porte l’actif jusqu’à la date d’expiration du contrat à terme, moment auquel l’actif sera livré contre le contrat à terme.
Pour un arbitrage reverse cash-and-carry, l’arbitrageur détient une position courte sur l’actif, généralement une action ou une marchandise, et une position longue sur le contrat à terme de cet actif.
À l’échéance, l’arbitrageur accepte la livraison de l’actif contre le contrat à terme, qui sert à couvrir la position courte. Cette stratégie n’est viable que si le prix à terme est inférieur au prix au comptant de l’actif. Autrement dit, le produit de la vente à découvert doit dépasser le prix du contrat à terme et les coûts associés au maintien de la position à découvert sur l’actif.
Une stratégie d’arbitrage reverse cash-and-carry ne vaut la peine que si le prix à terme est bon marché par rapport au prix au comptant de l’actif. Il s’agit d’une condition connue sous le nom de rétrocession, dans laquelle les contrats à terme avec des dates d’expiration plus tardives, également connus sous le nom de contrats de mois arrière, se négocient à un prix au comptant. L’arbitrageur parie que cette condition, qui est anormale, reviendra à la forme, créant ainsi l’environnement pour un profit sans risque.
Exemple d’arbitrage cash and carry
Prenons l’exemple suivant d’un arbitrage reverse cash-and-carry. Supposons qu’un actif se négocie actuellement à 104 $, tandis que le contrat à terme d’un mois est au prix de 100 $. De plus, les frais de portage mensuels sur la position courte (par exemple, les dividendes sont payables par le vendeur à découvert) s’élèvent à 2 $. Dans ce cas, l’arbitrageur initierait une position courte sur l’actif à 104 $, et achèterait simultanément le contrat à terme d’un mois à 100 $. À l’échéance du contrat à terme, le trader accepte la livraison de l’actif et l’utilise pour couvrir la position courte de l’actif, assurant ainsi un profit d’arbitrage, ou sans risque, de 2 $ (104 $ – 100 $ – 2 $).
Le terme sans risque n’est pas tout à fait exact car le risque existe toujours, comme une augmentation des frais de portage, ou la société de courtage augmentant ses taux de marge. Cependant, le risque de tout mouvement du marché, qui est la composante principale de toute transaction longue ou courte régulière, est atténué par le fait qu’une fois que la transaction est lancée, l’étape suivante est la livraison de l’actif contre le contrat à terme. Il n’est pas nécessaire d’accéder à l’un ou l’autre côté du commerce sur le marché libre à l’expiration.