18 avril 2021 10:58

Reprise

Qu’est-ce que la recapture?

La récupération est une condition fixée par le vendeur d’un actif qui lui donne le droit de racheter tout ou partie des actifs dans un certain laps de temps. De cette façon, il est similaire à un accord de mise en pension (repo).

La récupération fait également référence à une situation dans laquelle un particulier doit rajouter une déduction d’une année précédente à son revenu.

Points clés à retenir

  • La récupération permet au vendeur d’un actif ou d’une propriété d’en récupérer une partie ou la totalité à une date ultérieure.
  • Le vendeur aura la possibilité de racheter ce qui a été vendu, dans un certain laps de temps, souvent à un prix plus élevé que celui pour lequel il a été initialement vendu.
  • En comptabilité fiscale, la récupération est le processus d’ajustement du revenu imposable plus élevé en raison de certaines déductions effectuées au cours de la période précédente.

Comment fonctionne la récupération

La récupération est un terme utilisé dans les activités transactionnelles entre deux ou plusieurs parties. Il donne au vendeur la possibilité de racheter ses actifs à un moment donné dans le futur après la survenance d’un événement. Par exemple, une entreprise publique peut avoir une clause de récupération, une stipulation qui lui permet de racheter un pourcentage de ses actions sur le marché si son niveau de trésorerie dépasse un seuil fixé. Un prêteur sur gages est un autre exemple qui permet aux vendeurs d’articles ménagers de les récupérer à une date ultérieure.

Une autre forme de récupération peut être observée lorsque deux parties concluent, par exemple, un contrat de location, dans lequel le locataire accepte de payer un pourcentage fixe de ses revenus au bailleur. Si le locataire ne génère pas suffisamment de revenus pour que le contrat de location en vaille la peine pour le bailleur, le bailleur peut choisir de résilier le contrat et de reprendre le contrôle total de la propriété jusqu’à ce qu’un locataire plus rentable soit trouvé.

Lorsqu’une entité est tenue de rajouter une déduction ou un crédit d’une année précédente au revenu, une récupération s’ensuit. Par exemple, lorsqu’une entreprise vend un actif et doit récupérer (rajouter) une partie de l’amortissement, on parle de récupération d’amortissement.

Récupération d’une déduction pour amortissement

La récupération d’amortissement est le gain reçu à la vente d’ immobilisations amortissables qui doit être déclaré comme revenu. La récupération de l’amortissement est évaluée lorsque le prix de vente d’un actif dépasse la base fiscale ou la base du coût rajusté. La différence entre ces chiffres est ainsi «récupérée» en la déclarant comme revenu. La récupération est une disposition fiscale qui permet à l’Internal Revenue Service (IRS) de percevoir des impôts sur toute vente rentable d’actif que le contribuable avait utilisé pour compenser son revenu imposable.Étant donné que la dépréciation d’un actif peut être utilisée pour déduire le revenu ordinaire, tout gain résultant de la cession de l’actif doit être déclaré comme revenu ordinaire, plutôt que comme gain en capital le plus favorable.

La première étape de l’évaluation de la récupération d’amortissement consiste à déterminer le coût de base de l’actif. La base de coût d’origine est le prix qui a été payé pour acquérir l’actif. Le coût de base rajusté est le coût de base d’origine moins toute dépense d’amortissement autorisée ou admissible encourue. Par exemple, disons qu’un équipement professionnel a été acheté pour 10 000 $ et a un coût d’amortissement de 2 000 $ par an. Après quatre ans, son coût de base rajusté sera de 10 000 $ – (2 000 $ x 4) = 2 000 $.

L’amortissement sera récupéré si l’équipement est vendu pour un gain. Si après quatre ans, l’équipement est vendu 3 000 $, l’entreprise aura un gain imposable de 3 000 $ – 2 000 $ = 1 000 $. Il est facile de penser qu’une perte est survenue à la suite de la vente puisque l’actif a été acheté pour 10 000 $ et vendu pour seulement 3 000 $. Cependant, les gains et les pertes sont réalisés sur la base du coût rajusté et non sur la base du coût d’origine. Dans ce cas, l’entreprise doit déclarer un gain récupéré de 1 000 $.