Commerce de tête-faux
Qu’est-ce qu’un faux commerce?
Une fausse transaction se produit lorsque le prix d’un titre fait un mouvement dans une direction, puis s’inverse et se déplace dans la direction opposée. Le commerce de la fausse tête tire son nom d’une tactique couramment utilisée par un joueur de basket-ball ou de football pour rejeter l’opposition, en menant de la tête pour faire semblant de se déplacer dans une direction, puis dans la direction opposée. Le faux échange se produit le plus souvent à des points de cassure clés, tels que des niveaux de support ou de résistance majeurs, ou des moyennes mobiles étroitement surveillées comme la moyenne mobile simple (SMA) de 50 ou 200 jours.
Points clés à retenir
- Un faux commerce se déplace dans une direction, puis inverse sa trajectoire et se déplace dans la direction opposée.
- Les transactions fausses de tête se produisent le plus souvent à des points de cassure clés, tels que des niveaux de support ou de résistance majeurs, ou des moyennes mobiles étroitement surveillées.
- Le faux commerce peut entraîner des pertes importantes car ils se produisent souvent avant le début d’une tendance majeure dans la direction opposée.
Comprendre un commerce faux
Prenons une situation où un indice boursier majeur a atteint de nouveaux sommets dans un contexte de détérioration des fondamentaux économiques. Les traders qui cherchent à vendre l’indice surveilleront de près les niveaux techniques importants pour déterminer si l’avance commence à s’effondrer. Supposons que la progression de l’indice s’arrête et commence à baisser, s’échangeant en dessous d’une moyenne mobile clé à court terme. Les baissiers pourraient se précipiter à ce stade, sur la base de leur point de vue commercial selon lequel la baisse de l’indice a commencé, mais si l’indice renverse par la suite sa trajectoire et monte à la hausse, il s’agirait d’un échange classique.
Les contrariants essaient souvent de tirer profit de faux métiers, car leur philosophie commerciale englobe la volonté d’aller à l’encontre de la foule. Ils soutiennent que marché des changes, qui n’a pas de régulateur centralisé.
Les traders et les investisseurs qui succombent à un faux commerce peuvent subir des pertes importantes, car elles se produisent souvent avant le début d’une tendance majeure dans la direction opposée. Le respect de limites strictes de stop-loss dans de tels cas permet de minimiser les risques.
Le faux commerce et les évasions
Une cassure initiale est généralement suivie d’un certain niveau de retrait. Alors que le prix revient au niveau de cassure d’origine ou un peu plus loin, le trader doit déterminer si le recul est le début d’une fausse tête – une fausse cassure – ou s’il est temporaire, et le marché continuera bientôt dans la direction du éclater. Dans ce dernier cas, le retrait peut présenter une autre opportunité d’entrer dans un mouvement d’évasion.
Flash Crash Head-Fake Trade
Le marché haussier record qui a débuté en mars 2009 a produit de nombreux faux métiers au cours de la dernière décennie. L’exemple le plus connu est peut-être le » Flash Crash » du 6 mai 2010, dans lequel le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a plongé de près de 1000 points en quelques minutes dans le trading intra-journalier avant d’effacer l’essentiel de cette perte par le Fermer. Les traders qui ont fait des paris baissiers à long terme sur les indices boursiers américains, estimant que le «Flash Crash» laissait présager un nouveau marché baissier, ont souffert de voir ces indices atteindre des niveaux records les années suivantes.
Exemple pratique de faux commerce
Le cours de l’action PayPal Holdings Inc. a organisé une fausse transaction le 3 juin 2019, plongeant en dessous du SMA de 50 jours et du bas du 13 mai, un domaine de support clé. Le cours de l’action a rebondi de 3% le jour de bourse suivant pour se refermer au-dessus de la zone de support, donnant le premier indice d’un éventuel échange de tête. Les actions de PayPal ont continué d’augmenter lors des séances de négociation suivantes, la fausse transaction se confirmant le 10 juin, lorsque le prix a clôturé au-dessus du sommet précédent.