17 avril 2021 19:27

Rétention complète

Qu’est-ce que la rétention complète?

La rétention complète est une technique de gestion des risques dans laquelle une entreprise confrontée à un ou des risques décide d’absorber ou d’accepter toute perte potentielle plutôt que de transférer ce risque à un assureur ou à une autre partie. La rétention complète est une forme d’auto-assurance agressive.

Points clés à retenir

  • La rétention totale est une stratégie par laquelle tous les risques potentiels sont acceptés par une entité sans aucune forme de transfert de risque par couverture ou assurance.
  • L’acceptation du risque peut être considérée comme une forme d’auto-assurance, où tous les risques qui ne sont pas acceptés, transférés ou évités sont dits «retenus».
  • Bien que la rétention complète évite les coûts associés à l’assurance ou à d’autres mesures de transfert des risques, elle peut s’avérer désastreuse si un événement grave survient et n’est pas assuré.

Comprendre la rétention complète

La rétention totale signifie qu’aucune option de financement extérieur n’est recherchée. L’entreprise serait responsable de tous les coûts et dommages résultant d’une crise, d’un accident ou d’autres incidents imprévus pouvant entraîner des pertes.

La rétention fait référence à la prise en charge du risque de perte ou de dommages. Cela exprime la manière dont une partie, généralement une entreprise, gère ou gère son risque. Lorsqu’une entreprise conserve le risque, elle l’absorbe elle-même, au lieu de le transférer à un assureur. Une entreprise ou un particulier peut assumer ce risque au moyen de franchises ou d’ auto-assurance, ou en n’ayant aucune assurance du tout.

Pour décider de faire appel à un assureur pour couvrir les pertes potentielles ou pour financer les pertes elles-mêmes, une entreprise ou une organisation doit estimer l’étendue des pertes auxquelles elle peut faire face. Une entreprise peut faire appel à un tiers, tel qu’un assureur, pour couvrir les réclamations qui peuvent être substantielles ou imprévisibles, telles que les dommages causés par des inondations, tout en conservant certains autres types de risques pour l’auto-couverture.

Exemple complet de conservation et alternatives

Un exemple de risque qu’une entreprise peut être disposée à conserver pourrait être l’endommagement d’un toit métallique extérieur au-dessus d’un hangar. L’entreprise peut plutôt décider de mettre de côté des fonds pour le remplacement éventuel du toit du hangar plutôt que d’acheter une police d’assurance pour payer son remplacement.

Plutôt que d’assumer la responsabilité d’un risque entier, une entreprise peut choisir une approche de rétention partielle des risques auxquels elle est confrontée. Dans ce cas, l’entreprise transférera une partie du risque à un assureur en échange d’une prime, mais pourra être responsable d’une franchise. Alternativement, il peut être responsable de toute perte excédant la couverture offerte par une police d’assurance. Si l’entreprise estime que les risques sont faibles, elle peut choisir une police qui a une franchise élevée, car cela se traduit généralement par une prime inférieure et donc plus d’économies de coûts.

Une entreprise peut également assumer accidentellement une rétention complète si elle n’identifie pas qu’elle fait face à un risque et ne sait donc pas poursuivre une stratégie de transfert de risque. Dans ce cas, l’entreprise est considérée comme non assurée par défaut, car elle n’a pas souscrit d’assurance et ne savait pas qu’elle le pouvait.

En résumé, il existe plusieurs façons d’aborder et de traiter les risques dans le cadre de la gestion des risques. Ils incluent:

  • Évitement : cela implique de modifier les plans pour éliminer un risque. Cette stratégie convient aux risques susceptibles d’avoir un impact significatif sur une entreprise ou un projet.
  • Transfert : Applicable aux projets avec plusieurs parties. Pas fréquemment utilisé. Comprend souvent une assurance. Également appelées «partage des risques», les polices d’assurance transfèrent efficacement le risque de l’assuré à l’assureur.
  • couverture sont des formes courantes d’atténuation des risques.
  • Exploitation : certains risques sont bons, par exemple si un produit est si populaire qu’il n’y a pas assez de personnel pour suivre les ventes. Dans un tel cas, le risque peut être exploité en ajoutant plus de personnel de vente.