Cycle de souscription
Qu’est-ce qu’un cycle de souscription?
Le cycle de souscription fait référence aux fluctuations de l’activité d’assurance sur une période donnée. Un cycle de souscription typique s’étale sur plusieurs années, les conditions du marché des activités de souscription passant de boom en effondrement et de retour en boom. Un cycle de souscription est également appelé «cycle d’assurance».
Points clés à retenir
- Le cycle de souscription fait référence aux fluctuations de l’activité d’assurance sur une période donnée.
- Les fluctuations du cycle de souscription se composent de conditions de marché qui vont d’un cycle d’expansion à un cycle de ralentissement et encore une fois.
- Le cycle de souscription commence avec de nombreux concurrents et des primes faibles, puis après une flambée des sinistres et des insolvabilités de compagnies d’assurance, la concurrence diminue et les primes augmentent.
- Après cette période, des entrants nets entrent sur le marché, augmentant la concurrence, entraînant une réduction des primes et le cycle de souscription recommence.
- Le cycle de souscription est l’un des plus grands défis auxquels les compagnies d’assurance sont confrontées et elles essaient constamment de le gérer au mieux de leurs capacités.
Comprendre un cycle de souscription
Le cycle de souscription représente le flux et le reflux des affaires entre les marchés de l’assurance douce et dure. Au début d’un cycle de souscription, l’activité est molle en raison d’une concurrence accrue et d’une capacité d’assurance excédentaire, ce qui fait que les primes sont faibles. Ensuite, une catastrophe naturelle ou un autre événement entraîne une flambée des réclamations d’assurance, ce qui entraîne la faillite des assureurs les moins capitalisés.
Une concurrence réduite et une capacité d’assurance plus faible conduisent à de meilleures conditions de souscription pour les assureurs survivants, leur permettant d’augmenter les primes et d’afficher une solide croissance des bénéfices. Au fur et à mesure que les réclamations d’assurance sont remboursées et que la vague de nouvelles réclamations diminue, les compagnies d’assurance reviennent lentement à la rentabilité. De nouvelles compagnies d’assurance entrent alors sur le marché, offrant des primes moins élevées et des exigences plus souples que les compagnies existantes. Les entreprises existantes sont alors obligées d’assouplir leurs exigences pour rester compétitives, et le cycle d’ assurance recommence.
Le cycle de souscription se perpétue car la majorité des compagnies d’assurance placent les gains à court terme sur la stabilité à long terme, vendant des assurances sans se soucier de ce qui se passe lorsque le marché mou se termine. La seule façon de réglementer ou d’isoler efficacement une compagnie d’assurance contre les effets du cycle d’assurance est d’ignorer la rentabilité à court terme et de se concentrer sur l’épargne du capital. Une compagnie d’assurance peut également envisager d’établir des limites et de mettre de l’argent de côté dans un compte de type «jour de pluie». Une efficacité disciplinée peut avoir un effet considérable sur la stabilité financière d’une entreprise et ses perspectives commerciales à long terme.
Gérer un cycle de souscription
Comme pour la plupart des cycles économiques, le cycle de souscription est un phénomène très difficile à éliminer. Le concept a été un phénomène compris depuis au moins les années 1920 et a depuis été traité comme un concept central dans l’industrie. En 2006, le géant de l’assurance Lloyd’s de Londres a identifié la gestion de ce cycle comme le principal défi auquel est confronté le secteur de l’assurance et a publié un rapport en interrogeant plus de 100 souscripteurs sur les problèmes de l’industrie. En réponse à leur enquête, ils ont pu identifier les étapes de gestion du cycle d’assurance.
La plupart des organismes de surveillance du secteur de l’assurance estiment que les cycles de souscription sont inévitables en raison de l’incertitude inhérente à l’adéquation des prix d’assurance aux pertes futures. Malheureusement, le secteur dans son ensemble ne répond pas aux défis du cycle de souscription. Le cycle de souscription affecte tous les types d’assurance à l’exception de l’assurance- vie, où les informations sont suffisantes pour minimiser les risques et réduire l’effet du cycle de souscription.