Cadre de gestion des risques (CMR): un aperçu
Table des matières
Développer
- Qu’est-ce que le cadre de gestion des risques (CMR)?
- Comprendre le cadre de gestion des risques (RMF)
- Les 5 composants
Qu’est-ce que le cadre de gestion des risques (CMR)?
Toutes les entreprises font face à des risques; sans risque, les récompenses sont moins probables. Le revers de la médaille est que trop de risques peuvent conduire à l’échec de l’entreprise. La gestion des risques permet de trouver un équilibre entre la prise de risques et leur réduction.
Une gestion efficace des risques peut ajouter de la valeur à toute organisation. En particulier, les entreprises opérant dans le secteur de l’investissement s’appuient fortement sur la gestion des risques comme base qui leur permet de résister aux krachs du marché.
Un cadre de gestion des risques efficace vise à protéger le capital et les bénéfices d’ une organisation sans entraver la croissance. De plus, les investisseurs sont plus disposés à investir dans des entreprises ayant de bonnes pratiques de gestion des risques. Cela se traduit généralement par une réduction des coûts d’emprunt, un accès plus facile au capital pour l’entreprise et une amélioration de la performance à long terme.
Points clés à retenir
- Le risque est une réalité pour les propriétaires et les dirigeants d’entreprise, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise.
- Les entreprises bien gérées disposeront d’un cadre complet de gestion des risques pour identifier les risques existants et potentiels et évaluer comment y faire face s’ils surviennent.
- L’identification, la mesure, l’atténuation des risques, l’établissement de rapports et la surveillance, ainsi que la gouvernance sont les six éléments clés d’un cadre efficace.
Comprendre le cadre de gestion des risques (RMF)
Une gestion efficace des risques joue un rôle crucial dans la poursuite de la stabilité financière et des performances supérieures de toute entreprise. L’adoption d’un cadre de gestion des risques intégrant les meilleures pratiques dans la culture du risque de l’entreprise peut être la pierre angulaire de l’avenir financier d’une organisation.
Les 5 composants
Il y a au moins cinq éléments cruciaux à prendre en compte lors de la création d’un cadre de gestion des risques. Ils comprennent l’identification des risques; mesure et évaluation des risques; atténuation des risques; rapports et surveillance des risques; et la gouvernance des risques.
Identification des risques
La première étape de l’identification des risques auxquels une entreprise est confrontée consiste à définir l’univers des risques. L’univers des risques est simplement une liste de tous les risques possibles. Les exemples incluent le risque informatique, le risque opérationnel, le risque réglementaire, le risque juridique, le risque politique, le risque stratégique et le risque de crédit.
Après avoir répertorié tous les risques possibles, l’entreprise peut ensuite sélectionner les risques auxquels elle est exposée et les classer en risques principaux et non essentiels. Les risques fondamentaux sont ceux que l’entreprise doit prendre pour générer des performances et une croissance à long terme. Les risques non essentiels ne sont souvent pas essentiels et peuvent être minimisés ou éliminés complètement.
Mesure des risques
La mesure du risque fournit des informations sur le quantum d’une exposition à un risque spécifique ou d’une exposition au risque globale et la probabilité qu’une perte se produise en raison de ces expositions. Lors de la mesure de l’exposition à un risque spécifique, il est important de tenir compte de l’effet de ce risque sur le profil de risque global de l’organisation.
Certains risques peuvent offrir des avantages de diversification, tandis que d’autres non. Une autre considération importante est la capacité de mesurer une exposition. Certains risques peuvent être plus faciles à mesurer que d’autres. Par exemple, le risque de marché peut être mesuré à l’aide des prix de marché observés, mais la mesure du risque opérationnel est considérée à la fois comme un art et une science.
Les mesures de risque spécifiques donnent souvent l’impact sur les bénéfices et les pertes («P / L») auquel on peut s’attendre en cas de légère variation de ce risque. Ils peuvent également fournir des informations sur la volatilité du P / L. Par exemple, le risque sur actions d’un investissement en actions peut être mesuré comme l’impact P / L de l’action à la suite d’un changement d’une unité dans, par exemple, l’ indice S & P500 ou comme l’ écart type de l’action particulière.
Les mesures de risque agrégées courantes comprennent la valeur à risque (VaR), le bénéfice à risque (EaR) et le capital économique. Des techniques telles que l’analyse de scénarios et les tests de résistance peuvent être utilisées pour compléter ces mesures.
Atténuation des risques
Après avoir catégorisé et mesuré ses risques, une entreprise peut alors décider quels risques éliminer ou minimiser, et quelle part de ses risques principaux conserver. L’atténuation des risques peut être obtenue par la vente pure et simple d’actifs ou de passifs, la souscription d’une assurance, la couverture avec des dérivés ou la diversification.
Rapports et surveillance des risques
Il est important de rendre compte régulièrement des mesures de risque spécifiques et globales afin de garantir que les niveaux de risque restent à un niveau optimal. Les institutions financières qui négocient quotidiennement produiront des rapports quotidiens sur les risques. D’autres institutions peuvent exiger des rapports moins fréquents. Les rapports sur les risques doivent être envoyés au personnel chargé des risques qui a le pouvoir d’ajuster (ou de demander à d’autres d’ajuster) les expositions aux risques.
Gouvernance des risques
La gouvernance des risques est le processus qui garantit que tous les employés de l’entreprise exercent leurs fonctions conformément au cadre de gestion des risques. La gouvernance des risques implique la définition des rôles de tous les employés, la séparation des tâches et l’attribution de pouvoirs aux individus, aux comités et au conseil d’administration pour l’approbation des risques principaux, des limites de risque, des exceptions aux limites et des rapports sur les risques, ainsi que pour la surveillance générale.