Sidecar de réassurance
Qu’est-ce qu’un side-car de réassurance?
Un side-car de réassurance est une entité financière qui sollicite des investissements privés dans le cadre d’un traité de quote-part avec une compagnie d’assurance. Dans le traité sur les quotas, la société cédante et le réassureur partagent les primes et les pertes selon un pourcentage fixe. Les investisseurs qui participent à des side-cars de réassurance se partagent les primes et les pertes des polices souscrites. Les bénéfices et les pertes seront proportionnels au montant investi.
Points clés à retenir
- Un side-car de réassurance sollicite un investissement dans un traité de quote-part avec une compagnie d’assurance.
- En vertu du traité de quote-part, la société cédante et le réassureur partagent les primes et les pertes selon un pourcentage fixe.
- Ces side-cars sont utilisés par les compagnies d’assurance pour souscrire une partie de leur livre d’affaires.
Comment fonctionne un side-car de réassurance
Les compagnies d’assurance mettent généralement en place des structures de sidecar de réassurance pour souscrire une partie de leur portefeuille d’activités. En règle générale, les réassureurs existants créeront des sidecars lorsqu’ils tenteront de répartir le risque entre des investisseurs tiers tels que les fonds spéculatifs et les sociétés de capital-investissement.
La réassurance est une assurance pour les assureurs ou une assurance stop-loss pour ces prestataires. Grâce à ce processus, une entreprise peut répartir le risque de souscription de polices en les attribuant à d’autres compagnies d’assurance. La société cédante est la principale société qui a rédigé la politique à l’origine. La deuxième société, qui assume le risque, est le réassureur. Le réassureur reçoit une part au prorata des primes. Ils prendront soit un pourcentage des pertes d’indemnisation, soit des pertes supérieures à un montant spécifique.
Les réassureurs créeront des side-cars tout en s’efforçant de répartir le risque de souscription qu’ils ont assumé. Comme ils peuvent vendre le side-car à des investisseurs tiers, ils peuvent réduire le montant du risque indiqué sur leurs comptes. Cette réduction du risque de sinistre permettra au réassureur d’assumer le risque supplémentaire d’une société cédante. Les ouragans de 2005 de Katrina, Rita et Wilma ont poussé les agences de notation d’assurance, comme AM Best, à fixer de nouvelles exigences en matière de capital pour les réassureurs. Ces sociétés ont créé plus de side-cars pour libérer ce capital, et le marché des side-cars de réassurance s’est développé.
Alors que les side-cars peuvent techniquement avoir n’importe quel nombre de cédants, leur nature relativement simple les rend attrayants pour les entreprises individuelles en tant que moyen de lever des capitaux et d’augmenter la capacité de souscription. Pour les investisseurs tiers, les side-cars offrent un potentiel pour des investissements à haut rendement avec un risque relativement limité en raison de leur durée limitée et de leur structure flexible.
Considérations particulières
Les side-cars de réassurance présentent des risques et des avantages similaires à ceux des autres accords de convention de quote-part. Les rendements des investisseurs dépendent des taux de réclamation sur les polices sous-jacentes couvertes par le side-car. Plus les taux de réclamation sont bas pendant l’existence du side-car, plus les investisseurs verront des rendements élevés. Cet arrangement permet aux assureurs d’augmenter leur capacité de souscription en vendant un pourcentage de leur portefeuille de risques à des investisseurs privés ou tiers.
Les side-cars de réassurance attirent les investisseurs en raison de la portée plus étroite du portefeuille d’activités, ou portefeuille de risques, souscrit. Le plus petit livre limite l’exposition au risque d’un investisseur par rapport à l’ensemble plus large de dangers, de types d’assurance ou de géographies généralement présents dans le portefeuille d’activités complet d’une compagnie d’assurance.
En pratique, cela permet aux investisseurs ayant peu ou pas d’expérience en souscription d’assurances de participer au marché de l’assurance avec un partenaire expérimenté. Les investisseurs peuvent également rechercher ou négocier les types de polices qu’ils souscrivent, ce qui leur permet une certaine flexibilité pour limiter leur exposition potentielle. Étant donné que les side-cars existent pour une période convenue, les investisseurs peuvent profiter du risque réduit de la queue plus courte de l’investissement.
Les side-cars de réassurance limitent généralement l’exposition des investisseurs à leur capital investi, car la plupart nécessitent un investissement suffisant pour couvrir les sinistres qui surviennent dans les polices souscrites. Cela signifie que le risque de perte n’est généralement pas supérieur au montant investi.