Recours - KamilTaylan.blog
18 avril 2021 11:00

Recours

Qu’est-ce qu’un recours?

Un recours est un accord juridique qui donne au prêteur le droit de nantir une garantie si l’emprunteur est incapable d’honorer la dette. Le recours fait référence au droit légal de recouvrement du prêteur. Les prêts avec recours offrent une protection aux prêteurs, car ils sont assurés d’avoir un remboursement en espèces ou en liquidités. Les entreprises qui utilisent la dette avec recours ont un coût du capital moins élevé, car le risque sous-jacent de prêter à cette entreprise est moindre.

Points clés à retenir

  • Le recours est le droit légal du prêteur de recouvrer les garanties promises par l’emprunteur si l’emprunteur ne paie pas sa dette.
  • Un recours intégral signifie qu’en plus de la garantie, le prêteur peut également saisir d’autres actifs de l’emprunteur pour rembourser la dette.
  • Si un emprunteur fait défaut sur un prêt avec recours, le prêteur peut prélever les comptes bancaires de l’emprunteur ou saisir les salaires afin de rembourser le solde de la dette.
  • Un prêt sans recours, cependant, limite le prêteur à réclamer uniquement l’actif spécifique donné en garantie en cas de défaut.

Comprendre les recours

Le recours fournit le moyen légal pour un prêteur de saisir les actifs d’un emprunteur si l’emprunteur fait défaut sur une dette. Si la dette est à plein recours, l’emprunteur est responsable du montant total de la dette, même dans la mesure où il dépasse la valeur de l’actif garanti.

La dette avec recours permet au prêteur de prendre d’autres actifs de l’emprunteur en plus de la garantie afin de rembourser la dette. Dans la plupart des cas, le prêteur peut obtenir un jugement d’irrégularité pour saisir les actifs non gagés, prélever des comptes bancaires ou saisir les salaires. Le prêteur peut également rechercher d’autres sources de revenus de l’emprunteur, telles que les commissions, les redevances ou les revenus de placement.

Recours vs non-recours

Les prêts avec recours sont distincts des prêts sans recours, qui limitent le prêteur à réclamer uniquement l’actif spécifique donné en garantie. Si un emprunteur fait défaut sur un prêt sans recours et que la valeur de la garantie ne couvre pas le montant qu’il doit, le prêteur ne peut pas tenter de récupérer le solde en saisissant les autres actifs de l’emprunteur. Le prêteur n’a qu’un droit légal à la garantie gagée. En raison de cette distinction, la dette avec recours favorise le prêteur, tandis que la dette sans recours favorise l’emprunteur.

La dette avec recours est la forme de dette la plus courante car elle est moins risquée pour les prêteurs. La dette sans recours est généralement limitée aux prêts à plus long terme consentis sur des actifs stabilisés et performants, tels que l’immobilier commercial.



Les emprunteurs qui ont des prêts sans recours doivent généralement payer des taux d’intérêt plus élevés que les prêts avec recours afin d’indemniser le prêteur pour avoir pris le risque supplémentaire.

Impact fiscal des recours sur les emprunteurs

La dette avec recours a deux implications fiscales pour les emprunteurs qui se traduisent par la constatation d’un revenu ordinaire imposable et la déclaration d’une perte ou d’un gain. Lors du dépôt de ses impôts, l’emprunteur doit déclarer comme revenu ordinaire toute partie d’une dette qui est remise par le prêteur.

Par exemple, si un prêteur saisit une maison pour recouvrer une dette de 150 000 $ et la vend 125 000 $, l’emprunteur doit encore 25 000 $. Si le prêteur pardonne les 25 000 $, l’emprunteur doit déclarer ce montant comme revenu ordinaire aux fins de l’impôt. Si la dette est sans recours, la remise du prêt n’entraîne pas l’annulation imposable des revenus de la dette, puisque les conditions du prêt ne donnent pas au prêteur le droit de poursuivre personnellement le propriétaire en cas de défaut.

Indépendamment du fait qu’une dette soit remise ou non, l’emprunteur doit déclarer une perte ou un gain en fonction de la différence entre le montant initial du prêt et le montant réalisé lors de la vente de l’actif. Dans l’exemple ci-dessus, les 25 000 $ doivent être déclarés comme une perte. Les pertes subies par la vente d’actifs déficitaires ne sont pas déductibles d’impôt.

Considérations particulières

La plupart des prêts sont émis avec une langue de recours incluse dans le document de prêt. Le langage spécifie les recours que le prêteur peut entreprendre ainsi que les éventuelles limitations.

En règle générale, le fait qu’un prêt soit avec ou sans recours dépend de l’État d’origine du prêt. La plupart des États prévoient un recours pour les prêteurs hypothécaires, mais il peut être limité d’une manière ou d’une autre. Par exemple, dans certains États, le jugement de déficience que le prêteur peut obtenir contre l’emprunteur ne peut excéder la juste valeur marchande (JVM) de la propriété.

Par exemple, prenons une maison dont le solde hypothécaire est de 250 000 $ et la juste valeur marchande de 200 000 $. Si le prêteur vend la maison aux enchères pour 150 000 $, il ne peut récupérer qu’un jugement pour insuffisance de 50 000 $ contre l’emprunteur, ce qui correspond à la différence entre la JVM et le montant pour lequel la maison a été vendue aux enchères. Dans certains États, il est interdit aux prêteurs d’obtenir des jugements de déficience.