Vente sans recours
Qu’est-ce qu’une vente sans recours?
La vente sans recours fait référence à la vente d’un actif dans laquelle l’acheteur assume le risque qu’un actif soit défectueux. Il fait souvent référence à la vente de créances impayées par un prêteur à un tiers qui peut alors tenter de tirer profit en recouvrant avec succès la dette restante.
Points clés à retenir
- Une vente sans recours est la vente d’un actif dans laquelle l’acheteur assume le risque qu’un actif soit défectueux.
- Il peut également être utilisé pour désigner la vente par un prêteur de créances irrécouvrables à un tiers avec une décote importante.
- Différents États ont des lois différentes pour gérer les ventes immobilières avec recours.
Comprendre les ventes sans recours
Une vente sans recours est une transaction entre un acheteur et un vendeur dans laquelle l’acheteur accepte la responsabilité résultant d’un défaut de l’actif vendu. Le terme est généralement utilisé pour décrire les termes d’un accord de prêt, mais il peut également désigner la vente par un prêteur de créances irrécouvrables à un tiers, tel qu’un agent de recouvrement. Le tiers achète la dette avec une décote significative par rapport à la valeur nominale de la dette, et il est en mesure de profiter de la transaction s’il parvient à recouvrer la dette. En cas d’échec, le tiers ne peut pas tenter de récupérer auprès du prêteur vendeur. Selon l’IRS, l’impact fiscal de la dette dépend du fait qu’il s’agissait d’un recours ou d’un non-recours. L’emprunteur n’est pas personnellement responsable des dettes sans recours.
Ventes immobilières sans recours
Dans l’immobilier, le recours fait référence à la capacité d’un prêteur de demander le remboursement à un emprunteur après une forclusion. Lorsqu’un emprunteur ne parvient pas à suivre les versements hypothécaires, le prêteur a le droit de procéder à une saisie en prenant le contrôle de la propriété. Souvent, le prêteur vendra ensuite la propriété pour récupérer le prêt, mais cette vente peut ne pas couvrir entièrement la dette impayée.
La différence entre le produit d’une vente par saisie et l’encours de la dette est connue sous le nom de solde déficitaire. Si le prêt a été fermé dans un état sans recours, le prêteur n’est pas en mesure de poursuivre le déficit de l’emprunteur. Dans un état de recours, le prêteur pourrait demander le remboursement final par la saisie de biens ou de liquidités auprès de l’emprunteur. Cette distinction fait peser un risque supplémentaire sur un prêteur dans une transaction sans recours.
Les lois sur les recours varient d’un État à l’autre, en particulier en ce qui concerne la mesure dans laquelle le détenteur de la dette peut poursuivre le recouvrement auprès de l’emprunteur. Les États à recours en une seule action, comme la Californie, permettent au titulaire de la dette de faire une tentative, généralement une forclusion ou une action en justice. D’autres États, comme la Floride, ont adopté des statuts de limitation des efforts de collecte. Ces règles visent à protéger l’emprunteur contre le harcèlement ou les actions de recouvrement agressives. Dans certains États sans recours, seuls les prêts d’argent d’achat sont protégés. Les prêts hypothécaires refinancés ou les marges de crédit hypothécaire (HELOC) peuvent faire l’objet de recours.
Les prêts sans recours sont plus attrayants pour les emprunteurs, mais ils ont tendance à avoir des taux d’intérêt plus élevés pour compenser le risque assumé par le prêteur.
Exemple de vente sans recours
Priya achète une maison pour 200 000 $ dans un beau quartier et contracte un prêt sans recours de 160 000 $ auprès de sa banque locale. Mais elle perd son emploi au bout de trois ans et est incapable de suivre les versements hypothécaires. Elle fait défaut sur le prêt peu de temps après. Entre-temps, les prix de l’immobilier pour le quartier se sont effondrés et sa maison ne vaut plus que 150 000 $. La banque de Priya saisit la maison, la vend 150 000 $ et est obligée d’absorber la perte de 10 000 $.