18 avril 2021 8:07

4 principes de base pour investir l’argent d’autrui

Table des matières

Développer

  • 1. Comprendre la tolérance au risque
  • 2. Préférences et personnalité
  • 3. Situation financière actuelle
  • 4. Objectifs d’investissement
  • En bout de ligne

Les conseillers qui gèrent l’argent d’autrui doivent se conformer à la règle 2111 de l’

Points clés à retenir

  • En tant que conseiller financier, gérer l’argent des autres implique une grande responsabilité éthique et réglementaire.
  • Placer les clients dans les bons investissements signifie un niveau de risque et un horizon temporel appropriés qui ont une forte probabilité de satisfaire les objectifs financiers des clients.
  • Placer les clients dans des placements inappropriés peut résulter d’investissements trop risqués pour leurs préférences personnelles ou leur situation financière objective – ou les deux.

1. Comprendre la tolérance au risque

Les conseillers savent qu’il est essentiel de comprendre la capacité de tolérance au risque d’un client. En d’autres termes, leur capacité à subir une perte. Par exemple, il peut ne pas être approprié pour un investisseur qui ne peut se permettre de perdre son principal d’investir dans des actions ou même dans la plupart des placements à revenu fixe. Cependant, les investisseurs qui peuvent mieux gérer les pertes ont plus de potentiel pour générer des gains plus élevés à long terme.

L’horizon temporel peut également être corrélé au niveau de risque qu’un client doit assumer. Par exemple, un client avec un horizon temporel de 20 ans  peut avoir un profil de risque plus élevé, car à long terme, les rendements seront probablement en moyenne sur les rendements historiques du marché. Un client qui envisage de prendre sa retraite dans cinq ans devrait avoir un profil de risque moins élevé car il a moins de temps pour se remettre d’un marché baissier.

2. Préférences et personnalité

Les conseillers négligent souvent les préférences et la personnalité des clients lorsqu’ils déterminent les investissements appropriés. Si un client est relativement nouveau dans le domaine de l’investissement, évitez les stratégies complexes telles que les options ou les produits dérivés. Ils doivent éduquer un nouvel investisseur sur le fonctionnement de chaque investissement afin de comprendre ce qui se passe dans le portefeuille d’investissement.

Un conseiller doit également savoir si un client a des opinions négatives sur un secteur ou une entreprise. Par exemple, investir dans des sociétés d’alcool ou de tabac sans connaître l’opinion d’un client pourrait entraîner des problèmes dans la relation d’investissement. Enquêter sur des fonds «socialement responsables» si le client le demande est un bon moyen de montrer que vous les comprenez au-delà de leurs objectifs financiers.

3. Situation financière actuelle

Connaître la situation financière actuelle d’un client est sans doute le plus important des quatre points de cet article. Un client dans une tranche d’imposition élevée pourrait bénéficier davantage en investissant dans des obligations municipales  ou des véhicules d’épargne à imposition différée qu’une personne dans une tranche d’imposition faible. Comprendre les besoins de liquidité du client est essentiel. Si le client doit pouvoir accéder immédiatement à l’argent, un conseiller peut éviter les véhicules d’investissement tels que les rentes ou les obligations à long terme, car le retrait anticipé de ces investissements peut entraîner des pénalités de rachat ou des prix négatifs.

4. Objectifs d’investissement

Traditionnellement, la plupart des gens considèrent l’investissement comme un moyen de gagner de l’argent ou de gagner des intérêts, mais négligent l’établissement d’objectifs d’investissement. Fournir à un client un objectif d’investissement l’aide à mieux comprendre ce qu’il essaie d’accomplir. Par exemple, un conseiller qui sait qu’un jeune couple a pour objectif de payer les études collégiales d’un enfant peut suggérer un  plan d’épargne universitaire 529.

Savoir ce dont un client a besoin renforce non seulement la confiance au sein de la relation, mais il permet également au conseiller d’apporter des modifications au profil de son client en cours de route pour s’assurer que le plan garde le cap.

En bout de ligne

Dans l’ensemble, un professionnel de l’investissement doit comprendre le client avant de faire des recommandations d’investissement. Plus il y a d’informations recueillies, mieux le conseiller est équipé pour choisir les placements appropriés. Le fait de ne pas connaître un client peut conduire à des conseils d’investissement inappropriés ou à une perte de capital pour le client, ainsi qu’à une violation potentielle de la règle 2111 de la FINRA.