Fiducie incitative
Qu’est-ce qu’une fiducie incitative?
Une fiducie incitative est une relation fiduciaire juridiquement contraignante dans laquelle le fiduciaire détient et gère les actifs apportés à la fiducie par le constituant. Dans un accord de fiducie incitative, le fiduciaire doit se conformer aux exigences spécifiques établies par le constituant concernant les conditions que les bénéficiaires de la fiducie doivent remplir pour recevoir des fonds de la fiducie.
Points clés à retenir
- Les fiducies incitatives sont des fiducies conditionnelles créées pour induire un comportement positif ou spécifique chez les bénéficiaires en spécifiant les critères qui doivent être remplis pour le décaissement des fonds.
- Ils sont courants parmi les familles riches pour que les parents s’assurent que leurs enfants n’oublient pas la valeur du travail acharné.
- Le rôle des fiduciaires est extrêmement important dans de telles successions parce que le bénéficiaire n’a droit à des fonds qu’à sa discrétion.
Comment fonctionne une fiducie incitative
Une fiducie incitative est un héritage qui détaille les conditions spécifiques qui doivent être remplies par les bénéficiaires nommés dans la fiducie. Par exemple, un investisseur peut souhaiter laisser une certaine partie de sa succession à un petit-enfant, mais il ne souhaite pas non plus que l’héritage réduise la volonté du petit-enfant de poursuivre une carrière professionnelle ou des études supérieures. En laissant les fonds d’héritage au petit-enfant dans une fiducie incitative, le constituant peut spécifier que les fonds ne doivent être dispersés qu’une fois que le petit-enfant a obtenu un diplôme de premier cycle, par exemple, ou toute autre exigence légalement autorisée que le constituant peut souhaiter spécifier.
Alors que les successions ont toujours attaché des legs à certaines conditions, les fiducies incitatives sont apparues pour la première fois au début du siècle. Selon un article publié en 1999 dans le Wall Street Journal par la journaliste Monica Langley, qui examine la montée des fiducies incitatives, intitulé « Faites-moi confiance, bébé: les héritiers rencontrent des arrangements incitatifs», les fiducies incitatives ont été introduites dans les testaments par des parents riches principalement pour éviter «affluenza», ou état psychologique dans lequel les enfants riches se sentent autorisés à jouir du luxe de la vie et ne travaillent pas pour eux.
Les fiducies incitatives sont assorties de conditions spécifiques et liées à la situation d’une famille particulière. Par exemple, certains parents riches peuvent associer leurs legs au rendement scolaire ou que certaines conditions soient remplies ou non (comme les visites chez les médecins pour la santé mentale). Parfois, les fiducies incitatives ont également été critiquées parce que leurs stipulations sont relativement rigides. Par exemple, l’enfant d’un parent riche peut ne pas être en mesure de remplir certains critères sans qu’il en soit responsable ou, peut-être, être soumis à certaines pressions sociétales qui peuvent l’empêcher d’atteindre l’objectif établi pour lui. Par exemple, ils peuvent ne pas résoudre les problèmes qui surviennent si le bénéficiaire devient invalide. Ou, il peut être problématique pour une mère au foyer d’atteindre les objectifs spécifiés dans la succession pour devenir éligible aux fonds.
Le rôle du fiduciaire est particulièrement important dans les fiducies incitatives car ils déterminent si les critères relatifs au décaissement des fonds de la succession ont été respectés ou non. Dans certaines circonstances, le bénéficiaire peut contester la succession. Cependant, une affaire judiciaire peut être évitée en incluant dans le testament un libellé qui donne au syndic une discrétion totale pour déterminer si les critères sont remplis.
Rôles identifiés dans une approbation
Le constituant est la personne qui crée la fiducie et les bénéficiaires sont les personnes qui sont identifiées dans la fiducie et qui recevront les actifs. Le constituant peut également être appelé le constituant, le trustmaker ou le trustor. Les actifs de la fiducie sont fournis par le constituant. Les biens et fonds associés sont transférés à la propriété de la fiducie. Le constituant peut agir en tant que fiduciaire, ce qui lui permet de gérer les biens de la fiducie, mais ce n’est pas obligatoire. Si le constituant est le fiduciaire, la fiducie est appelée fiducie de constituant. Les fiducies non concédantes sont toujours financées par le constituant, mais le contrôle des actifs est abandonné, ce qui permet à la fiducie de fonctionner comme une entité fiscale distincte du constituant.
Les règles de fiducie du concédant permettent aux concédants de contrôler les actifs et les investissements placés dans une fiducie. Un constituant est imposé sur le montant du revenu généré par sa fiducie. La fiducie elle-même n’est pas imposée. À cet égard, les lois fiscales qui régissent les fiducies offrent aux particuliers un certain degré de protection, car les taux d’imposition sont généralement plus favorables aux particuliers qu’aux fiducies.
Les concédants peuvent changer les bénéficiaires d’une fiducie ainsi que les investissements et les actifs en son sein. Ils peuvent également demander à un fiduciaire d’apporter des modifications. Les concédants peuvent également dissoudre la fiducie quand ils le souhaitent, à condition qu’ils soient jugés mentalement compétents au moment où la décision est prise. Cette distinction fait d’une fiducie cédante un type de fiducie vivante révocable. Cependant, si le constituant abandonne le contrôle de la fiducie, celle-ci devient alors une fiducie irrévocable. Dans ce cas, la fiducie elle-même sera imposée sur les revenus qu’elle génère et elle aurait besoin de son propre numéro d’identification fiscale (NIF).
Exemple de fiducie incitative
L’article susmentionné du Wall Street Journal de Monica Langley donne l’exemple du lanceur des Braves d’Atlanta Tom Glavine, qui gagnait un salaire annuel de 8 millions de dollars en 1999. Lorsqu’il a créé une fiducie pour ses enfants, Glavine a fait insérer des clauses par son avocat. Par exemple, son testament indiquait qu’il égalerait jusqu’à 100 000 $ du revenu gagné par ses enfants. Lorsqu’il a appris que sa fille souhaitait devenir vétérinaire, il a mis de côté 200 000 $ pour une clinique vétérinaire à la condition qu’elle réussisse bien à l’école.