Réassurance facultative ou conventionnelle: quelle est la différence?
Réassurance facultative ou conventionnelle: un aperçu
Les traités de réassurance facultative et de réassurance sont deux types de contrats de réassurance. En matière de réassurance facultative, l’assureur principal couvre un risque ou une série de risques détenus dans ses propres livres. La réassurance conventionnelle, en revanche, est une assurance souscrite par un assureur auprès d’une autre société. Avec la réassurance facultative, le réassureur peut revoir les risques liés à une police d’assurance et les accepter ou les rejeter. Mais le réassureur dans une politique de réassurance conventionnelle, en revanche, accepte généralement tous les risques liés à certaines polices.
Points clés à retenir
- La réassurance facultative et conventionnelle sont toutes deux des formes de réassurance.
- La réassurance facultative est la réassurance pour un seul risque ou un ensemble défini de risques.
- La réassurance facultative intervient chaque fois que la société de réassurance insiste pour effectuer sa propre souscription pour tout ou partie des polices à réassurer.
- La société cédante en réassurance conventionnelle s’engage à céder tous les risques au réassureur.
- Le réassureur en réassurance conventionnelle s’engage à couvrir tous les risques, même si le réassureur n’a pas effectué de souscription individuelle pour chaque police.
Réassurance facultative
La réassurance facultative est généralement le moyen le plus simple pour un assureur d’obtenir une protection de réassurance. Ces politiques sont également les plus faciles à adapter à des circonstances spécifiques.
La réassurance facultative est une réassurance achetée par un assureur pour un seul risque ou un ensemble défini de risques. Il s’agit généralement d’une opération ponctuelle, chaque fois que la société de réassurance insiste pour effectuer sa propre souscription pour tout ou partie des polices à réassurer. En vertu de ces accords, chaque police souscrite facultativement est considérée comme une transaction unique et non regroupée par classe. Ces contrats de réassurance sont généralement moins attractifs pour la société cédante, qui peut être contrainte de ne retenir que les polices les plus risquées.
Supposons qu’un fournisseur d’assurance standard émette une police sur des biens immobiliers commerciaux importants, comme un grand immeuble de bureaux d’entreprise. La police est rédigée pour 35 millions de dollars, ce qui signifie que l’assureur d’origine fait face à une responsabilité potentielle de 35 millions de dollars si le bâtiment est gravement endommagé. Mais l’assureur estime qu’il ne peut pas se permettre de débourser plus de 25 millions de dollars. Donc, avant même d’accepter d’émettre la police, l’assureur doit chercher une réassurance facultative et essayer le marché jusqu’à ce qu’il obtienne des preneurs pour les 10 millions de dollars restants. L’assureur pourrait obtenir des parts des 10 millions de dollars de 10 réassureurs différents. Mais sans cela, il ne peut accepter d’émettre la politique. Une fois qu’il a obtenu l’accord des entreprises pour couvrir les 10 millions de dollars et qu’il est convaincu qu’il peut potentiellement couvrir le montant total en cas de réclamation, il peut émettre la police.
Réassurance des traités
La réassurance conventionnelle a lieu chaque fois que la société cédante accepte de céder tous les risques d’une catégorie spécifique de polices d’ assurance à la société de réassurance. À son tour, la société de réassurance s’engage à indemniser la société cédante de tous les risques qu’elle comporte, même si la société de réassurance n’a pas effectué de souscription individuelle pour chaque police. La réassurance s’applique souvent même aux polices qui n’ont pas encore été rédigées, à condition qu’elles appartiennent à la catégorie préalablement convenue.
La caractéristique la plus importante d’un accord conventionnel est l’absence de souscription individuelle pour le compte de l’assureur preneur. Cette structure transfère les risques de souscription de la société cédante à la société prenante, laissant la société prenante exposée à la possibilité que le processus de souscription initial n’ait pas correctement évalué les risques à assurer.
Il existe différents types d’accords conventionnels. Les plus courants sont les traités proportionnels, dans lesquels un pourcentage des polices d’origine de l’assureur cédant est réassuré, jusqu’à une certaine limite. Les polices écrites au-delà de la limite ne doivent pas être couvertes par le traité de réassurance.
Par exemple, une société de réassurance peut accepter d’indemniser 75% des primes des polices de réassurance sont inférieures lorsque les limites de rétention sont plus élevées.
Considérations particulières
Les sociétés de réassurance offrent une assurance à d’autres assureurs, les protégeant contre les circonstances où l’assureur traditionnel n’a pas assez d’argent pour payer toutes les réclamations contre ses polices écrites. Les contrats de réassurance sont conclus entre un réassureur ou une société de prise en charge et la société réassurée ou cédante. En effet, un assureur standard peut étendre encore plus son propre risque de perte en concluant un contrat de réassurance.
Les sociétés de réassurance offrent une couverture aux autres assureurs qui ne peuvent pas payer toutes les réclamations contre leurs polices écrites.
Dans un accord d’assurance traditionnel, le risque de perte est réparti entre de nombreux assurés différents, chacun versant une prime à l’assureur en échange de la protection de l’assureur contre un événement potentiel incertain. C’est un modèle d’entreprise qui fonctionne chaque fois que la somme des primes reçues de tous les membres dépasse le montant payé sur les réclamations d’assurance contre les polices. Il y a des moments, cependant, où le montant payé en réclamations par l’assureur dépasse la somme d’argent reçue des primes des titulaires de police. Dans de tels cas, c’est l’assureur qui fait face au plus grand risque de perte.