Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement, pertes (EBITDAL) - KamilTaylan.blog
17 avril 2021 21:12

Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement, pertes (EBITDAL)

Qu’est-ce que le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement et pertes spéciales (EBITDAL)?

Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement et pertes spéciales est une mesure non conforme aux PCGR du revenu d’une entreprise qui prend en compte les pertes spéciales que l’entreprise ne s’attend pas à se produire sur une base régulière. L’EBITDAL est une variation de l’EBITDA le plus couramment utilisé, qui est essentiellement un calcul alternatif du résultat net.

Points clés à retenir

  • Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement et pertes spéciales est une mesure non conforme aux PCGR du revenu d’une entreprise qui prend en compte les pertes spéciales que l’entreprise ne s’attend pas à se produire sur une base régulière.
  • Les déductions prises en compte dans l’EBITDAL peuvent être regroupées en trois catégories de frais de fonctionnement: les frais de financement manifestes dans les paiements d’intérêts, les choix comptables reflétés dans les impôts et les dépenses non monétaires.
  • Le coût supplémentaire qui différencie l’EBITDAL de son homologue plus courant, l’EBITDA, est le coût de la perte spéciale, que les entreprises utilisent pour décrire une dépense non récurrente qui, selon eux, explique un ensemble de résultats financiers inhabituellement médiocres.
  • Étant donné que l’EBITDAL n’est pas une mesure conforme aux PCGR, les pertes spéciales prises en compte dans ce chiffre ne sont pas définies par le Financial Accounting Standards Board (FASB).

Comprendre le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement et pertes spéciales (EBITDAL)

Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation, amortissement et pertes spéciales (EBITDAL) est une variation de l’EBITDA, une mesure comptable non conforme aux PCGR couramment utilisée que de nombreuses entreprises utilisent comme indicateur du bénéfice net. L’EBITDAL est essentiellement équivalent au bénéfice net avec les intérêts, les impôts, la dépréciation, l’amortissement et les pertes réintégrés dans le résultat. Chacun de ces chiffres est destiné à servir d’indication de la rentabilité d’une entreprise et ne doit pas être confondu avec les flux de trésorerie de l’entreprise.

Les déductions prises en compte dans l’EBITDAL peuvent être regroupées en trois catégories de coûts d’exploitation plus un ensemble de coûts non récurrents. Premièrement, les coûts de financement qui se manifestent dans les paiements d’intérêts. La deuxième catégorie regroupe les choix comptables effectués par l’entreprise, qui se reflètent dans les impôts.

Enfin, l’EBITDAL prend en compte les dépenses non monétaires liées au vieillissement des équipements et autres actifs. Celles-ci apparaissent sous forme de dépréciation et d’ amortissement dans les rapports financiers d’une entreprise. Un coût supplémentaire différencie l’EBITDAL de son homologue plus courant, l’EBITDA. Il s’agit du coût de la perte spéciale, que les entreprises utilisent pour décrire une dépense non récurrente qui, selon elles, explique un ensemble de résultats financiers inhabituellement médiocres.

Pertes spéciales d’EBITDAL

Étant donné que l’EBITDAL n’est pas une mesure conforme aux PCGR, les pertes spéciales prises en compte dans ce chiffre ne sont pas définies par le Financial Accounting Standards Board  (FASB). Les éléments extraordinaires et non récurrents que le conseil d’administration permet aux entreprises d’inclure dans leurs comptes de résultat sont les plus proches de la description de ces pertes par le FASB.

La distinction entre les éléments extraordinaires et non récurrents peut être un peu floue dans la pratique, et les directives du FASB exigent seulement que les deux soient déclarés différemment à des fins fiscales. En fait, ils servent le même objectif que les pertes spéciales. Ils sont traités comme des dépenses irrégulières dont les analystes ne devraient pas s’attendre à se reproduire dans les périodes de reporting futures et ne devraient pas être pris en compte lors de la projection des bénéfices futurs.

Les pertes spéciales peuvent aller de la destruction physique causée par une catastrophe naturelle aux pertes comptables causées par un mauvais investissement ou la mise hors service inattendue d’un actif. Une entreprise qui perd une usine non assurée en raison d’une inondation catastrophique peut généralement réclamer cette perte en tant qu’élément spécial. Cela pourrait également inclure les coûts d’une poursuite perdue dans cette catégorie. Une forme moins tangible de perte spéciale pourrait être une dépréciation ponctuelle de l’ écart d’ acquisition d’une entreprise en raison d’un événement négatif imprévu.