17 avril 2021 20:11

Accord de garde

Qu’est-ce qu’une convention de garde?

Un accord de garde est un arrangement dans lequel on détient un actif ou une propriété pour le compte du propriétaire réel (bénéficiaire effectif). De tels accords sont généralement conclus par des agences d’État ou des entreprises pour administrer divers programmes de prestations.

Points clés à retenir

  • Avec une convention de garde, un prête-nom détient des actifs ou des biens au nom du propriétaire réel.
  • Les exemples incluent les programmes d’avantages sociaux des employés tels que les plans 401 (k) ou les comptes d’épargne santé dans lesquels une entreprise engage un tiers pour administrer le plan.
  • Ces types d’arrangements donnent aux employés l’avantage d’avoir un compte géré par un professionnel de l’investissement.

Comment fonctionne un accord de garde

Un exemple de convention de garde serait un régime de retraite d’entreprise. De nombreuses entreprises, sinon la plupart, engagent un tiers pour administrer ces régimes afin de percevoir les paiements de l’employeur et des employés, d’investir les fonds et de débourser les avantages.

L’avantage de cet arrangement est que le bénéficiaire effectif obtient des conseils professionnels, ce qui fait gagner du temps et signifie souvent des frais moins élevés qui seraient autrement disponibles si l’argent avait été géré par chaque propriétaire individuel.



Avec les accords de garde utilisés pour les programmes d’avantages sociaux, le gardien recueille les fonds des employés au moyen de retenues salariales régulières et investit l’argent; tous les frais liés à ces accords sont généralement inférieurs à ceux qui seraient facturés aux investisseurs individuels.

Comment les accords de garde sont appliqués

Les accords de garde sont utilisés pour une variété de programmes de prestations tels que les IRA et les comptes d’épargne santé. En règle générale, l’accord décrit le paiement de l’individu qui sera versé au dépositaire qui, à son tour, veillera à ce que les fonds soient détenus dans une banque ou une autre institution financière. Selon le type de compte, le dépositaire peut ne pas être responsable si l’employeur du travailleur ne fournit pas les fonds de contrepartie qui étaient destinés à cet avantage. Par exemple, si une entreprise ne verse pas la contribution de contrepartie à un plan d’épargne-retraite, les pertes qui pourraient survenir ne seraient pas à la charge du dépositaire.

En vertu d’un tel accord, un dépositaire peut être tenu de signaler à l’Internal Revenue Service toutes les distributions effectuées à partir des comptes ou des actifs qu’il supervise. Cependant, il n’est pas nécessairement du devoir du dépositaire d’indiquer pourquoi la distribution a été effectuée. Par exemple, si un employé ayant un compte d’épargne santé reçoit une distribution, il peut être tenu de prouver que cela a servi à ce qui est considéré comme une dépense médicale admissible.

L’employé, et non le dépositaire, peut avoir besoin de tenir des registres qui corroborent que la distribution a été effectuée en franchise d’impôt. Il pourrait également appartenir à l’employé, et non au dépositaire, de déterminer les impôts sur le revenu dus sur la distribution, ainsi que s’il y a des pénalités fiscales qui s’appliqueraient.

Le dépositaire pourrait également ne pas être responsable de retenir une partie de la distribution qui serait utilisée pour couvrir les impôts sur le revenu dus. En cas de décès du titulaire du compte, le dépositaire pourrait être chargé de liquider les fonds du compte puis de voir à la distribution des actifs aux bénéficiaires conformément aux paramètres de la succession du défunt.