17 avril 2021 19:53

Engagement de ne pas s’exécuter

Qu’est-ce qu’une alliance de ne pas exécuter

Un engagement de ne pas exécuter est un accord de poursuite dans lequel le demandeur accepte de ne pas exécuter un jugement contre le défendeur. Un engagement de ne pas exécuter une action en justice pour réclamation d’assurance est généralement fourni par un demandeur qui souhaite demander une partie des dommages-intérêts globaux à l’assuré, tout en se réservant le droit de faire d’autres réclamations contre d’autres polices jusqu’à ce que tous les dommages soient couverts.

Comprendre le Pacte de ne pas s’exécuter

L’engagement de ne pas exécuter est une promesse du demandeur de ne pas demander d’autres dommages-intérêts à l’assuré. Les poursuites en matière de réclamation d’assurance impliquent trois parties principales: l’assuré, l’assureur et le demandeur. Chaque partie a ses objectifs distincts qu’elle espère atteindre. L’assuré veut se contenter le moins possible. L’assureur souhaite réduire son exposition aux sinistres au plus petit montant. Le demandeur veut le maximum d’argent qu’il peut tirer de la poursuite.

L’assureur indemnise l’assuré, c’est-à-dire qu’il est responsable de défendre l’assuré contre le procès. Dans certains cas, cependant, l’assureur n’agit pas dans le meilleur intérêt de l’assuré et refuse de régler. Dans ce cas, l’assuré et le réclamant peuvent convenir de limiter le jugement afin que le réclamant puisse poursuivre l’assureur.

Points clés à retenir

  • Une convention de non-exécution est une promesse faite par le demandeur, généralement l’assuré ou le demandeur, de limiter le montant des dommages-intérêts réclamés dans le cadre d’une poursuite en assurance.
  • Il est utilisé comme manœuvre stratégique par le demandeur et assuré pour cibler l’assureur pour des dommages pécuniaires.
  • Certains tribunaux d’État ont imposé de lourdes restrictions ou n’autorisent pas les dépôts de clauses de non-exécution.

Problèmes avec les alliances à ne pas exécuter

De nombreux assureurs soutiennent qu’un défendeur qui consent à un jugement mais qui est protégé par une clause de non-exécution n’est pas légalement obligé de payer les plaignants et n’a donc subi aucune perte. Une minorité de tribunaux ont interdit de tels accords dans cette logique, concluant qu’un aveu de jugement, dans lequel l’assuré ne s’attendrait jamais à payer sur ses propres ressources, annule la possibilité de couverture. Les tribunaux préviennent que statuer autrement entraînerait une collusion entre les parties au règlement.

L’exécution d’un engagement de ne pas exécuter peut être une stratégie délicate et dépend de la juridiction au sein de l’État donné. Il y a l’approche majoritaire, suivie par les tribunaux d’États comme la Californie, et l’approche minoritaire, suivie par les tribunaux d’États comme la Caroline du Nord. Dans ce dernier cas, les tribunaux de Caroline du Nord ont soutenu qu’une convention de non-exécution constitue une forme de libération pour l’assuré d’honorer légalement son obligation. Ils affirment que cela libère également les assureurs de l’obligation légale d’indemniser les demandeurs.

La Californie a placé des conditions pour qu’un engagement de ne pas s’exécuter soit valide. L’une de ces conditions est que l’assureur doit d’abord refuser la couverture et la défense au preneur d’assurance avant la mise en œuvre de l’engagement d’exécution. L’État exige également que les accords de règlement entre l’assuré et les plaignants soient raisonnables, non collusoires et de bonne foi.

Exemple de clauses de non-exécution

Par exemple, une entreprise de construction souscrit une police d’assurance responsabilité civile pour la protéger contre certains risques lors de la construction d’un nouvel hôpital. Plusieurs années après l’achèvement du projet, l’hôpital présente des lacunes de construction et l’exploitant de l’hôpital dépose une réclamation pour payer les réparations. L’exploitant de l’hôpital, maintenant le demandeur, fait une demande de règlement à l’assureur et à l’entreprise de construction, mais l’assureur refuse d’accepter la demande de règlement du demandeur. Le demandeur indique qu’il est disposé à ne pas exécuter de jugement contre l’entreprise de construction en échange de la cession par l’entreprise de construction de sa réclamation contre l’assureur au demandeur. Le demandeur serait donc libre de demander des dommages-intérêts à l’assureur.