17 avril 2021 19:29

Allocation fiscale complète

Qu’est-ce que l’allocation fiscale complète?

L’allocation fiscale globale est une analyse qui identifie l’effet de la fiscalité sur les transactions génératrices de revenus au cours d’une période de déclaration non standard. Également connue sous le nom de répartition fiscale inter-période, cette technique permet à une entreprise de comparer l’impact de la fiscalité au cours d’une période comptable à celui d’une période de reporting financier donnée.

Points clés à retenir

  • L’affectation fiscale complète est une analyse que les entreprises doivent identifier les écarts entre leur comptabilité à des fins commerciales et leur comptabilité à des fins fiscales.
  • La plupart des écarts résultent de différences entre les périodes utilisées pour les rapports financiers et les déclarations fiscales.
  • Les différences identifiées par l’allocation fiscale globale résultent de l’accélération ou du retard des déductions et / ou du revenu imposable.

Comprendre l’allocation fiscale complète

Les revenus et les dépenses d’une entreprise dans ses propres livres et ses déclarations fiscales diffèrent souvent parce qu’il y a des avantages fiscaux à accélérer ou à retarder certaines transactions sur papier. Par exemple, une entreprise peut amortir en interne un coût sur plusieurs années, mais choisir de réclamer la dépense plus rapidement à des fins fiscales en fonction de changements dans les règles de revenu ou fiscales.

Une répartition complète des impôts permet de rapprocher ces différences temporaires qui surviennent entre les délais de déclaration fiscale et les délais de présentation des rapports sur le rendement financier. Comme mentionné, la répartition fiscale globale est également connue sous le nom de répartition fiscale inter-période, qui fait référence aux deux ensembles de périodes de déclaration que les entreprises utilisent en comptabilité.

Quatre catégories de transactions peuvent conduire à un décalage temporaire entre les périodes fiscales et comptables:

  • Déclaration accélérée du revenu imposable
  • Déclaration différée du revenu imposable
  • Rapports accélérés des dépenses déductibles
  • Déclaration retardée des dépenses déductibles

La source la plus courante de différences temporelles est la gestion de l’ amortissement des actifs, qui est considérée comme une dépense déductible aux fins de l’impôt. L’ Internal Revenue Service (IRS) accorde aux entreprises une certaine liberté dans la façon dont elles choisissent de déclarer ces dépenses, ce qui peut souvent conduire au type de différence temporaire qui peut nécessiter une résolution via une allocation fiscale globale.

Un exemple d’allocation fiscale complète

Les entreprises utilisent souvent l’amortissement linéaire et l’amortissement accéléré pour le même équipement à des fins différentes. Une entreprise utilisera généralement l’ amortissement linéaire à des fins comptables tout en appliquant les principes d’ amortissement accéléré à des fins fiscales.

Par exemple, la société Acme Construction Company achète une grue de 200 000 $. Les règles IRS permettent un amortissement accéléré de l’équipement sur cinq ans. Cela donne à l’Acme une dépréciation de 40 000 $ pendant cinq ans. Du côté comptable des livres d’Acme, cependant, le cabinet utilise une méthode comptable linéaire sur 10 ans, qui apparaît comme une dépense annuelle de 20 000 $ sur 10 ans. Finalement, les deux méthodes se rencontrent au même endroit: une dépréciation complète de l’actif. La différence temporaire sur la durée de vie financière de la grue est résolue à l’aide d’une allocation fiscale globale.

Dans la pratique, les entreprises détiennent un portefeuille d’actifs soumis à une allocation temporaire et leurs comptables doivent décider de la manière agressive d’attribuer l’écart. Certaines entreprises choisissent de déclarer strictement les dépenses fiscales dans l’année où elles effectuent ces paiements. Si Acme était une telle entreprise, elle s’en tiendrait à la déduction annuelle de 40 000 $ râpée par l’IRS. D’autres entreprises préfèrent répartir en fonction de la valeur comptable de l’amortissement. L’IRS a fait preuve d’une certaine souplesse dans ce domaine et privilégie avant tout la cohérence.