La Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée (CDS) - KamilTaylan.blog
17 avril 2021 18:31

La Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée (CDS)

Qu’est-ce que la Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée (CDS)?

La Caisse canadienne de dépôt de valeurs Ltée (CDS) est le centre national de dépôt, de compensation et de règlement de valeurs mobilières du Canada. Il fournit des services de dépôt, de compensation et de règlement fiables et rentables aux participants des marchés boursiers, obligataires et monétaires du Canada.

La CDS fait maintenant partie du Groupe TMX, une grande société de services financiers établie à Toronto qui exploite la  Bourse de Toronto  (TSX), la Bourse de croissance TSX, la Bourse de  Montréal et la Bourse Alpha TSX.

Points clés à retenir

  • La Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée (CDS) est un service de dépôt centralisé et un système électronique de compensation et de règlement utilisé au Canada.
  • La CDS a été créée pour rationaliser le traitement backoffice des titres canadiens en utilisant les nouvelles technologies et l’automatisation afin de créer des systèmes plus rapides et plus efficaces.
  • En 2012, la CDS est devenue membre du groupe TMX de la Bourse de Toronto.

Comprendre la Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée (CDS)

Les responsabilités de la Caisse canadienne de dépôt de valeurs limitée (CDS) comprennent la garde et le mouvement sécuritaires des titres, le traitement des opérations post-négociation, la tenue de registres précis et le recouvrement et la distribution des droits sur titres tels que les dividendes et les paiements d’intérêts. La CDS est réglementée par les commissions des valeurs mobilières de l’Ontario et du Québec et par la Banque du Canada.

Les CDS incorporés en Juin 1970, en réponse à lahausse descoûts de back-office des fonctions et uneaugmentation desvolumes denégociation sur lesmarchés financiers canadiens. Il a traité environ 6 000 transactions boursières quotidiennes au cours de sa première année. Aujourd’hui, en tant que filiale du Groupe TMX, la CDS traite plus de 1,6 million d’opérations de titres nationales et transfrontalières quotidiennes et des dépôts de plus de 4 billions de dollars de titres. Le Groupe TMX exploite des bourses dans toutes les catégories d’actifs, y compris les bourses de Toronto et de Montréal. La société mère ayant ajouté des capacités par le biais d’acquisitions, la CDS est restée le principal fournisseur de services de compensation d’actions et de titres à revenu fixe et de règlement des opérations.

La CDS n’a cessé d’augmenter sa portée, d’abord sur les marchés canadiens, puis aux États-Unis. La société a commencé à compenser les opérations sur actions à la Bourse de Montréal en 1976 et s’est étendue à la Bourse de Toronto en 1977. La CDS a commencé à travailler avec la société de compensation et de garde américaine The Depository Trust Company en 1979 pour développer l’accès aux marchés financiers américains. La compensation et le règlement transfrontières de titres américains ont commencé en 1998. La CDS a mis en place un système de compensation pour les obligations canadiennes et les instruments du marché monétaire au début des années 1990.

L’amélioration des CDS et du marché des capitaux

La CDS a fourni l’infrastructure et la technologie de négociation qui ont permis à l’ Association canadienne des marchés des capitaux (ACCM) de mettre en œuvre son initiative T + 2 en 2017 qui a raccourci les règlements commerciaux des fonds d’investissement, des actions et des obligations de trois à deux jours ouvrables. Cette décision a été prise en conjonction avec un mandat de règlement T + 2 similaire supervisé aux États-Unis par la Securities and Exchange Commission.

Dans son rapport, la CCMA a souligné les liens étroits qui existent entre les marchés financiers canadiens et américains. Le raccourcissement du cycle de règlement a aligné plus étroitement les deux principaux marchés nord-américains avec les marchés européens déjà réglés sur une base T + 2. Cette décision visait également à réduire le risque de crédit et de marché, y compris le risque de défaillance d’une contrepartie commerciale, et à améliorer l’efficacité du capital.