Montant net à risque
Quel est le montant net à risque?
Le montant net à risque est la différence monétaire entre le montant d’argent payé pour une police d’assurance-vie et la valeur de rachat accumulée versée par l’assuré. Le montant net à risque est essentiel pour les compagnies d’assurance car il représente la part de la police payée avant de devoir être distribuée, ce qui a un impact sur la rentabilité de l’entreprise et sur la façon dont elle gère ses soldes de réserves.
Points clés à retenir
- Le montant net à risque correspond à la différence entre la prestation de décès versée sur une police d’assurance-vie et la valeur de rachat accumulée versée par l’assuré.
- Le montant net à risque est le plus élevé dans les premiers stades d’une police d’assurance-vie et diminue à mesure que l’assuré vieillit.
- Le montant net à risque existe jusqu’à ce qu’une police soit entièrement libérée.
- Si le montant net à risque doit être payé, le sinistre est couvert par les réserves statutaires d’une compagnie d’assurance.
Comprendre le montant net à risque
Lorsqu’un individu achète une police d’ assurance, il la paie au moyen de primes d’assurance sur une base mensuelle, trimestrielle ou annuelle. Ces paiements augmentent avec le temps et représentent la valeur de rachat accumulée qu’un assuré a versé dans sa police.
La prestation de décès – le montant versé au décès d’un titulaire de police – est un montant fixe. Il s’agit du montant d’assurance-vie qu’une personne choisit d’acheter. Par exemple, une personne peut souscrire une police d’assurance-vie de 1 million de dollars, qui paiera 1 million de dollars au décès de cette personne. Si le preneur décède tôt dans la police d’assurance-vie, le montant qui y est versé sera faible par rapport au montant qui y est versé si le preneur est décédé à un moment beaucoup plus tardif de la vie. La différence entre le montant payé et le montant accumulé correspond au montant net à risque.
Par exemple, si la prestation de décès d’un contrat est de 200 000 $ et que sa valeur de rachat accumulée est de 75 000 $, le montant net à risque équivaut à 125 000 $.
La valeur de rachat accumulée dans une police permanente est conçue pour croître, et cette croissance réduit le montant net à risque dans une police, ce qui maintient le coût de mortalité à des niveaux raisonnables.
À titre d’exemple de ce concept en action, considérons une police d’assurance-vie entière émise pour une valeur nominale de 100 000 $. Au moment de l’émission, la totalité de 100 000 $ est à risque, mais à mesure que la valeur de rachat s’accumule, elle fonctionne comme un compte de réserve, ce qui réduit le montant net à risque pour la compagnie d’assurance.
Par conséquent, si la valeur de rachat de la police d’assurance s’élève à 60 000 $ à la 30e année, le montant net à risque est alors de 40 000 $. À mesure que l’âge de l’assuré augmente, le montant net à risque diminue. Chaque fois qu’une police est en vigueur avant que l’assuré n’atteigne l’âge entièrement libéré, il y aura toujours un montant net à risque.
Bien que l’assurance-vie soit destinée à s’appliquer à la vie d’un preneur d’assurance, si une personne vit après l’âge de 100 ans, la police d’assurance-vie expire. Le preneur d’assurance reçoit sa prestation de décès, qui est imposable, et il n’est plus couvert. L’âge requis de 100 ans a été mis à 121 en 2001 pour les nouvelles polices d’assurance-vie.
Montant net à risque et réserves statutaires
Si un assuré décède avant que sa police n’ait été entièrement libérée, la compagnie d’assurance est tenue de s’acquitter de cette obligation. Par conséquent, les analyses actuarielles doivent être précises pour pouvoir équilibrer les réserves d’une entreprise et ses obligations futures potentielles.
Aux États-Unis, les compagnies d’assurance sont tenues de conserver des réserves statutaires. Les réserves statutaires sont des actifs qu’une compagnie d’assurance doit avoir dans son bilan qui lui permet de rembourser ses obligations futures. Les réserves statutaires sont calculées selon la méthode d’évaluation des réserves du commissaire (CRVM).
Si une compagnie d’assurance subit une perte égale à son montant net à risque, cette perte est compensée par les primes de ceux qui ne sont pas encore décédés et par les revenus des primes investies. La somme à risque est la différence entre la prestation de décès versée et les réserves d’une compagnie d’assurance.