Action affirmative
Qu’est-ce que l’action positive?
L’action positive est une politique qui vise à augmenter les opportunités sur le lieu de travail ou dans l’éducation aux parties sous-représentées de la société en tenant compte de la couleur, de la race, du sexe, de la religion ou de l’origine nationale d’un individu.
Les entreprises et les entités gouvernementales mettent en œuvre des programmes d’action positive pour augmenter le nombre de personnes de certains groupes au sein des entreprises, des institutions et d’autres domaines de la société. La politique se concentre sur les données démographiques qui ont historiquement été peu représentées aux postes de direction, aux rôles professionnels et aux universitaires, et est souvent considérée comme un moyen de contrer la discrimination historique contre des groupes particuliers.
Points clés à retenir
- L’action positive vise à renverser les tendances historiques de discrimination contre l’identité d’un individu en apportant une assistance aux groupes identifiés comme faisant l’objet d’une discrimination passée ou présente.
- Les politiques d’action positive tentent d’introduire des changements par divers moyens, comme exiger que certains quotas soient respectés lors de l’embauche, fournir un soutien financier sous forme de subventions et de bourses d’études, et refuser le financement et les contrats gouvernementaux aux institutions qui ne satisfont pas aux critères requis.
- Bien que conçue à l’origine pour appliquer la loi sur les droits civils de 1964, l’action positive a élargi la portée des groupes ciblés pour l’assistance afin d’inclure la représentation des sexes, les personnes handicapées et les anciens combattants couverts.
- Les critiques de l’action positive soulignent un certain nombre d’échecs perçus dans ses politiques – y compris le coût des programmes, la possibilité d’embaucher des candidats moins qualifiés et l’absence de progrès historique dans le changement de la représentation des groupes ciblés.
Comment fonctionne l’action positive
Aux États-Unis, l’action positive a pris de l’importance dans les années 1960 comme moyen de promouvoir l’égalité des chances dans divers segments de la société. La politique a été élaborée pour faire appliquer la loi de 1964 sur les droits civils, qui visait à éliminer la discrimination.
Les premières mises en œuvre de la discrimination positive visaient en grande partie à briser la ségrégation sociale continue des minorités vis-à-vis des institutions et des opportunités. Malgré une législation interdisant les pratiques biaisées aux États-Unis, un changement tangible du statu quo n’a pas été immédiat.
Une action positive a été adoptée pour fournir aux groupes sous-représentés une représentation plus précise au sein des rôles clés dans les postes gouvernementaux, commerciaux et universitaires.
Conditions requises pour l’action positive
Les efforts visant à stimuler un tel changement peuvent prendre la forme d’une assistance visant à accroître les possibilités offertes aux groupes sous-représentés. Cette aide peut comprendre des subventions, des bourses et d’autres aides financières destinées à aider ces segments de la population à accéder à l’enseignement supérieur.
Les pratiques d’embauche peuvent également être structurées de manière à exiger l’inclusion de divers candidats pour les offres d’emploi. Les agences gouvernementales peuvent exiger que les entreprises et les institutions peuplent leurs rangs avec un pourcentage minimum de professionnels qualifiés d’ethnies, de sexes et de cultures variés. Le non-respect de ces exigences pourrait empêcher les établissements de recevoir un financement gouvernemental ou de pouvoir concourir pour des marchés publics.
Au cours des dernières années, les campagnes visant à rendre les organisations et les institutions plus inclusives ont vu un effort pour une plus grande diversité des sexes, ainsi qu’un meilleur accès aux opportunités pour les anciens combattants couverts et les personnes handicapées.
Avantages et inconvénients de l’action positive
La mise en œuvre et la pratique continue de politiques d’action positive ont suscité un soutien solide ainsi que de vives critiques. Les partisans de l’action positive disent que l’effort doit se poursuivre en raison des faibles pourcentages de diversité dans les postes d’autorité, de la représentation dans les médias et de la reconnaissance limitée des réalisations des groupes sous-représentés.
Les opposants à l’action positive appellent fréquemment ces efforts un échec collectif, citant les minuscules changements du statu quo après des décennies d’efforts comme preuve de cela. Le coût de ces programmes, associé à la conviction que l’action positive oblige la population à faire des accommodements injustifiés, motive une partie importante de l’opposition.
En outre, les critiques de l’action positive pourraient prétendre qu’il existe peu ou pas de biais dans la société actuelle, du moins de leur point de vue. En outre, il a été avancé que l’action positive a, dans certains cas, conduit à négliger les candidats qualifiés au profit de l’embauche de candidats moins qualifiés qui satisfont aux normes d’action positive.
Il y a aussi le catch-22 que l’action positive conduit à la condescendance pour ceux qui bénéficient de l’action positive. Autrement dit, certaines personnes peuvent être accusées d’avoir obtenu un emploi ou une promotion en raison de leur appartenance ethnique ou de leur sexe, par opposition à leurs qualifications. L’action positive est un équilibre délicat entre la promotion d’un milieu de travail diversifié sans ressentiment.