Rétention active
Qu’est-ce que la rétention active?
La rétention active consiste à se protéger contre une perte en désignant des fonds spécifiques pour la payer. La rétention active est la pratique opposée de la rétention passive, dans laquelle aucun fonds n’est mis de côté pour couvrir une perte à venir ou estimée.
Points clés à retenir
- La rétention active est une forme d’auto-assurance dans laquelle des fonds sont mis de côté pour tenir compte d’une perte à venir ou estimée.
- Il est utilisé par ceux qui cherchent à éviter les frais et les coûts supplémentaires associés aux relations avec les agences ou pour des activités ou des actifs qui ne sont pas couverts par une assurance traditionnelle.
- Les particuliers et les entreprises peuvent mettre en œuvre une rétention active en mettant de côté des fonds pour des opérations ou des actifs critiques.
Comprendre la rétention active
La rétention active, parfois également appelée rétention planifiée, est utilisée pour garantir la capacité de couvrir des pertes plus petites ou attendues. Elle est considérée comme une forme d’ auto-assurance, dans laquelle l’entité qui devrait subir la perte dépend de ses propres fonds pour couvrir tout événement. Cette pratique peut être utilisée par ceux qui cherchent à éviter les frais et les coûts supplémentaires associés aux relations avec les agences d’assurance, ou pour des activités qui peuvent ne pas être admissibles à l’assurance traditionnelle.
Dans un environnement d’entreprise, la rétention active peut prendre la forme d’une atténuation des risques. Les entreprises devront répertorier leurs risques et planifier leur exposition en conséquence. Par exemple, une entreprise de commerce électronique qui utilise les services d’un fournisseur extérieur pour faciliter la livraison de ses produits devra prévoir le risque que le fournisseur fasse faillite ou cesse ses activités. Pour planifier une telle éventualité, l’entreprise de commerce électronique pourrait mettre de côté des fonds pour une autre méthode de livraison plus coûteuse ou tenter la livraison de son entrepôt par elle-même. La société pourrait également souscrire un régime d’assurance, mais le décalage et la paperasse associés au paiement pourraient avoir une incidence critique sur ses activités commerciales.
Exemple de rétention active
Par exemple, un fils hérite d’une péniche de ses parents. Il n’y a pas de privilèges sur la péniche, et les parents ont inclus une police d’assurance-vie lourde avec la succession. Lors de la tarification des polices d’assurance, le fils découvre qu’assurer une péniche coûte assez cher et comporte une prime mensuelle beaucoup plus élevée qu’il ne pense pouvoir se permettre de vivre de son revenu actuel. Il décide de mettre de côté un montant totalisant la valeur de la péniche, ainsi qu’un montant supplémentaire qui couvrirait l’inflation sur la valeur, les dommages divers et les frais de pièces et de main-d’œuvre. Cette pratique peut être appelée rétention active.
Contrairement à une police d’assurance, il n’aura pas à continuer à effectuer des paiements mensuels dans l’argent mis de côté pour couvrir les pertes potentielles. Il ne sera pas non plus soumis à des exigences spécifiques pour déposer une réclamation ou on ne lui dira pas qu’une réclamation qu’il fait est invalide ou non couverte.
La rétention active présente des avantages si les fonds restent intacts et disponibles en cas de besoin. Supposons que le fils ait décidé de pratiquer la rétention passive. Au lieu de mettre de côté une partie de l’héritage pour couvrir toute perte ou responsabilité, il décide plutôt de dépenser l’argent sur une nouvelle voiture. Bien qu’il ait une police d’assurance automobile sur la voiture, il néglige de couvrir la péniche. Une grosse tempête arrive et emporte le bateau vers la mer. Sans la couverture d’assurance sur l’actif, il est maintenant hors de la valeur du bateau.
S’il avait souscrit une assurance sur le bateau, il aurait pu déposer une réclamation pour la perte. S’il avait pratiqué la rétention active, il aurait pu puiser dans les économies du domaine pour couvrir les pertes ou les dommages causés par la tempête.