17 avril 2021 16:11

Obligation d’accumulation

Qu’est-ce qu’une obligation de capitalisation?

Une obligation de capitalisation est une obligation vendue à rabais, connue sous le nom de réduction d’émission originale  (OID). Un OID est une décote  par rapport  à la valeur nominale au moment de l’émission d’une obligation ou d’un titre de créance. En d’autres termes, le détenteur d’obligations, ou le prêteur, donne simplement à la société émettrice moins d’argent que ce qu’elle a emprunté légalement. En échange, le prêteur renoncera aux revenus d’intérêts puisque l’émetteur d’obligations n’est pas tenu d’effectuer des paiements d’intérêts, comme c’est généralement le cas.

Une obligation d’accumulation est ainsi nommée parce que la valeur de l’obligation s’accumule avec le temps. Ils sont également appelés obligations à coupon zéro.

Points clés à retenir

  • Une obligation de capitalisation est une obligation vendue à rabais, connue sous le nom de réduction d’émission originale (OID).
  • Une décote d’émission originale (OID) est une décote par rapport à la valeur nominale au moment de l’émission d’une obligation ou d’un titre de créance.
  • Une obligation d’accumulation, également connue sous le nom d’obligation à coupon zéro, est ainsi nommée parce que la valeur de l’obligation s’accumule au fil du temps.
  • L’intérêt sur les obligations de capitalisation s’accumule toujours et doit être déclaré comme revenu d’intérêt dans la déclaration de revenus du détenteur chaque année.
  • Les investisseurs en obligations d’accumulation doivent être conscients que les obligations d’accumulation risquent de subir de fortes baisses de prix en période de hausse des taux d’intérêt.

Comprendre les obligations d’accumulation

Une obligation de capitalisation se vend à une valeur nominale d’émission originale avec une décote. La valeur nominale est la valeur nominale d’une obligation et les obligations de capitalisation se vendent toujours en dessous de cette valeur nominale. Certains investisseurs aiment utiliser des obligations de capitalisation dans leurs plans financiers, car ils connaissent le montant exact qu’ils recevront à un moment ultérieur lorsque l’obligation arrivera à échéance.

Les agences gouvernementales fédérales, locales ou étatiques émettent souvent des obligations d’accumulation.

Exemple d’obligation de capitalisation

Le groupe de widgets doit créer une nouvelle fabrique de widgets. Ils ont également besoin d’un peu plus d’argent pour rénover leurs bureaux. L’usine coûtera 710 000 $, tandis que la rénovation coûtera 33 000 $.

Les dirigeants de The Widget Group décident de vendre une obligation de capitalisation pour financer ces dépenses, promettant de rembourser ses prêteurs à 1 million de dollars en 15 ans. Mais comme il s’agit d’une obligation d’accumulation, le Widget Group ne paiera aucun intérêt sur le prêt.

Au lieu de cela, l’entreprise ne recevra pas la totalité de 1 million de dollars à l’avance, mais une remise de 743 000 dollars, ce qui est suffisant pour faire face à ses nouvelles dépenses. La différence de 257 000 $, ou ce que le prêteur n’avait pas à prêter, compense le manque de revenus d’intérêts.

Dans cet exemple hypothétique, le taux d’intérêt de l’obligation s’élèverait à environ 2%. Le porteur d’ obligations, cependant, ne reconnaîtrait pas ce revenu tout à la fois, que ce soit au début ou à la fin de la maturité de l’obligation. C’est parce que l’IRS considère ce revenu comme étant accumulé au fil du temps.

Implications fiscales des obligations de capitalisation

Même si le détenteur d’obligations ne reçoit pas de paiements de coupon, l’intérêt sur l’obligation s’accumule toujours et doit être déclaré comme revenu d’intérêt dans la déclaration de revenus du détenteur chaque année. Ceci est parfois appelé revenu fantôme. En outre, l’ Internal Revenue Service considère une remise d’émission originale (OID) comme une forme d’intérêt.

Les investisseurs en obligations d’accumulation doivent toutefois être conscients que les obligations d’accumulation risquent de subir de fortes baisses de prix en période de hausse des taux d’intérêt.