18 avril 2021 16:55

Hypothèses des économistes dans leurs modèles économiques

Les hypothèses des économistes visent à mieux comprendre le comportement des consommateurs et des entreprises lors de la prise de décisions économiques. Il existe diverses théories économiques pour aider à expliquer comment une économie fonctionne et comment maximiser la croissance, la richesse et l’emploi. Cependant, les thèmes sous-jacents de nombreuses théories sont centrés sur les préférences, c’est-à-dire ce que les entreprises et les consommateurs préfèrent avoir ou préfèrent éviter. En outre, les hypothèses impliquent généralement les ressources disponibles ou non disponibles pour répondre aux besoins et aux préférences. La rareté ou l’abondance des ressources est importante pour déterminer les choix que font les participants dans une économie.

Pourquoi les économistes ont besoin d’hypothèses

Dans son essai de 1953 intitulé «La méthodologie de l’économie positive», hypothèses pour fournir des prédictions utiles. Friedman comprenait que l’économie ne pouvait pas utiliser la méthode scientifique aussi parfaitement que la chimie ou la physique, mais il considérait toujours la méthode scientifique comme la base. Friedman a déclaré que les économistes devraient s’appuyer sur «une expérience incontrôlée plutôt que sur une expérience contrôlée».

La méthode scientifique nécessite des variables isolées et des tests pour prouver la causalité. Les économistes ne peuvent pas isoler des variables individuelles dans le monde réel, ils émettent donc des hypothèses pour créer un modèle avec une certaine constance. Bien sûr, des erreurs peuvent survenir, mais les économistes en faveur de la méthode scientifique acceptent les erreurs à condition qu’elles soient suffisamment petites ou qu’elles aient un impact limité.

Points clés à retenir

  • Les hypothèses des économistes visent à mieux comprendre le comportement des consommateurs et des entreprises lors de la prise de décisions économiques.
  • Certains économistes supposent que les gens prennent des décisions rationnelles lorsqu’ils achètent ou investissent dans l’économie.
  • À l’inverse, les économistes comportementaux supposent que les gens sont émotifs et peuvent être distraits, influençant ainsi leurs décisions.
  • Les critiques soutiennent que les hypothèses de tout modèle économique sont souvent irréalistes et ne tiennent pas dans le monde réel.

Comprendre les hypothèses des économistes

Chaque théorie économique vient avec son propre ensemble d’hypothèses qui sont faites pour expliquer comment et pourquoi une économie fonctionne. Ceux qui favorisent l’économie classique supposent que l’économie s’autorégule et que tous les besoins d’une économie seront satisfaits par les participants. En d’autres termes, aucune intervention du gouvernement n’est nécessaire. Les gens alloueront les ressources correctement et efficacement. S’il y a un besoin dans une économie, une entreprise démarrera pour combler ce besoin en créant un équilibre. Les économistes classiques supposent que les personnes et les entreprises stimuleront l’économie, créeront de la croissance, par les dépenses et l’investissement.

Les économistes néoclassiques supposent que les gens prennent des décisions rationnelles lorsqu’ils achètent ou investissent dans l’économie. Les prix sont déterminés par l’offre et la demande alors qu’il n’y a pas de forces extérieures influant sur les prix. Les consommateurs s’efforcent de maximiser l’utilité ou leurs besoins et désirs. La maximisation de l’utilité est un principe clé de la théorie du choix rationnel, qui se concentre sur la manière dont les gens atteignent leurs objectifs en prenant des décisions rationnelles. La théorie soutient que les gens, compte tenu des informations dont ils disposent, opteront pour des choix qui procurent le plus d’avantages et minimiseront les pertes.

Les économistes néoclassiques croient que la propension aux besoins des consommateurs stimule l’économie et la production des entreprises qui en résulte pour répondre à ces besoins. On pense que tout déséquilibre dans une économie est corrigé par la concurrence, qui rétablit l’équilibre des marchés en allouant correctement les ressources.

Critiques des hypothèses

La plupart des critiques soutiennent que les hypothèses de tout modèle économique sont irréalistes et ne tiennent pas dans le monde réel. En économie classique, il n’est pas nécessaire d’impliquer le gouvernement. Ainsi, par exemple, il n’y aurait pas eu d’argent alloué au sauvetage des banques pendant la crise financière de 2008 et à aucune mesure de stimulation pendant la grande récession qui a suivi. De nombreux économistes soutiendraient que le marché n’agissait pas efficacement et que si le gouvernement n’était pas intervenu, davantage de banques et d’entreprises auraient échoué, entraînant une hausse du chômage.

L’hypothèse de l’économie néoclassique selon laquelle tous les participants se comportent de manière rationnelle est critiquée par certains économistes. Les critiques soutiennent qu’il existe une myriade de facteurs qui ont un impact sur un consommateur et une entreprise qui pourraient rendre leurs choix ou décisions irrationnels. Les corrections et les bulles du marché, ainsi que les inégalités de revenus, sont toutes le résultat de choix faits par les participants que certains économistes jugeraient irrationnels.

Économie comportementale

Ces dernières années, l’examen de la psychologie des choix et des décisions économiques a gagné en popularité. L’étude de l’économie comportementale admet que des décisions irrationnelles sont parfois prises et tente d’expliquer pourquoi ces choix sont faits et comment ils impactent les modèles économiques. Les économistes comportementaux supposent que les gens sont émotifs et peuvent être distraits, influençant ainsi leurs décisions. Par exemple, si quelqu’un voulait perdre du poids, il étudierait quels aliments sains manger et ajusterait son alimentation (décision rationnelle). Cependant, quand dans un restaurant voit la carte des desserts, opte pour le gâteau au fudge. Les économistes comportementaux croient que même si les gens ont pour objectif de faire des choix rationnels, des forces et des émotions extérieures peuvent faire obstacle – rendant les choix irrationnels.