Deuxième surplus - KamilTaylan.blog
18 avril 2021 11:57

Deuxième surplus

Qu’est-ce qu’un deuxième surplus?

Un deuxième excédent décrit un traité de réassurance qui offre une couverture supérieure à celle d’un premier traité de réassurance excédentaire. Les assureurs concluent des traités de réassurance excédentaire afin de transférer une partie de leurs propres risques ou responsabilités à une autre partie.

Points clés à retenir

  • Un deuxième excédent est un traité de réassurance qui offre une couverture au-delà d’un premier traité sur l’excédent.
  • Ce type d’assurance, également appelé assurance complémentaire, est souvent exigé par l’assureur cédant s’il ne peut pas garantir un traité de réassurance qui couvre suffisamment de risques pour assurer sa propre solvabilité.
  • En cédant une partie de ses propres risques à un réassureur, la compagnie d’assurance peut courir moins de risques d’avoir à effectuer des paiements importants aux assurés.
  • Les traités de réassurance prévoient qu’un réassureur n’assume que le risque supérieur à ce que l’assureur retient, ce qui les différencie de la réassurance par quote-part.

Comment fonctionne un deuxième surplus

La réassurance de deuxième excédent, également appelée réassurance de suite, s’applique à tous les risques que l’assureur cédant ne conserve pas pour son propre compte et qui dépassent la capacité du premier traité sur les excédents. L’assureur cédant a souvent besoin d’un deuxième traité sur les excédents s’il ne peut pas obtenir un traité de réassurance qui couvre suffisamment de risques pour assurer sa propre solvabilité.

Lorsqu’un assureur conclut un traité de réassurance, il conserve les passifs jusqu’à un montant spécifique, appelé ligne. Toute responsabilité résiduelle revient au réassureur, qui ne participe qu’aux risques au-dessus de ce que l’assureur retient. Le montant total du risque couvert par le traité de réassurance, appelé capacité, est généralement exprimé en termes d’un multiple des lignes de l’assureur.

Le réassureur ne participe pas à tous les risques assumés par la société cédante. Au lieu de cela, il n’assume que les risques supérieurs à ce que l’assureur retient, ce qui rend ce type de réassurance différent de la réassurance par quote-part.

En cédant une partie de ses propres risques à un réassureur, la compagnie d’assurance contribue à assurer sa propre solvabilité car elle comporte moins de risques d’avoir à effectuer des versements importants aux assurés. Ces traités excédentaires ont généralement une capacité suffisante pour couvrir plusieurs lignes, mais dans certains cas, ils ne peuvent pas couvrir la totalité du montant nécessaire à la société cédante. Dans ce cas, l’assureur cédant doit soit couvrir lui-même le montant restant, soit conclure un deuxième traité de réassurance. Ce deuxième traité de réassurance est appelé le deuxième traité d’excédent.

Exemple d’un deuxième surplus

Disons qu’une compagnie d’assurance-vie cherche à réduire sa responsabilité grâce à un traité de réassurance. Elle a des obligations de 20 millions de dollars provenant des multiples polices qu’elle a souscrites, mais ne souhaite conserver que 2 millions de dollars de ce risque. L’excédent correspond à la différence entre le passif total et le risque conservé, soit 18 millions de dollars.

Chaque ligne de rétention est fixée à 1 million de dollars. La compagnie d’assurance-vie conclut un premier traité de réassurance excédentaire avec un réassureur. Le réassureur prend le risque de huit lignes, couvrant 8 millions de dollars. Cependant, avec ces 8 millions de dollars de réassurance et les 2 millions de dollars retenus, la société cédante doit encore trouver un réassureur pour ses 10 millions de dollars de risque restants.

La société cédante cherche alors un autre réassureur pour un deuxième traité de réassurance excédentaire afin de couvrir les 10 millions de dollars de risque restants. Alternativement, il pourrait trouver un réassureur pour couvrir seulement une partie de ces 10 millions de dollars, et un autre troisième traité pour couvrir le montant restant à couvrir.