À quoi sert un allégement fiscal rapatrié et pourquoi est-il si controversé? - KamilTaylan.blog
18 avril 2021 11:12

À quoi sert un allégement fiscal rapatrié et pourquoi est-il si controversé?

En 2004, le Congrès a adopté l’American Jobs Creation Act dans le but de stimuler l’économie. L’un des résultats de la loi a été la mise en œuvre d’un allégement fiscal pour le rapatriement, qui a donné aux sociétés multinationales américaines un allégement fiscal unique sur l’argent gagné à l’étranger.

L’allégement fiscal permet d’imposer les bénéfices étrangers à un taux de 5,25%, ce qui est nettement inférieur au taux habituel d’imposition des sociétés de 35%. Auparavant, une grande partie des revenus provenant de pays étrangers n’était pas transférée aux États-Unis parce que les multinationales peuvent différer le paiement des impôts sur les bénéfices étrangers jusqu’à ce qu’elles décident de renvoyer les bénéfices sous la forme d’un dividende.

En fin de compte, la justification du gouvernement est que l’allégement fiscal inciterait les multinationales américaines à utiliser leurs revenus étrangers pour créer plus d’emplois américains et / ou étendre leurs activités aux États-Unis.

Les détracteurs de l’idée croient que parce que les entreprises ne sont pas tenues d’utiliser les bénéfices rapatriés dans le seul but de créer des emplois américains (mais le projet de loi empêche les entreprises d’utiliser l’argent pour la rémunération des dirigeants, les dividendes et les investissements en actions), ce n’est pas assuré. l’allégement fiscal augmentera la création d’emplois. En outre, l’allégement fiscal peut être considéré comme une récompense pour les entreprises qui reportent le rapatriement régulier de leurs bénéfices étrangers et comme une punition pour les entreprises qui renvoient régulièrement de l’argent. Les critiques craignent également que la loi américaine sur la création d’emplois ne crée un mauvais précédent, car les multinationales américaines pourraient considérer cet allégement fiscal comme une incitation à retenir les futurs revenus étrangers dans l’espoir qu’un autre allégement fiscal rapatrié se produise.