Résidence privée principale (Canada)
Qu’est-ce qu’une résidence privée principale (Canada)?
Une résidence privée principale est une maison qu’un contribuable canadien ou une famille maintient comme résidence principale. Une unité familiale ne peut avoir qu’une seule résidence privée principale à la fois. Pour être admissible, la propriété doit appartenir au contribuable ou au couple, ou appartenir à une fiducie personnelle.
Points clés à retenir
- Une résidence privée principale est une maison qu’un contribuable canadien ou une famille maintient comme résidence principale.
- Un contribuable canadien ne peut désigner qu’une seule maison comme résidence privée principale pour une année donnée.
- Le contribuable, son époux, conjoint de fait et / ou ses enfants doivent vivre dans la propriété pendant une partie de l’année pour qu’une propriété soit admissible.
- Quiconque vend une deuxième propriété doit déclarer des gains ou des pertes en capital sur la vente.
Comprendre les principales résidences privées (Canada)
Au Canada, lorsque vous vendez une maison pour plus que ce pour quoi vous l’avez achetée, le gouvernement vous oblige à payer des impôts sur la moitié de ce profit. Ces règles, cependant, ne s’appliquent pas si la propriété est enregistrée comme votre résidence privée principale.
Un contribuable canadien ne peut désigner qu’une seule maison comme résidence privée principale pour une année donnée. Selon les règles fiscales canadiennes, une maison peut être désignée comme résidence privée principale pour chaque année au cours de laquelle un contribuable, son Agence du revenu du Canada (ARC) a trois autres exigences pour qu’une résidence privée principale soit admissible:
- Le contribuable doit être propriétaire du bien seul ou conjointement avec son conjoint ou partenaire
- Le bien est «une unité d’habitation, un intérêt à bail dans un logement ou une part du capital-actions d’une coopérative d’habitation»
- Le contribuable désigne le bien comme résidence privée principale
Pratiquement tous les types de résidences physiques sont admissibles, y compris les maisons, les appartements, les duplex, les chalets, les péniches, les roulottes ou les maisons mobiles. Le terrain sur lequel se trouve le logement est également admissible à l’exclusion dans certaines limites – jusqu’à 1,24 acre, selon l’ARC. Cette limite peut être prolongée dans certains cas si la municipalité impose une taille de lot minimale.
Une résidence principale privée est limitée à 1,24 acre de terrain.
Exigences relatives aux résidences privées principales (Canada)
À compter de l’année d’imposition 2016, les contribuables-propriétaires canadiens étaient tenus de déclarer des renseignements de base sur leur résidence privée principale pour avoir droit à l’ exonération. Cela comprend la date d’acquisition, la date de vente, le produit de disposition, ainsi qu’une description du bien dans leur déclaration de revenus et de prestations. Cette exigence de déclaration s’applique à toutes les propriétés vendues au Canada depuis 2016, même si la totalité du gain est entièrement protégée par l’exemption pour résidence privée principale.
La résidence privée principale est exonérée de l’impôt sur les plus-values. Cependant, les contribuables qui vendent leur résidence principale doivent quand même déclarer la vente. Elle doit également être désignée comme résidence privée sur l’ annexe 3: Gains (ou pertes) en capital de leur déclaration de revenus afin de se qualifier pour l’exonération, avec le formulaire T2091 (IND): Désignation d’un bien comme résidence principale par un particulier (Autre qu’une fiducie personnelle).
Le gouvernement fédéral permet aux contribuables de désigner deux propriétés comme résidences principales lorsqu’ils en vendent une et en achètent une autre au cours de la même année. Le contribuable doit désigner et déclarer les deux. Cette règle est appelée la règle du «plus 1».
Considérations particulières
Si une personne est incapable de désigner une maison comme résidence principale pendant toutes les années où elle est possédée, une partie de tout gain sur sa vente peut être assujettie à l’impôt à titre de gain en capital. La partie du gain assujetti à l’impôt est basée sur une formule qui tient compte du nombre d’années pendant lesquelles la maison était la propriété du contribuable et du nombre d’années pendant lesquelles elle a été désignée comme résidence privée principale.
Par exemple, supposons qu’un couple marié possède deux résidences entre eux – une maison en ville et un chalet à la campagne. Une seule de ces maisons peut être désignée comme résidence principale pour chaque année. Avant 1982, chaque conjoint pouvait désigner un bien distinct comme résidence principale pour une année donnée, à condition que le bien ne soit pas détenu conjointement. Cependant, cette échappatoire a été comblée. Les couples et leurs enfants mineurs non mariés ne peuvent désormais désigner qu’un seul foyer au total comme résidence privée principale chaque année.
Les contribuables qui utilisent une partie de leur résidence à des fins commerciales doivent raisonnablement répartir le prix de vente et le prix de base rajusté (PBR) entre les parties utilisées comme résidence et pour produire un revenu. L’ARC peut considérer le bien comme une résidence si l’entreprise est secondaire par rapport à l’utilisation de la maison comme résidence principale, s’il n’y a pas de changements structurels au bien et qu’aucune déduction pour amortissement (DPA) n’est demandée sur le bien. Un exemple qui correspond à cette description est une garderie à domicile.