18 avril 2021 8:12

Clause de valeur marchande

Qu’est-ce que la clause de valeur marchande?

Une clause de valeur marchande est une clause de police d’ assurance en vertu de laquelle l’assureur doit indemniser l’assuré le prix du marché du bien couvert plutôt que la valeur de rachat réelle ou la valeur de remplacement du bien couvert.

Points clés à retenir

  • Une clause de valeur marchande est une clause de police d’assurance en vertu de laquelle l’assureur doit indemniser l’assuré le prix du marché du bien couvert plutôt que la valeur de rachat réelle ou la valeur de remplacement du bien couvert.
  • En règle générale, les clauses de valeur marchande couvrent les biens dont la valeur peut fluctuer dans le temps, comme les matières premières, plutôt que les immobilisations.
  • La clause de valeur marchande établit le montant en dollars qu’un demandeur peut percevoir sur un actif, en le fixant au niveau que l’on recevrait sur le marché libre. ce qui peut inclure un profit pour l’assuré.

Comprendre la clause de valeur marchande

Les clauses de valeur marchande attribuent une valeur marchande à la propriété plutôt que de la baser sur le coût réel ou de remplacement. Le montant en dollars garanti aux assurés en cas de sinistre est un élément fondamental de la police d’assurance. Autre que la valeur marchande, la valeur peut être fixée à la valeur au comptant réelle de l’actif ou à son coût de remplacement. L’option de calcul utilisée dépend souvent du type de politique. En règle générale, on voit des  clauses de valeur marchande couvrant les biens dont la valeur peut fluctuer dans le temps plutôt que les immobilisations. Les matières premières sont les actifs les plus fréquemment associés à une clause de valeur de marché.

La clause de valeur marchande établit le montant en dollars qu’un demandeur peut percevoir sur un actif, en le fixant au niveau que l’on recevrait sur le marché libre. Cela peut inclure des bénéfices. Dans le cas des produits de base, tels que les cultures agricoles, la valeur marchande varie d’une culture à l’autre, en fonction de leur nature.

Par exemple, un agriculteur décide de souscrire une assurance couvrant ses récoltes de maïs contre les dommages causés par la tempête. L’argent dépensé pour planter le maïs s’élève à 700 000 $, et le profit global potentiel réalisé par l’agriculteur vendant le maïs équivaut à 800 000 $, ce qui permet au fermier de profiter de 100 000 $. Lorsqu’une violente tempête frappe le comté où le fermier cultive les récoltes, les vents violents et la pluie détruisent une certaine partie des récoltes. Dans le cas d’une clause de valeur marchande, l’agriculteur ne sera pas remboursé pour cette partie à l’évaluation de 700 000 $; c’est plutôt la compagnie d’assurance qui remboursera l’agriculteur pour cette portion à la valeur de 800 000 $.

Autres clauses d’assurance

Les autres clauses courantes des polices d’assurance comprennent:

  • Une clause de coopération stipule que le preneur d’assurance fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider la compagnie d’assurance après le dépôt d’une réclamation. Cela aide la compagnie d’assurance à recueillir des informations sur les circonstances liées à la réclamation.
  • Une clause marteau permet à un assureur de forcer l’assuré à régler un sinistre. Sur la base du différentiel de pouvoir, il est également connu sous le nom de clause de chantage, ou de manière plus neutre en tant que disposition de plafond de règlement ou disposition de consentement à un règlement.
  • Une clause de libéralisation permet une certaine flexibilité lorsqu’il s’agit d’ajuster les conditions conformément aux lois et règlements. Une clause de libéralisation se trouve le plus souvent dans l’assurance des biens.