18 avril 2021 5:26

Comment calculer la valeur notionnelle d’un contrat à terme

Le terme valeur notionnelle fait référence à la valeur ou au prix au comptant d’un actif sous-jacent dans un commerce de produits dérivés, qu’il s’agisse d’une option, d’un contrat à terme ou d’un échange de devises. Cette valeur permet de percevoir la différence entre le montant total investi et le montant total associé à l’ensemble de la transaction. La valeur notionnelle est calculée en multipliant les unités d’un contrat par le prix au comptant.

Bien que les deux décrivent la valeur d’un titre, la valeur notionnelle est différente de la valeur marchande. La valeur marchande est généralement utilisée pour décrire la capitalisation boursière d’une société cotée en bourse. Il peut également être utilisé pour décrire le prix d’un actif sur le marché libre. Afin d’obtenir la valeur marchande, multipliez le nombre total d’actions en circulation par le cours actuel de l’action. Mais comment calculez-vous la valeur notionnelle d’un contrat à terme?

Points clés à retenir

  • Le terme valeur notionnelle fait référence à la valeur ou au prix au comptant d’un actif sous-jacent dans un commerce de produits dérivés.
  • Le calcul de la valeur notionnelle d’un contrat à terme détermine la valeur des actifs sous-jacents au contrat à terme.
  • Pour calculer la valeur notionnelle d’un contrat à terme, la taille du contrat est multipliée par le prix unitaire de la marchandise représentée par le prix au comptant.
  • La valeur notionnelle aide les investisseurs à comprendre et à planifier le risque de perte.

Calcul de la valeur notionnelle d’un contrat futur

Le calcul de la valeur notionnelle d’un contrat à terme détermine la valeur des actifs sous-jacents au contrat à terme. Le prix au comptant est le prix actuel de la marchandise. Pour ce faire, la taille du contrat est multipliée par le prix unitaire de la marchandise représenté par le prix au comptant.

Valeur notionnelle = taille du contrat x prix au comptant

Par exemple, un contrat de soja comprend 5 000 boisseaux de soja. À un prix au comptant de 9 $, la valeur notionnelle d’un contrat à terme sur le soya est de 45 000 $, soit 5 000 boisseaux fois le prix au comptant de 9 $.

Comprendre le calcul de la valeur notionnelle

Le calcul de la valeur notionnelle révèle la valeur totale de l’actif ou du produit sous-jacent contrôlé par le contrat. Comme dans le cas du soya, un contrat de soya représente 45 000 $ de cet actif. Mais ce nombre n’est pas le même que la valeur marchande de l’option, qui correspond à la valeur actuelle du contrat d’option sur le marché.

Valeur marchande de l’option = Prix de l’option x Réclamation sur les actifs sous-jacents

Si le contrat de soja dans l’exemple ci-dessus se négocie à 2 $, alors la valeur marchande de l’option serait de 10 000 $ – ou le prix de l’option de 2 $ multiplié par 5 000 boisseaux. La différence entre la valeur notionnelle et la valeur marchande des options est due au fait que les options utilisent un effet de levier.

Pourquoi la valeur notionnelle est-elle importante

La valeur notionnelle est essentielle à la gestion des risques. En particulier, la valeur notionnelle peut être utilisée pour déterminer le ratio de couverture, qui définit le nombre de contrats nécessaires pour couvrir le risque de marché. Le calcul du ratio de couverture est:

Ratio de couverture = Valeur à risque ÷ Valeur notionnelle

La valeur à risque est le montant du portefeuille d’un investisseur qui est à risque ou sujet à une perte liée à un marché particulier. Par exemple, un investisseur détient une position de 5 millions de dollars dans le soja qu’il aimerait couvrir contre les pertes futures. Ils utiliseront un contrat à terme pour ce faire.

Poursuivant avec l’exemple ci-dessus des contrats à terme sur le soja, il faudrait environ 111 des contrats à terme sur le soja ci-dessus pour couvrir leur position, soit 5 millions de dollars divisés par 45 000 dollars.

La valeur notionnelle aide les investisseurs à comprendre et à planifier le risque de perte. L’achat d’un contrat d’option peut nécessiter une petite somme d’argent grâce à l’effet de levier, mais les fluctuations du prix de l’actif sous-jacent peuvent entraîner une forte variation du compte d’un investisseur.



La valeur notionnelle est essentielle à la gestion du risque, car elle aide les investisseurs à comprendre et à planifier le risque de perte.

Contrats à terme et marché

Il y a deux principaux participants sur les marchés à terme. Les hedgers cherchent à gérer leur risque de prix pour les matières premières, et les spéculateurs veulent profiter des fluctuations de prix des matières premières. Les spéculateurs fournissent une grande quantité de liquidités aux marchés à terme. Les contrats à terme permettent aux spéculateurs de prendre des risques plus importants avec moins de capital en raison du degré élevé d’ endettement impliqué.

Les contrats à terme sont actif sous-jacent. Ils sont négociés sur des bourses centralisées telles que le Chicago Mercantile Exchange (CME) Group ou l’Intercontinental Exchange (ICE).1 Le marché à terme a commencé dans les années 1850 à Chicago, les agriculteurs cherchant à couvrir leur production agricole. Les agriculteurs pourraient vendre des contrats à terme pour fixer un prix pour leurs récoltes. Cela leur a permis de ne pas se soucier des fluctuations quotidiennes du prix au comptant. Le marché à terme s’est depuis élargi pour inclure d’autres produits de base, tels que les contrats à terme sur l’énergie, les contrats à terme sur taux d’intérêt et les contrats à terme sur devises.

Prix ​​des contrats à terme

Contrairement aux actions qui peuvent exister à perpétuité, les contrats à terme ont une date d’expiration et sont limités dans leur durée. Le contrat à terme du mois avant est le contrat dont la date d’expiration est la plus proche et sa valeur est généralement la plus proche du prix au comptant.

Le prix du contrat à terme du mois avant peut être sensiblement différent de celui du contrat dans quelques mois. Cela permet au marché d’essayer de prédire l’ offre et la demande d’un produit plus éloigné.