Capital à risque (CaR)
Qu’est-ce que le capital à risque (CaR)?
Le capital à risque (CaR) fait référence au montant de capital mis de côté pour couvrir les risques. Elle s’applique aux entités et aux personnes auto-assurées, ainsi qu’aux compagnies d’ assurance qui souscrivent des polices d’assurance. Le capital à risque peut être utilisé pour payer des pertes ou il peut être utilisé par des investisseurs qui sont tenus de détenir du capital dans un investissement afin d’obtenir certains traitements fiscaux.
Points clés à retenir
- Le terme capital à risque désigne le montant de capital mis de côté pour couvrir les risques.
- Le capital à risque est utilisé comme tampon par les compagnies d’assurance en sus des primes acquises au titre des polices de souscription.
- Le capital à risque permet de payer les sinistres ou les dépenses au cas où les primes perçues par l’entreprise ne suffisent pas à les couvrir.
- Le capital à risque est pertinent lors du dépôt de l’impôt fédéral sur le revenu, car l’Internal Revenue Service (IRS) oblige les investisseurs à conserver le capital à risque dans un investissement afin d’obtenir certains traitements fiscaux.
- L’une des conditions requises pour réaliser un gain en capital est que l’investisseur doit avoir un capital à risque.
Comprendre le capital à risque (CaR)
Le capital à risque peut être utilisé pour décrire plusieurs scénarios différents pour le secteur de l’assurance et pour les investisseurs en ce qui concerne leurs impôts. Les compagnies d’assurance perçoivent des primes pour les polices qu’elles souscrivent. Le montant de la prime qu’ils peuvent percevoir est déterminé en fonction du profil de risque du preneur d’assurance, du type de risque couvert et de la probabilité qu’une perte soit subie après la fourniture de la couverture. La compagnie d’assurance utilise cette prime pour financer ses opérations, ainsi que pour gagner un revenu de placement.
Le capital à risque est utilisé comme coussin en sus des primes acquises grâce aux polices de souscription. Essentiellement, le capital à risque aide à payer les réclamations ou les dépenses dans le cas où les primes que l’entreprise perçoit ne sont pas suffisantes pour les couvrir. En tant que tel, le capital à risque peut également être qualifié de capital porteur de risque ou de fonds excédentaires. Le capital à risque étant un capital excédentaire, il peut être utilisé comme garantie. Le capital à risque est un indicateur important de la santé d’une compagnie d’assurance, car le fait de disposer d’un capital suffisant pour payer les sinistres empêche un assureur de devenir insolvable.
Le montant du capital qui doit être détenu en réserves par une compagnie d’assurance est calculé en fonction du type de polices souscrites par l’assureur. Pour les polices d’assurance non-vie, le montant de capital à risque requis est basé sur une estimation des sinistres et le nombre de primes que les assurés paient. Pour les compagnies d’assurance-vie, le montant est basé sur leurs calculs des prestations totales qui devraient être versées.
Le capital à risque est également pertinent pour les impôts fédéraux sur le revenu. L’ Internal Revenue Service (IRS) exige qu’un investisseur dispose d’un capital à risque dans un investissement afin d’obtenir certains traitements fiscaux. De nombreux abris fiscaux étaient structurés de sorte que l’investisseur ne pouvait pas perdre d’argent, mais pouvait prendre un revenu et le transformer en plus-values latentes qui seraient imposées ultérieurement et à un taux inférieur. C’est pourquoi l’une des conditions requises pour réaliser un gain en capital est que vous devez avoir un capital à risque.
Considérations particulières
Les régulateurs peuvent fixer une marge d’ insolvabilité pour les compagnies d’assurance en fonction de leur taille et des types de risques qu’elles couvrent dans les polices qu’elles souscrivent. Pour les compagnies d’assurance non-vie, cela est souvent basé sur la perte subie sur une période donnée. Les compagnies d’assurance-vie utilisent un pourcentage de la valeur totale des polices moins les provisions techniques. Ces réglementations s’appliquent généralement au montant de capital qui doit être mis de côté et ne s’appliquent pas au type ou au niveau de risque de la détention de capital elle-même.