Ventes d’automobiles
Que sont les ventes automobiles?
Dans le domaine de la finance, les commentateurs utilisent le terme «ventes d’automobiles» pour désigner le nombre de voitures vendues aux États-Unis. À l’occasion, le terme sera également utilisé pour désigner la vente de camions légers.
Les constructeurs automobiles déclarent leurs ventes au début de chaque mois, ce que le Département américain du commerce publie ensuite sur une base annualisée. Les deux ensembles de chiffres sont étroitement surveillés par les acteurs du marché, car les ventes d’automobiles sont considérées comme un indicateur important de la vigueur économique.
Points clés à retenir
- «Ventes d’automobiles» désigne le nombre de voitures et de camions légers vendus aux États-Unis.
- Cette statistique est étroitement surveillée par les économistes et les investisseurs, car l’industrie automobile est une composante importante de l’économie américaine.
- Alors que les ventes d’automobiles ont chuté de façon spectaculaire après la crise financière de 2008, elles se sont depuis redressées et ont dépassé leurs niveaux d’avant la crise.
Comprendre les ventes automobiles
L’industrie automobile est une partie importante de l’économie américaine, représentant environ 3 à 3,5% du produit intérieur brut (PIB) américain. Cela ne concerne pas seulement les fabricants de véhicules, mais également les concessionnaires, les fournisseurs de pièces détachées et les entreprises connexes. Compte tenu de sa taille, il n’est pas surprenant que les données sur les ventes d’automobiles soient étroitement surveillées par les investisseurs. En effet, le rapport mensuel du département américain du Commerce sur les ventes d’automobiles est l’un des moteurs utilisés dans les mises à jour trimestrielles du PIB par le gouvernement.
L’industrie automobile américaine a longtemps été dominée par les « trois grands » de General Motors, Ford et Fiat Chrysler; bien que ces dernières années, Elon Musk ait aidé à faire de Tesla un nouvel acteur largement suivi sur le marché.
Les constructeurs automobiles japonais sont également de redoutables concurrents, ayant fait des percées profondes sur le marché américain à la suite de l’embargo pétrolier de 1973 par l’ Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Cet embargo a fait passer les prix du pétrole de 3 $ à 12 $ le baril, augmentant la demande des consommateurs pour des voitures plus petites et plus écoénergétiques fabriquées par Toyota, Honda et Nissan.
En 1982, Honda est devenu le premier constructeur japonais à ouvrir une usine de production aux États-Unis. Toyota et Nissan ont rapidement suivi, et en 2014, 70% des véhicules des entreprises japonaises vendus aux États-Unis étaient construits dans ces usines.
Un autre jalon important dans l’histoire de l’industrie automobile américaine s’est produit à l’automne 2008, à la suite de l’effondrement soudain de la société financière resserrement du crédit. Au milieu de cette crise, il est devenu clair que General Motors et Chrysler étaient tous deux au bord de la faillite, tandis que Ford luttait pour maintenir sa solvabilité.
Bien que Ford ait réussi à survivre seul, le gouvernement a été contraint de renflouer General Motors et Chrysler en utilisant des fonds publics de près de 80 milliards de dollars. En janvier 2014, Chrysler a été achetée par la firme italienne Fiat Automobiles.
Exemple réel de ventes d’automobiles
La crise économique qui a suivi l’effondrement de Lehman Brothers s’est reflétée dans les statistiques des ventes d’automobiles de cette époque. Entre 2007 et 2009, les ventes annuelles d’automobiles aux États-Unis sont passées de 16,08 millions en 2007 à 10,4 millions en 2009, le chiffre annuel le plus bas depuis 30 ans.
Depuis lors, les ventes d’automobiles sont progressivement revenues à leurs niveaux d’avant la crise, dépassant 17,2 millions en 2018.