Qu’arrive-t-il aux actions d’actions achetées dans le cadre d’une offre publique d’achat?
Les actions achetées dans le cadre d’une offre publique d’achat deviennent la propriété de l’acquéreur. À partir de ce moment, l’acquéreur, comme tout autre actionnaire, a le droit de détenir ou de vendre les actions à sa discrétion.
Qu’est-ce qu’une offre publique d’achat?
Une offre publique d’achat est faite lorsqu’un acheteur potentiel fait une offre aux actionnaires existants d’acheter tout ou partie de leurs actions dans une société à un certain prix. Une société peut faire une offre publique d’achat aux actionnaires existants pour racheter une quantité de ses propres actions afin de regagner une plus grande participation dans la société et comme moyen d’offrir un rendement supplémentaire aux actionnaires. Alternativement, les offres publiques d’achat proviennent parfois d’un étranger qui cherche à obtenir une participation majoritaire ou à prendre le contrôle de l’entreprise ou qui vise simplement à obtenir une participation nettement plus importante dans l’entreprise.
La plupart des offres publiques d’achat sont faites à un prix spécifié qui représente une prime significative par rapport au cours actuel des actions. Par exemple, une offre publique d’achat pourrait être faite pour acheter des actions en circulation pour 18 $ l’action alors que le prix actuel du marché n’est que de 15 $ l’action. La raison d’offrir la prime est d’inciter un grand nombre d’actionnaires à vendre leurs actions.
Dans le cas d’une tentative de reprise, l’offre peut être subordonnée à la possibilité pour l’acheteur potentiel d’obtenir un certain nombre d’actions, tel qu’un nombre suffisant d’actions pour constituer une participation majoritaire dans la société.
Est-ce une bonne idée d’accepter une offre publique d’achat?
Il est généralement admis que, puisque les offres publiques d’achat représentent une opportunité de vendre ses actions avec une prime par rapport à leur valeur marchande actuelle, il est généralement dans l’intérêt des actionnaires d’accepter l’offre. Cependant, il est possible que les actionnaires individuels aient de bonnes raisons de ne pas accepter l’offre, comme des considérations fiscales concernant les plus-values réalisées lors de la vente.