Risque de synchronisation - KamilTaylan.blog
18 avril 2021 13:48

Risque de synchronisation

Qu’est-ce que le risque lié au temps?

Le risque de timing est la spéculation dans laquelle un investisseur entre en essayant d’acheter ou de vendre une action sur la base des prévisions de prix futurs. Le risque de timing explique la possibilité de rater des mouvements bénéfiques des prix en raison d’une erreur de timing. Cela pourrait nuire à la valeur du portefeuille d’un investisseur en raison d’un achat trop élevé ou d’une vente trop faible.

Points clés à retenir

  • Le fait d’utiliser des prévisions futures pour acheter ou vendre des actions est appelé risque de timing.
  • Le risque de timing est le potentiel de mouvements bénéfiques ou défavorables dus à une action ou à l’inaction sur le marché boursier.
  • Les investisseurs qui essaient de chronométrer le marché sont généralement extrêmement actifs dans l’achat et la vente d’actions.
  • Certains investisseurs et économistes pensent qu’il vaut mieux avoir «du temps sur le marché» que d’essayer de «chronométrer le marché».

Comprendre le risque lié au temps

Il y a un débat sur la faisabilité du timing. Certains disent qu’il est impossible de chronométrer le marché de manière cohérente; d’autres disent que la synchronisation du marché est la clé des rendements supérieurs à la moyenne.

Une pensée dominante à ce sujet est qu’il vaut mieux avoir «du temps sur le marché» que d’essayer de «chronométrer le marché». La croissance des marchés financiers au fil du temps le soutient, tout comme le fait que de nombreux gestionnaires actifs ne parviennent pas à battre les moyennes du marché après avoir pris en compte les coûts de transaction.

Par exemple, un investisseur est exposé au risque de timing s’il s’attend à une correction du marché et décide de liquider l’ensemble de son portefeuille dans l’espoir de racheter les actions à un prix inférieur. L’investisseur risque la possibilité que les actions augmentent avant de racheter.

Risque et performance liés au timing

Une étude analysant le comportement des investisseurs a révélé que, pendant la récession d’octobre 2014, un investisseur sur cinq avait réduit son exposition aux actions, aux fonds négociés en bourse (ETF) et aux fonds communs de placement, et qu’environ 1% des investisseurs avaient réduit leur portefeuille de 90% ou plus.



Une analyse plus approfondie a révélé que les investisseurs qui ont vendu la majorité de leurs portefeuilles avaient nettement sous-performé les investisseurs qui ont peu ou pas réagi pendant la correction.

Les investisseurs qui ont vendu 90% de leurs avoirs ont réalisé un rendement sur 12 mois de -19,3% en août 2015. Les investisseurs qui ont peu ou pas réagi ont rapporté -3,7% au cours de la même période. Cet exemple montre que le market timing peut échouer en tant qu’outil de gain.

Considérations particulières

Frais de négociation plus élevés

Les investisseurs qui essaient continuellement de chronométrer le marché achètent et vendent plus fréquemment, ce qui augmente leurs frais et commissions. Si un investisseur fait un mauvais appel au market timing, des frais de négociation supplémentaires aggravent les mauvais rendements.

Dépenses fiscales supplémentaires

Chaque fois qu’une action est achetée ou vendue, un événement imposable se produit. Si un investisseur détient une position rentable dans une action et la vend avec l’intention de racheter à un prix inférieur, il doit traiter le gain en capital comme un revenu régulier si les deux transactions ont eu lieu dans une période de 12 mois. Si l’investisseur détient la position pendant plus de 12 mois, il est imposé à un taux d’ imposition plus faible sur les plus-values.