Risque de biais de survie
Qu’est-ce que le risque de biais de survie?
Le risque de biais de survie est la possibilité pour un investisseur de prendre une décision d’investissement erronée sur la base des données publiées sur le rendement des fonds d’investissement qui ne reflètent que les fonds performants plutôt que tous les fonds.
Points clés à retenir
- Le risque de biais de survie est le risque que les rendements déclarés des fonds d’investissement soient trop optimistes car les fonds défaillants sont systématiquement sélectionnés parmi les données disponibles.
- Le biais de survie est un biais plus général qui peut s’appliquer dans de nombreux contextes, mais qui présente un intérêt particulier pour les investisseurs.
- Le biais de survie et les risques associés doivent être soigneusement pris en compte avant de souscrire à un fonds.
Comprendre le risque de biais de survie
Le risque de biais de survie est un type de risque fondé sur le concept de biais de survie, parfois également appelé «biais de survie». C’est un phénomène qui peut se produire dans une variété de contextes. Il s’agit d’évaluer une situation ou de tirer des conclusions basées uniquement ou principalement sur des personnes ou des choses qui sont importantes ou visibles à ce moment-là. Cela se produit généralement après une sorte de processus de sélection ou de séparation.
Le biais de survie est un problème lorsque les caractéristiques des survivants diffèrent systématiquement des caractéristiques de l’ensemble de la population d’origine ou du public cible. Cela se produit normalement parce que le processus de sélection n’est pas aléatoire, mais est biaisé d’une manière ou d’une autre pour ou contre certains traits, caractéristiques ou comportements.
Dans un contexte d’investissement, le risque de biais de survie peut survenir lorsque les données publiées sur le rendement des fonds d’investissement sont irréalistes parce que les fonds peu performants d’une entreprise sont fermés et que leurs rendements ne sont pas inclus dans les données. Dans ce cas, les données spécifiquement liées à ces fonds ont déjà été éliminées, produisant une image inexacte et incomplète de la performance globale des fonds d’une entreprise.
Le danger dans ce scénario est que l’investisseur ne verra pas réellement les rendements qu’il anticipe car il a fondé sa décision d’investissement sur des informations incomplètes et trompeuses. Si les investisseurs potentiels ne sont informés que des rendements des fonds qui réussissent, et non des rendements inférieurs ou négatifs subis par les fonds qui ont été fermés, ils recevront une vision trop optimiste des rendements potentiels auxquels ils peuvent s’attendre.
Risque de biais de survie et autres risques
Le risque de biais de survie est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les investisseurs ne devraient pas trop s’appuyer sur les rendements passés pour prendre leurs décisions d’investissement. Cela est particulièrement vrai si les investisseurs examinent une période de temps très limitée dans l’histoire du fonds, car il peut y avoir eu des incidents anormaux ou des événements inhabituels qui ont affecté la performance du fonds au cours de cette fenêtre de temps. Il y a aussi la possibilité qu’un groupe d’investisseurs ait eu la chance de son côté à ce moment-là, et bien sûr il n’y a aucune garantie que la chance qu’ils ont vécue se répète.
Le risque de biais de survie n’est qu’un exemple des divers types de risques qu’un investisseur doit prendre en compte lorsqu’il prend des décisions d’investissement ou planifie sa stratégie à long terme. Les investisseurs doivent également tenir compte des types de risques associés dans un fonds d’investissement. Les autres types de risques liés au biais de survie que les investisseurs pourraient rencontrer sont:
- Risque de biais de non-déclaration, qui est le risque que les rendements globaux soient inexacts parce que certains fonds, probablement les moins performants, refusent de déclarer leurs rendements;
- Risque de biais d’historique instantané, c’est-à-dire la possibilité que les gestionnaires de fonds choisissent de rendre compte des performances au public uniquement lorsqu’ils ont établi un historique de réussite avec un fonds, tout en laissant de côté les fonds non retenus.
En plus des performances passées, les investisseurs doivent tenir compte de facteurs tels que le coût, le risque, les rendements après impôts, la volatilité, la relation avec la performance de l’indice de référence et plus encore.