Entrée de portefeuille - KamilTaylan.blog
30 avril 2021 10:09

Entrée de portefeuille

Qu’est-ce qu’une entrée de portefeuille?

Une entrée de portefeuille est un compte de tous les passifs dont un réassureur est responsable lorsqu’il conclut une réassurance conventionnelle. Une entrée de portefeuille tient compte des primes non acquises provenant de polices inactives au cours d’une période comptable, ainsi que des primes non acquises qui sont reportées dans une période comptable future.

Points clés à retenir

  • Une entrée de portefeuille est un compte de tous les passifs dont un réassureur est responsable lorsqu’un assureur lui transfère des passifs par le biais d’un traité de réassurance.
  • Chaque entrée dans un portefeuille est une police que l’assureur a cédée au réassureur.
  • Au fur et à mesure que les primes sont versées par les assurés, l’assureur les transfère sur un compte distinct tenu par le réassureur; après un certain temps, l’entrée correspondante est marquée comme une prime acquise.

Comprendre les entrées de portefeuille

Une compagnie d’assurance souscrit continuellement des polices au cours de l’année. À tout moment, il disposera d’un portefeuille de polices avec des dates d’expiration différentes. À la fin d’une période de déclaration, comme un exercice financier, l’assureur doit indiquer le montant en dollars des primes payées et le montant restant en dollars des primes non acquises. Les primes acquises sont associées aux polices qui ont pris fin. Les primes non acquises, considérées comme des passifs, représentent les primes perçues sur les polices d’assurance actives. Les polices actives sont une responsabilité de la compagnie d’assurance car le preneur d’assurance peut encore déposer une réclamation avant l’expiration du contrat de police.

Les traités de réassurance permettent à une compagnie d’assurance de transférer une partie de ses engagements de souscription à un réassureur. En échange, le réassureur reçoit une partie des primes que l’assureur perçoit. Un  réassureur  est une entreprise qui offre une protection financière aux compagnies d’assurance. Étant donné que les réassureurs gèrent des risques trop importants pour que les compagnies d’assurance puissent les gérer seules, les sociétés de réassurance permettent aux assureurs d’obtenir plus d’affaires qu’ils ne le pourraient autrement.

La société de réassurance assume les obligations existantes et les risques associés aux provisions pour sinistres et primes non acquises de l’assureur. Les traités de réassurance transfèrent essentiellement les passifs liés aux primes non acquises de l’assureur au réassureur. Étant donné que les traités de réassurance ont des délais fixes, comme les contrats d’assurance, la prise en compte des changements de portefeuille est un élément essentiel pour comprendre l’exposition au risque d’un réassureur.

En réassurance, le terme «portefeuille» fait référence aux polices d’assurance existantes cédées par l’assureur. Les éléments cédés peuvent inclure des réclamations qui n’ont pas encore été payées, de nouvelles polices cédées par l’assureur et des renouvellements de réassurance. Ainsi, le portefeuille représente un compte du portefeuille de primes, du portefeuille de sinistres et du portefeuille de placements du réassureur.

Un assureur doit indiquer la valeur des primes non acquises associées à des polices non échues à la fin d’une période de déclaration. Un réassureur doit également comptabiliser les primes non acquises et évaluer son exposition aux primes non acquises au cours d’un exercice comptable. Lorsqu’une société de réassurance reçoit des primes de la société cédante, elle les dépose sur un compte de réserve de primes non acquises. Le compte est utilisé pour payer les réclamations futures. Au fil du temps, une partie des primes est retirée de la réserve de primes non acquises et marquée comme acquise. Les primes acquises représentent le profit du réassureur.

Lorsqu’un traité de réassurance expire ou est annulé, le réassureur peut renvoyer les passifs à la société cédante en lui payant les primes qu’il a perçues mais qui ne sont pas acquises.