Quota de transfert individuel (QIT) - KamilTaylan.blog
18 avril 2021 7:16

Quota de transfert individuel (QIT)

Qu’est-ce qu’un quota de transfert individuel?

Un quota de transfert individuel (QIT) est un quota imposé à des particuliers ou à des entreprises par un organe directeur qui limite la production d’un bien ou d’un service. Si le titulaire d’un contingent ne produit pas le montant maximal fixé par le contingent, il peut transférer la partie restante à une autre partie.

Points clés à retenir

  • Un quota de transfert individuel (QIT) est un quota imposé pour limiter la production d’un bien ou d’un service.
  • Les QIT sont couramment utilisés dans l’industrie de la pêche, où la surpêche et le maintien de la durabilité des espèces de poissons suscitent des inquiétudes.
  • Cependant, les critiques notent que de nombreux détenteurs de QIT louent leurs droits à d’autres, ce qui leur permet de capter une grande partie de la valeur du quota sans avoir à faire de travail.

Comprendre le quota de transfert individuel (QIT)

Les QIT sont utilisés pour limiter la production d’un bien ou d’un service. Par exemple, en raison d’un accord d’ importation avec un autre pays, un gouvernement peut vouloir imposer un QIT aux producteurs de blé nationaux. En imposant un QIT à chaque agriculteur, le gouvernement peut limiter la production totale de blé.

Comment fonctionnent les QIT

Les QIT sont les plus couramment utilisés dans l’industrie de la pêche. Dans cet exemple, un QIT est un permis de capturer une certaine quantité de poisson par espèce chaque année. Un quota est accordé aux pêcheurs en fonction de la taille des captures des années précédentes. Les détenteurs de quotas reçoivent des limites de capture basées sur la durabilité des espèces de poissons.

Dans certains cas, les permis sont devenus plus précieux que la pêche. Les pêcheurs qui ne sont pas dans le secteur depuis des générations n’ont pas de quota et doivent donc les acheter aux détenteurs. Au Canada, les pêcheurs se plaignent que les détenteurs de quotas continuent d’augmenter les prix au point qu’il n’est pas rentable de pêcher.

Le groupe à but non lucratif Ecotrust Canada note: « Les QIT ont favorisé la propriété des absents et la location de quotas. Une fois que les propriétaires de navires ont reçu leur quota initial, beaucoup se retirent par la suite ou cessent d’être des pêcheurs actifs. Au lieu de pêcher, ces » pêcheurs en fauteuil « tirent des revenus produit des frais de location de quotas.  »

Dans un article d’opinion pourThe Tyee, les auteurs Evelyn Pinkerton, Kim Olsen, Joy Thorkelson et Art Davidson ont noté que les QIT du flétan loués entre 7 et 9 dollars la livre en 2015, alors que le prix au débarquement était de 8,25 à 9,50 dollars la livre. Cela signifiait que les propriétaires de quotas prenaient plus de 85% de la valeur au débarquement, laissant aux pêcheurs des marges de profit minces comme des rasoirspour payer l’équipage, l’exploitation du navire et les coûts de surveillance.

En Islande et en Nouvelle-Zélande, qui disposent des systèmes de QIT les plus anciens, les chercheurs rapportent que les frais de location de quotas représentent environ 70% de la valeur des prises et que les petits bateaux ont été expulsés de la pêche en surveillant les coûts.

Rien de tout cela ne veut dire que les QIT n’ont pas évolué vers l’objectif d’une pêche plus durable.