18 avril 2021 4:31

Impôts futurs

Qu’est-ce que les impôts futurs sur le revenu?

Les impôts futurs sont des impôts sur les bénéfices reportés en raison d’écarts entre, par exemple, le bénéfice net déclaré dans une déclaration de revenus et le bénéfice net déclaré dans les états financiers.

Le calcul du revenu net selon des méthodes différentes ou à des périodes différentes donne deux chiffres. L’un est à des fins fiscales et l’autre à des fins financières et les impôts seront différents. Par conséquent, les taxes déclarées dans les états financiers seront sous-estimées ou surestimées par rapport aux taxes déclarées dans une déclaration de revenus. Cette différence crée un passif d’impôts futurs ou des avantages aux fins de la présentation de l’information financière.

Comprendre les impôts futurs

Les impôts futurs sont  des écritures comptables  effectuées par ajustement ou contre-passation d’un état financier pour tenir compte des différences entre le bénéfice net comptabilisé et déclaré à des fins fiscales et financières. Les autorités fiscales considèrent le revenu net, et en fin de compte les impôts, d’une manière différente de celle des entreprises dans leurs états financiers. La principale différence concerne le montant ou le moment de la comptabilisation des revenus ou des dépenses.

Points clés à retenir

  • Les impôts futurs sont des impôts sur les bénéfices reportés en raison des écarts entre, par exemple, le bénéfice net déclaré dans une déclaration de revenus et le bénéfice net déclaré dans les états financiers.
  • Les impôts futurs sont exprimés sous la forme d’écritures comptables effectuées par ajustement ou contre-passation d’un état financier pour tenir compte des différences entre le bénéfice net comptabilisé et déclaré à des fins fiscales et financières.

Différentes méthodes comptables

Les différences entre la déclaration du type ou du moment des revenus et des dépenses selon la comptabilité d’exercice  et les méthodes de comptabilité fiscale entraînent des conséquences fiscales futures. La comptabilité d’exercice est la norme aux fins de la présentation de l’information financière. La comptabilité fiscale est habituelle aux  fins de déclaration fiscale de l’ Internal Revenue Code (IRC). Le montant nominal des impôts futurs est égal aux écarts multipliés par le taux d’imposition applicable.

L’utilisation des principes comptables généralement reconnus (PCGR) exige que, lorsqu’ils sont déclarés dans les états financiers, les revenus gagnés correspondent aux dépenses engagées au cours de la même période. Les produits et les charges sont comptabilisés lorsqu’ils sont gagnés ou engagés.1 À l’inverse, les principes de comptabilité fiscale de l’IRC reconnaissent généralement les produits lorsqu’ils sont reçus et les dépenses au moment du paiement. Les différences peuvent être permanentes ou temporaires.

Différences permanentes et temporaires

Dans certains cas, la reconnaissance des revenus ou des dépenses selon les PCGR ne sera jamais reconnue par l’IRC ou vice versa, entraînant une différence permanente. Par exemple, lorsque les PCGR reconnaissent le revenu d’une transaction (pour évaluer et déclarer les données de performance) que l’IRC ne reconnaît pas (en raison d’une provision de non-comptabilisation).4 Dans de tels cas, les revenus et dépenses imposables et financiers seront toujours différents. Par conséquent, ces différences sont permanentes.

Des différences temporaires surviennent lorsque les PCGR comptabilisent les produits ou les dépenses avant ou après le CEI.Étant donné que les deux utilisent des méthodes différentes, éviter les différences temporaires ne se produit que lorsque le revenu gagné est reçu et que les dépenses engagées sont payées simultanément.2 Toute différence dans la date de réception ou de débit entraîne la déclaration à des périodes différentes.

L’utilisation d’une écriture de contrepassation comptable dans la même période que la transaction permet une écriture correspondante et une comptabilisation selon les méthodes GAAP et IRC.5 L’ appariement des revenus et des dépenses au cours de la même période correspond à la comptabilité par achèvement, ce qui fait que les revenus imposables et financiers sont les mêmes.

Obligations et avantages fiscaux futurs

Il existe deux types d’impôts futurs, les obligations fiscales futures ou les avantages fiscaux futurs. Les obligations fiscales futures sont appelées passifs d’impôts différés. Ces passifs d’impôts futurs  sont des impôts encourus mais non encore dus sur les revenus gagnés mais en attente de paiement. Les avantages fiscaux futurs sont appelés actifs d’impôts différés. Ces avantages fiscaux futurs sont des impôts dus sur le revenu reçu mais non encore gagné. Pour identifier les impôts futurs comme un passif ou un avantage, déterminez si le revenu et les dépenses imposables augmentent ou diminuent avec la différence temporelle.

Les impôts futurs sont des passifs d’impôts différés lorsque le bénéfice imposable diminue par rapport au résultat financier en raison de différences temporelles, puis augmente lors de l’annulation des différences temporelles. Une diminution suivie d’une augmentation signifie que plus d’impôts seront dus à l’avenir. En bref, la diminution relative au début des différences temporelles et l’augmentation relative de la contre-passation constituent un passif fiscal.

Les impôts futurs sont des actifs d’impôts différés lorsque le bénéfice imposable augmente par rapport au résultat financier en raison de différences temporelles, puis diminue avec l’annulation de la différence temporelle. Une augmentation suivie d’une diminution signifie que moins d’impôts seront dus à l’avenir. En bref, une augmentation relative au début des différences temporelles et une diminution relative de l’inversion constituent un avantage fiscal.