Réserve de péréquation
Qu’est-ce qu’une réserve de péréquation?
Une réserve d’égalisation est une réserve à long terme qu’une compagnie d’assurance conserve pour éviter l’épuisement de la trésorerie en cas de catastrophes imprévues importantes.
Comment fonctionnent les réserves de péréquation
Un événement désastreux – comme une inondation, un tremblement de terre ou un incendie – peut entraîner l’épuisement grave des réserves de péréquation d’une compagnie d’assurance. Ces réserves peuvent être considérées comme le «fonds des jours de pluie» de l’assureur, couvrant des événements imprévus et souvent coûteux. Par exemple, une tempête massive frappe une zone où un assureur a assuré plusieurs propriétés. La réserve d’égalisation permettrait à l’assureur de couvrir les pertes importantes qui en résultent. Les inondations, les incendies et les tornades peuvent entraîner des pertes tout aussi importantes.
Points clés à retenir
- Une réserve de péréquation est une réserve maintenue par une compagnie d’assurance pour éviter l’épuisement des liquidités en raison d’événements catastrophiques, tels que des inondations, des tornades et des incendies.
- Au Royaume-Uni, les assureurs doivent adhérer à des règles spécifiques, telles que le montant des réserves à conserver et le montant pouvant être transféré dans et hors des réserves.
- Le règlement de 1996 sur les compagnies d’assurance (réserves) détaille les règles régissant les réserves de péréquation des compagnies d’assurance britanniques.
Réserves de péréquation au Royaume-Uni
Le règlement de 1996 sur les compagnies d’assurance (réserves) contient des détails complets sur les règles régissant les réserves de péréquation des compagnies d’assurance britanniques. Vous trouverez ci-dessous un résumé des principaux points régissant les réserves d’assurance non-crédit.
Une entreprise doit gérer deux réserves de péréquation distinctes: une pour les activités d’assurance-crédit et une pour tous les autres types d’activités. Dans chaque cas, à la fin de chaque exercice, une société calcule le montant de tout transfert à effectuer dans la réserve et détermine séparément le montant de tout transfert hors de la réserve. En outre, il existe un calcul dérogatoire pour garantir qu’à la fin de l’exercice, la réserve d’égalisation ne dépasse pas sa valeur maximale autorisée.
Pour les activités autres que l’assurance-crédit, il existe cinq catégories d’activités pour lesquelles des réserves de péréquation sont requises:
- Business Group A: Dommages aux biens, y compris les contrats de réassurance proportionnelle correspondants
- Business Group Β: Risques directs, facultatifs et proportionnels de pertes consécutives aux traités
- Groupe d’activités C: activités maritimes et aéronautiques, y compris les activités de traité de réassurance correspondantes
- Business Group D: Risques nucléaires
- Business Group Ε: traités de réassurance non proportionnelle catégories d’affaires correspondant aux activités en classe comptable 6 (dommages matériels) et traités de réassurance non proportionnelle perte indirecte risques
Les transferts vers la réserve doivent représenter un pourcentage des primes émises nettes, comme détaillé dans le tableau suivant:
- Groupe d’activités A: 3 pour cent
- Groupe d’activités Β: 3 pour cent
- Groupe d’activités C: 6 pour cent
- Groupe d’activités D: 75 pour cent
- Groupe d’activités Ε: 11 pour cent
Les transferts hors de la réserve devraient être le montant destiné à couvrir toute «perte anormale». Ce montant est déterminé selon des règles distinctes selon que l’entreprise est comptabilisée sur la base d’une année de survenance ou d’une année de souscription. En principe, la perte anormale est l’excédent des sinistres encourus (nets de réassurance et autres recouvrements, hors frais de gestion des sinistres mais incluant les frais de traitement directs des sinistres) sur les pourcentages des primes nettes (de réassurance).
Les définitions strictes sont différentes pour les bases comptables de l’accident et de l’année de souscription. Ces montants sont calculés séparément pour ces deux bases, puis agrégés pour chaque groupe d’activités, et ce montant global est transféré, sous réserve du maximum du groupe d’activités. Pour la base comptable de l’année de survenance, les primes nettes acquises sont utilisées, tandis que pour la base de l’année de souscription, les primes nettes émises sont utilisées.