Réassurance excédentaire en cas de catastrophe
Qu’est-ce que la réassurance excédentaire en cas de catastrophe?
La réassurance excédentaire en cas de catastrophe protège les assureurs catastrophe de la ruine financière en cas de catastrophe naturelle de grande ampleur.
Par exemple, si un assureur régional couvre 60% des propriétés le long d’un littoral touché par une onde de tempête, il peut être soudainement frappé de multiples réclamations qui doivent être payées à l’unisson, ce qui pourrait autrement mettre en faillite un assureur.
Points clés à retenir
- La réassurance excédentaire en cas de catastrophe est un type de réassurance dans lequel le réassureur indemnise – ou compense – la société cédante pour les pertes résultant de plusieurs sinistres survenant simultanément.
- Les catastrophes naturelles, par exemple, peuvent causer des dommages à un grand nombre de biens assurés dans le portefeuille de polices d’un assureur en même temps.
- Les assureurs achètent des excédents de réassurance catastrophe pour leur permettre de payer toutes les créances dues et de poursuivre leurs activités dans un tel cas.
Comprendre la réassurance excédentaire en cas de catastrophe
La réassurance excédentaire en cas de catastrophe protège les compagnies d’assurance des risques financiers liés à des événements catastrophiques de grande ampleur. L’ampleur et l’imprévisibilité des catastrophes obligent les assureurs à assumer des risques énormes. Bien que les événements catastrophiques se produisent rarement, lorsqu’ils se produisent, ils ont tendance à couvrir de vastes zones géographiques et à causer de grands dommages. Lorsqu’un assureur fait face à un grand nombre de sinistres en même temps, les pertes pourraient l’amener à restreindre les nouvelles affaires ou à le faire refuser de renouveler les polices existantes, limitant sa capacité de recouvrement.
Les compagnies d’assurance ont recours à la réassurance pour transférer une partie de leurs risques à un tiers en échange d’une partie des primes que l’assureur reçoit. Les polices de réassurance se présentent sous plusieurs formes. La réassurance de l’excédent de sinistre, par exemple, établit une limite au montant que l’assureur paiera à la suite d’une catastrophe, un peu similaire à une franchise dans une police d’assurance ordinaire. À condition qu’aucune catastrophe n’entraîne un dépassement par un assureur de sa limite sur la durée d’un contrat, le réassureur empoche simplement les primes.
Dans la mesure où la réassurance fournit un soutien financier aux pertes potentielles d’un assureur, sa présence permet aux assureurs eux-mêmes de souscrire plus de polices, ce qui rend la couverture plus largement et plus abordable.
Exemple de réassurance excédentaire en cas de catastrophe
Les sociétés qui souscrivent des polices de réassurance cèdent leurs primes au réassureur. Dans le cas de la réassurance excédentaire catastrophe, l’assureur échange les primes contre la couverture d’un certain pourcentage de sinistres dépassant un seuil défini. Par exemple, une compagnie d’assurance peut fixer un seuil de 1 million de dollars pour une catastrophe naturelle telle qu’un ouragan ou un tremblement de terre. Supposons qu’une catastrophe entraîne 2 millions de dollars de réclamations. Un contrat de réassurance couvrant toutes les réclamations dépassant le seuil paierait 1 million de dollars. Un contrat de réassurance pour 50% des sinistres au-dessus du seuil rapporterait 1,5 million de dollars. Si la réassurance peut couvrir un pourcentage de sinistres supérieur à un seuil, elle ne constitue pas une couverture proportionnelle, qui oblige les réassureurs à payer un pourcentage des sinistres en échange de la proportion des primes qui leur sont cédées. Revenant à notre exemple, une catastrophe entraînant une réclamation de 800 000 $ ne coûterait rien au réassureur.
Notez que, contrairement à d’autres types de réassurance, les polices de réassurance excédentaire catastrophe peuvent ne pas avoir de plafond fixe sur le montant que la société de réassurance doit payer en cas de sinistres excédentaires, et peuvent donc présenter plus de risque de baisse pour une société de réassurance que d’autres types d’arrangements.