Fonds monétaire international (FMI) et Banque mondiale: quelle est la différence?
Fonds monétaire international (FMI) et Banque mondiale: un aperçu
La principale différence entre le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale réside dans leurs objectifs et fonctions respectifs. Le FMI supervise la stabilité du système monétaire mondial, tandis que l’objectif de la Banque mondiale est de réduire la pauvreté en offrant une assistance aux pays à revenu intermédiaire et à faible revenu.
Les deux organisations sont basées à Washington, DC et ont été créées dans le cadre de l’ Accord de Bretton Woods en 1945. L’Accord de Bretton Woods était un système de gestion monétaire et des taux de change qui tentait d’encourager la coopération financière internationale par l’introduction d’un système de devises convertibles. à taux de change fixes, le dollar s’échangeant contre l’or à 35 $ l’once.
Points clés à retenir
- Le Fonds monétaire international (FMI) supervise la stabilité du système monétaire mondial, tandis que la Banque mondiale vise à réduire la pauvreté en offrant une assistance aux pays à revenu intermédiaire et à faible revenu.
- Pour maintenir sa mission, le FMI surveille l’activité économique, propose à ses membres des outils d’élaboration des politiques et des analyses, et fournit également des prêts aux pays membres.
- La Banque mondiale atteint ses objectifs grâce à un soutien technique et financier qui permet aux pays de mettre en œuvre des projets spécifiques, tels que la construction de centres de santé ou la mise à disposition d’eau potable.
Le Fonds monétaire international (FMI)
Composé de 189 pays membres dont les États-Unis, le Fonds monétaire international a pour mission première d’assurer la stabilité monétaire dans le monde.2 Les pays membres travaillent ensemble pour favoriser la coopération monétaire mondiale, garantir la stabilité financière, faciliter le commerce international et promouvoir l’emploi et la croissance économique. Il vise également à réduire la pauvreté dans le monde.
Le FMI poursuit sa mission de trois manières. Premièrement, il suit l’économie mondiale et celles de ses pays membres. Le groupe emploie un certain nombre d’économistes qui surveillent la santé économique des pays membres. Chaque année, le FMI fournit à chaque pays un bilan économique.
Deuxièmement, il apporte une aide pratique aux membres en fournissant aux décideurs politiques les moyens de planifier les politiques fiscales, d’élaborer une législation fiscale et fiscale, ainsi que de superviser l’économie par l’analyse. Enfin, le FMI prête de l’argent aux pays ayant des difficultés de balance des paiements. Il fournit cette aide financière tant que le pays emprunteur met en œuvre les initiatives suggérées par le FMI.
Le programme de prêt du groupe n’est cependant pas sans critique. Certains pays ne peuvent pas obtenir un financement traditionnel suffisant pour honorer leurs obligations internationales. En accordant des prêts, le FMI aide les pays à élaborer des programmes politiques qui résolvent le problème de la balance des paiements.
Mais ces prêts sont chargés de conditions. Un prêt accordé par le FMI comme une forme de sauvetage pour les pays gravement endettés ne fait en fin de compte que stabiliser le commerce international et aboutit finalement à ce que le pays rembourse le prêt à des taux d’intérêt plutôt élevés.
La Banque mondiale
L’objectif de la Banque mondiale est de contribuer audéveloppement économique à long termeet de réduire la pauvreté dans les pays en développement économique. Il accomplit cela en mettant à disposition un soutien technique et financier. La banque s’est d’abord concentrée sur la reconstruction des infrastructures en Europe occidentale après la Seconde Guerre mondiale, puis s’est tournée vers les pays sous-développés.
Le soutien de la Banque mondiale aide les pays à réformer les secteurs économiques inefficaces et à mettre en œuvre des projets spécifiques, tels que la construction de centres de santé et d’écoles ou de rendre l’eau potable et l’électricité plus largement disponibles.
La Banque mondiale s’est fixé deux objectifs pour 2030: éliminer la pauvreté en réduisant le nombre de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour et promouvoir une prospérité partagée grâce à la croissance des revenus pour les 40% les plus pauvres de chaque pays.
Structure organisationnelle de la Banque mondiale
Le président de la Banque mondiale vient des États-Unis, premier actionnaire du groupe. Les membres sont représentés par un conseil d’administration. Les pouvoirs sont délégués tout au long de l’année à un conseil d’administration de 25 administrateurs exécutifs.
La Banque mondiale se compose de cinq organisations différentes qui visent toutes à répondre à la mission du groupe.
- La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) accorde des prêts aux gouvernements à revenu intermédiaire et à faible revenu solvables. Il y a 189 membres de cette branche de la Banque mondiale.
- L’Association internationale de développement (IDA) offre des prêts et des subventions sans intérêt aux pays les plus pauvres du monde.
- La Société financière internationale (SFI) finance les investissements, la mobilisation de capitaux et fournit des services de conseil aux entreprises et aux gouvernements des pays en développement économique.
- L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) encourage les investissements directs étrangers dans les pays en développement économique.
- Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) assure la conciliation et l’arbitrage des différends relatifs aux investissements.
L’aide de la Banque mondiale est généralement à long terme, financée par les pays – principalement les plus riches du monde qui sont membres de la banque – par l’émission d’ obligations. Les prêts de la banque ne sont pas utilisés comme un type de sauvetage, comme c’est le cas avec le FMI, mais comme un fonds pour des projets qui aident à développer un pays sous-développé ou à marché émergent et à le rendre plus productif économiquement.